G.H.C. Numéro 58 : Mars 1994 Page 1022

RÉPONSES

3 Edouard, gérant de la société S.-C. & E. de La Rivière
  o Bordeaux 7 8 1872
  x Julie TOURNIER
  d'où quatre enfants dont deux fils
4 Charles, docteur en droit, directeur d'agence du 
  Comptoir national à Paris, croix de guerre 14-18
  o Bordeaux 2 1 1878
  x Marguerite TOURNIER
  d'où neuf enfants dont cinq fils           O. de Cadoret
93-122 LASSERRE (Guadeloupe,19°)
Un seul LASSERRE entre 1816 et 1839 au Vieux-Fort : Marie-
Jean-François;  il est âgé de 24 ans,  né à Trois-Rivières 
le 5 août 1815 (déclaré le 7 décembre 1818),  fils de  feu 
Charles-Hippolyte  et  de Marguerite-Jeanne  CHARNEAU.  Il 
épouse,  le  8  octobre  1839,  Catherine-Adélaïde-Rebecca 
BERNARD, 22 ans, née au Vieux-Fort le 22 avril 1817, fille 
de Jean-Pierre et d'Adélaïde BUNEL. Une fille naîtra le 30 
novembre 1840, Marie-Françoise-Adélie.
Le premier LASSERRE de cette lignée se marie au Vieux-Fort 
le  19 janvier 1723,  il se prénomme Pierre (son  nom  est 
orthographié  LASARRE).  Il  est  fils de  Léonard,  né  à 
Limoges.  Il  épouse Marie POCHON,  native de  Vieux-Fort, 
fille de Guillaume et Marie COURTOIS.  Tous leurs  enfants 
naîtront à Basse-Terre (St-François).  Pierre LASSERRE dit 
NOBLET  décède  en 1755 à Basse-Terre où son épouse  était 
décédée en 1745.
Aucun Rosemont LASSERRE à Vieux-Fort,  Basse-Terre, Trois-
Rivières ou Lamentin.                            P. Bardin
93-126 DUPUCH (Guadeloupe, 18°)
Sur  les  ouvriers  du  corps  royal  d'artillerie,   voir 
"Coopération" : Les immigrés du Matouba.
Le  DUPUCH devenu "général d'artillerie sous l'Empire"  ne 
peut  être  le  DUPUCH de la compagnie  d'ouvriers  DUPUCH 
dont,  avec  les éléments immédiatement sous la  main,  je 
reconstitue  ainsi la carrière.  Il est né  en  1740,  est 
entré au service en 1757,  a été promu maréchal de camp le 
14 mai 1793,  lieutenant général en 1795,  et s'est retiré 
du service en 1800,  à 60 ans (selon un état des généraux, 
archives de l'artillerie,  SHAT, 1A/5-d). D'après l'histo- 
rique  réglementaire du régiment de Metz,  il s'agirait de 
P.M.  DUPUCH de GRANGENEUVE et il aurait été lieutenant en 
second  de  ce régiment en 1762.  Les  "Etats  militaires" 
donnent  les  compléments suivants (à décaler d'un  an  en 
arrière pour avoir la chronologie réelle) : 
- 1781-1782 commandant une cie d'ouvriers en Amérique,
- 1783 idem, avec rang de major et croix de Saint-Louis
- 1784 chef de brigade au régiment de Strasbourg
- 1785-1790 chef de brigade au régiment de Metz.
J'en conclus,  sous réserves, que DUPUCH est allé aux Iles 
avec sa compagnie d'ouvriers en 1777 ou peu après et y est 
resté jusqu'en 1783;  qu'il résidait personnellement à St-
Domingue,   n'y  commandait  effectivement  que  la  demi-
compagnie qui y était employée. 
S'agissant  aussi  bien de ce DUPUCH général de  1793  que 
d'un autre, général sous l'Empire, les dossiers personnels 
des généraux,  aisément consultables au Service historique 
de l'Armée, donneront toutes les réponses à Michel Rateau.
                                                 Ph. Moret
93-126 DUPUCH (Guadeloupe, 18°)
Il  y  a  fort peu de chance pour que  les  deux  généraux 
MORAND DU PUCH,  Pierre (artilleur,  général en 1793, mort 
en  1819)  et son frère portant le  même  prénom,  général 
également  en  1793,  anobli en 1816  (1742-1822),  soient 
apparentés à Elie-Louis DUPUCH. Le premier de ces généraux 
a été,  aux Antilles, capitaine d'une compagnie d'ouvriers 
du corps royal de l'artillerie,  détachée au  Cap-Français 
(dossier  personnel  dans Colonies  E162,  1779-1784).  Il 
s'est  marié au Cap-Français le 24 janvier  1780.  Il  est 
peut-être   passé  à  la  Guadeloupe  mais  une   première 
recherche n'indique pas de document attestant son passage. 
A cette époque (1780),  la Guadeloupe possédait deux corps 
d'artillerie  :  une compagnie attachée à la colonie et un 
détachement d'artillerie du régiment de Metz,  détachement 
qui  a  quitté  la  Guadeloupe  le  2  octobre  1784  (cf. 
Révérend,  Restauration,  p.  181-182 et Calendriers de la 
Guadeloupe pour 1783 et 1785). 
Quant à Elie-Louis DUPUCH, notaire à Basse-Terre de 1781 à 
1790  et de 1799 à 1806,  il est né à  Bordeaux  (paroisse 
Saint-Pierre),  en  1744,  fils  d'Antoine  et  Antoinette 
ROUSSEAU. Délégué à Paris en 1791 par la commune de Basse-
Terre,  il y devient ensuite représentant de la Guadeloupe 
à  la Convention (où il est admis le 18 septembre 1793) où 
il  vote  le  décret du 16 pluviôse an  II  (abolition  de 
l'esclavage  dont  le  bicentenaire est  proche)  "un  des 
premiers,   avec   un  sentiment   délicieux".   Sous   le 
Directoire,  maintenu  comme  député de la  Guadeloupe  au 
corps législatif,  membre du Conseil des Anciens, il siège 
jusqu'au  20 mai 1798 et revient à la Guadeloupe,  avec le 
général DESFOURNEAUX,  le 22 novembre de la même année et, 
après  avoir  repris ses fonctions  de  notaire,  meurt  à 
Basse-Terre, le 21 janvier 1806, sans enfant de son épouse 
Marie-Magdelaine  Pauline  LAGARDE,  originaire de  Vieux-
Habitants, qui avait eu trois filles de son premir mariage 
(l'une d'elle,  Marie-Anne BUTEL DURETOUR,  deviendra le 5 
août  1795 l'épouse de l'amiral LEISSèGUES dont la  flotte 
avait  amené  Victor HUGUES et son  armée  aux  Antilles). 
Notaire  modèle,  DUPUCH a laissé des minutes exemplaires, 
les plus intéressantes de celles conservées ici, notamment 
les inventaires après décès. 
En  1806,  Elie-Louis  DUPUCH  avait  un  frère,  Antoine, 
négociant à Pointe-à-Pitre.  Ils appartiennent peut-être à 
la  même famille que Mgr Antoine  DUPUCH,  premier  évêque 
d'Alger  (1838),  né à Bordeaux le 22 mai 1800,  dans  une 
famille de négociants.                       J.-P. Hervieu
93-127 GAUCHER (Antilles)
En  1766,  à  Agen,  le  sieur Etienne  de  GARDèS,  sieur 
d'ALBINHAC,  fait son testament qui sera ouvert le 16  mai 
1768  (A.D.   Lot-et-Garonne,  3E  155-9).  Il  lègue  une 
métairie  à son cousin Etienne GAUCHER.  Ce GAUCHER a deux 
soeurs,  toutes  deux prénommées Marie-Rose.  L'aînée  est 
mariée à M.  CHABRIèRES,  conseiller au présidial. Lors du 
testament,   Etienne   GAUCHER  est  à  Saint-Louis   (St-
Domingue).
En octobre 1763,  Etienne GAUCHER,  d'Agen, âgé de 22 ans, 
s'embarque  à  Bordeaux pour  St-Domingue  (A.D.  Gironde, 
registres d'embarquements, 6/B/52).          L. Bourrachot
93-130 de GIRAUD (Guadeloupe, 18°)
Voici des éléments d'ascendance de Coraly (de) GIRAUD :
1 Marie-Charlotte-Dominique (dite Coraly) GIRAUD
  o Pointe-à-Pitre 14 10 d 21 11 1806; p Dominique 
     Dupérier, curé de St-Aubin (Landes) oncle maternel, 
     représenté par Charles Vautout Deslisardies, m Marie-
     Anne Cazenave épouse du dit Delisardies, grand-mère 
     (p et m indiqués dans la déclaration de naissance)
     (on trouve bien sa signature Coraly Giraud au mariage 
     de sa soeur Honorine en 1818)





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Révision 08/05/2004