G.H.C. Numéro 58 : Mars 1994 Page 1017

EN FEUILLETANT BULLETINS ET REVUES

                 Généalogies du Sud-Ouest
            1 place Bardineau, 33000 Bordeaux
                n° 28, 1er trimestre 1993

Plusieurs articles sur les chirurgiens,  que nous trouvons 
si souvent aux îles :
- Propos sur la chirurgie et les chirurgiens aux XVIIe  et 
XVIIIe siècles J.C. Baste
- Quelques  témoignages  sur  l'activité  des  chirurgiens 
d'autrefois Claude Massé
- La  multitude  des  "chirugiens  navigans",  facteur  de 
dynastie médicales P.M. Niaussat
- Les chirurgiens du Sud-Ouest et l'appel de la mer Claude 
Massé

QUESTIONS


94-36 ASTIER et MARCHAND (St-Domingue, 18°)
Mon ancêtre Thomas ASTIÉ (ou ASTIER), né vraisemblablement 
en France du sud à la fin du XVIIe siècle,  mais qui s'est 
marié à St-Domingue,  y est décédé entre 1732 et 1750.  Il 
avait  épousé  Marie Renée  MARCHANT  ou  MARCHAND,  fille 
d'un   habitant  propriétaire  du  Cap-Français  et  d'une 
demoiselle SAUVAGE.
Renée  MARCHAND veuve ASTIÉ donna procuration au baron  de 
LANGE  pour le contrat de mariage de sa fille cadette (sur 
cinq  filles),  Marie Jeanne ASTIÉ,  âgée de 18 ans (o  ca 
1731),  avec  mon  aïeul François  CARPENTIER  de  CHANGY, 
procuration  passée chez Me Lamy et Lebègue à Fort-Dauphin 
(St-Domingue),  le 24 octobre 1749 (procuration  certifiée 
conforme  le  14  novembre  1749 par le  sieur  DUBOST  de 
GOURENS, de Fort-Dauphin).
L'habitation  du  couple ASTIÉ x MARCHAND  était  au  Cap-
Français,   paroisse  des  Terriers-Rouges,  au  lieu  dit 
Jacquezy,  et elle jouxtait celle des MARCHAND,  peut-être 
aussi celle des SAUVAGE. 
Je  souhaite  donc retrouver le mariage  de  Thomas  ASTIÉ 
(vers  1710-1720) pour avoir le nom de ses parents et  son 
lieu de naissance.                 G. Carpentier de Changy
NDLR Un lecteur fréquentant les Archives d'Aix pourrait-il 
vérifier si on a conservé les minutes des notaires Lamy et 
Lebègue  de Fort-Dauphin et,  dans  l'affirmative,  si  la 
procuration  et  d'autres actes concernant ces familles  y 
figurent  ?  Merci  d'avance  pour  le  questionneur,  qui 
demeure en Tunisie.
Pour  notre  part,  nous  n'avons  rien  trouvé  dans  les 
dossiers  Personnel de la série E.  Quant à  Fort-Dauphin, 
dont les registres vont de 1705 à l'an V (avec lacunes  de 
1738  à 1745),  nous avons bien trouvé des MARCHAND et des 
SAUVAGE,  mais  aucun  acte  correspondant  aux  personnes 
recherchées. Le Cap n'a conservé ses registres que de 1777 
à  1789  et  ceux de Terriers-Rouges ne  commencent  qu'en 
1775.  La recherche semble donc difficile sinon impossible 
par les registres paroissiaux.
94-37 BOLIVAR aux Antilles (19°)
Qui  peut  me conseiller des ouvrages ou articles  sur  le 
séjour  de Simon BOLIVAR aux Antilles en 1814 et en  Haïti 
en 1815 ? Qui connaît les références d'édition de "Bolivar 
et  l'émancipation des colonies espagnoles des origines  à 
1815", de Jules Mancini, que je voudrais consulter ?
                                              A.J. Labatut
94-38 DEGLAS et COLLET (Guadeloupe, 19°)
Je cherche tous renseignements sur les ascendants de Louis 
Monchéry DEGLAS qui  a épousé Céline COLLET (o 1 11 1850 + 
Capesterre 1 9 1939).  Anaïs et Adélaïde DEGLAS sont-elles 
apparentées à Louis Monchéry ?            D. Rénier-Deglas
NDLR  Louis Monchéry DEGLAS x Capesterre 28 4 1874  Célina 
COLLET. Demandez l'acte à la mairie de Capesterre car nous 
n'avons  pas à Paris les registres postérieurs à 1870.  Ce 
nom  n'apparaît dans les tables décennales  de  Capesterre 
qu'avec le mariage,  le 9 8 1848, de Louis DÉGLAS, 27 ans, 
cultivateur,  o  Trois-Rivières et domicilié à Capesterre, 
fils majeur et naturel de la citoyenne Angèle  LASSIVIèRE, 
domiciliée aux Trois-Rivières, avec la citoyenne Médélise, 
25 ans, cultiviatrice domiciliée aux Trois-Rivières, fille 
majeure  et naturelle de la citoyenne  Fanchine,  cultiva- 
trice aux Trois-Rivières. Les époux déclarent qu'il est né 
d'eux  trois enfants qu'ils reconnaissent  :  Gabriel,  10 
ans,  Constance 4 ans et Louis Monchéry,  2 ans. On trouve 
ensuite  dans les tables de Capesterre d'autres naissances 
DÉGLAS :  Eglantine en 1850, Cécile en 1853, Marie Léonide 
en  1856,  ainsi que le mariage du fils aîné Gabriel  avec 
Rosalie POUJEAUX le 11 février 1868.  Pas de trace d'Anaïs 
ni d'Adélaïde. Rien trouvé à Trois-Rivières. 
94-39 BRINBOEUF-DULARY (St-Domingue, 18°)
Je  souhaiterais  compléter  mes  informations  sur  cette 
famille  et notamment savoir comment obtenir des  extraits 
d'actes ou documents. Voici ce que je sais :
Joseph BRINBOEUF-DULARY,  o Rochefort (date  inconnue),  x 
Cap-Français  (N-D de l'Assomption),  ca  1780,  Françoise 
Lucile DODART et mourut (assassiné ?) le 17 février 1792 à 
l'Artibonite. Il aurait été "avocat en parlement".
Il était fils de Pierre Joseph BRINBOEUF-DULARY,  né  vers 
1702  (où ?) et Estelle PETERTRO,  décédée avant 1767.  Je 
suppose que ce couple a vécu à St-Domingue,  s'y est marié 
et qu'ils y sont morts tous deux.
Joseph et Lucile eurent quatre enfants (lieu de  naissance 
inconnu  :  St-Domingue ?) :  Lucile (22 1  1781),  Amélie 
Hipsipville (2 2 1782), Jane Nathalie (26 7 1783), Antoine 
Marie (26 7 1788).
Par  ailleurs Vincent Charles BRINBOEUF-DULARY,  frère  de 
Pierre  Joseph,  né à Rochefort le 14 ou le 15 août  1714, 
décédé  (date  inconnue)  à  l'Artibonite,   paroisse  des 
Verettes  à St-Marc,  laissa sa fortune à son neveu Joseph 
par testament des 18 août 1767 et 16 août 1768.  J. Alusse
NDLR  Aucun de ces noms ne figurent dans les tables du Cap 
que  nous  avons consulté.  Qui  pourrait  localiser  leur 
paroisse de résidence ?
94-40 BOURRILLON (Guyane, Guadeloupe, 19°-20°)
Comment  retrouver  des traces de l'émigration  de  Joseph 
BOURRILLON,  né à Carcassonne en 1893, marié à St-Laurent-
du-Maroni en 1920 et décédé à Pointe-à-Pitre en 1944 ?  La 
légende familiale dit qu'il aurait effectué le premier vol 
Guyane-Guadeloupe  dans  les années 20.  Une revue  locale 
aurait-elle pu relater l'exploit ?               F. Madery
NDLR  Nous  supposons que vous avez les  actes  dont  vous 
donnez les années.  Sinon vous pouvez les obtenir, en tant 
que  descendant  direct,   en  écrivant  aux  mairies  des 
communes  (communication  des actes de moins de  cent  ans 
impossible,  sauf  pour les descendants).  Quant au vol de 
Guyane  à  la Guadeloupe,  un lecteur  aurait-il  l'infor- 
mation ? Sinon, des journaux locaux sont à la Bibliothèque 
nationale  (dépôt  de  Versailles),   mais  nous  ignorons 
jusqu'à quelle date.





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