G.H.C. Numéro 56 : Janvier 1994 Page 973

NOTES DE LECTURE

de Monique Pouliquen :

        Les Français à l'étranger et la Révolution
       Centre des Archives diplomatiques de Nantes
          Ministère des Affaires étrangères 1989

- pp.  110-111 :  La "quasi-war" 1797-1800 (crise entre la 
France  et les Etats-Unis).  Lettres d'officiers (consulat 
de France à Philadelphie).

Chapitre 7 "Heurs et malheurs des Français" :
- pp.  150-151  L'exode  de la population de  St-Domingue; 
Document reproduit :  lettre du consul de la République  à 
Baltimore, 11 juillet 1793.
- pp.  152-153 : Les réfugiés de St-Domingue, l'hôpital de 
Norfolk.  Document reproduit : lettre du directeur, 2 août 
1793.
- pp.  154-155 : idem. Hôpital de l'île Bedlos, 15 floréal 
III.

Sources :
- Correspondance consulaire, Philadelphie, New-York
- Papiers de chancelleries : requêtes, mémoires, rapports
- Papiers privés déposés dans les consulats

QUESTIONS

94-1 LEMOINE (Guadeloupe, 19°)
Une famille LEMOINE,  sans lien apparent avec les LEMOINE-
MAUDET, apparaît au XIXe en Guadeloupe. D'où vient-elle ?
François-Frédéric LEMOINE,  pharmacien ou docteur en méde- 
cine  (o ca 1796),  époux de Jeanne-Augustine PARISY (o ca 
1803) en a un fils à St-François (30 12 1824),  une  fille 
au Moule (27 6 1828) et un fils,  Eugène, au Moule (o 13 d 
28 11 1831).                                     J. Bonnet
94-2 LEBORGNE (Guadeloupe, 18°)
Que sait-on de leur ascendance et de leurs origines ?
- Jacques-Emmanuel, capitaine commandant Anse-Bertrand
- sa fille Marie-Jeanne-Victoire x Denis NERON BELARBRE
  + Le Moule 14 1 1768
- Marie-Gertrude (parenté avec les précédents ?)
  x ca 1750 Jean-Baptiste BUTEL.                 J. Bonnet
NDLR D'après "Notes de famille",  généalogie manuscrite de 
Camille  de  Lacroix rédigée en 1912,  il s'agirait  d'une 
famille  de  Bretagne,  peut-être passée  d'abord  par  le 
Canada  où  un Emmanuel LE BORGNE  sieur DU COUDRAY  était 
lieutenant  général  gouverneur  d'Acadie en  1657  et  sa 
famille  toujours au Canada en 1698.  Le premier  LEBORGNE 
serait  arrivé à la Guadeloupe vers 1702 ou 1712 et aurait 
obtenu la concession de l'habitation "Plaisance" en 1714. 
Jacques-Emmanuel  LEBORGNE,  habitant  à  la  Basse-Terre, 
quartier  de  la Couleuvre (ou la  Coulinière),  puis  aux 
Vieux-Habitants,  épousa Jeanne-Angélique LENOIR (+ /1733) 
d'où  Jacques-Emmanuel LE BORGNE LENOIR,  puis se  remaria 
avec Marie-Madeleine DEBLAINE.  Jacques-Emmanuel (le fils) 
épousa  au  Port-Louis,  le 18  11  1733,  Jeanne-Victoire 
BUTEL,  fille de Pierre et Marie-Elisabeth HOUC.  De cette 
2ème union, il y eut au moins 7 enfants dont Marie-Jeanne-
Victoire x Port-Louis 17 6 1760 Denis NERON BELARBRE. 
Quant  à  Marie-Gertrude,  on peut supposer que c'est  une 
autre fille de Jacques-Emmanuel et Jeanne-Victoire BUTEL.
94-3 RADELING (Guadeloupe, 18°)
Au  cours  de mes recherches familiales j'ai rencontré  un 
Nicolas d'HAULTFOEUILLE,  originaire de Calais,  qui avait 
épousé  à  la  Guadeloupe le 2 7  1716  Mlle  Marie  Agnès 
RADELING,  native  de  la  paroisse  de  St  Dominique  du 
Baillif. Peut-on en savoir davantage ?  H. d'Haultfoeuille
NDLR  Nous serions très intéressés par les  renseignements 
que vous possédez et en particulier par l'acte qui fournit 
la  date et le lieu du mariage.  En effet les registres du 
Baillif  ne commencent qu'en 1751 bien que  cette  commune 
soit  l'une  des  plus anciennes  de  la  Guadeloupe.  Les 
guerres avec les Anglais en sont la cause.  Malgré cela il 
est possible de remonter l'ascendance. Nous avons trouvé :
1°)  Dans la correspondance des gouverneurs (C/8A/18 folio 
141)  se  trouve la "liste des religionnaires et  nouveaux 
convertis  qui  sont aux îles françaises  de  l'Amérique", 
datée du 9 juillet 1711,  et où figure :  religionnaire de 
Guadeloupe (...) le Sr RADELIN,  religionnaire,  femme  et 
enfants catholiques.  Les 1 5 1723 (C/8A/31 folio 255), 22 
11  1723  (C/8/A32 folio 275),  15 12 1725 (C/8A/34  folio 
448)  le  Sr  RADELIN  est  mentionné  comme  coupable  de 
commerce étranger. En 1725 il est d'ailleurs question d'un 
bateau,  le  "Saint  Jean",  appartenant aux  Srs  RADELIN 
frères,  saisi  à  St Thomas.  Dans le même fonds  il  est 
mentionné  un litige sur des questions de chemin entre  le 
sieur RADELIN et le marquis de SENNECTERRE (C/8/A48  folio 
55 du 15 6 1737 et A49 folio 33 du 25 3 1738).
2°) Dans la série T :  le 6 3 1708 Laurent VALLUET vend au 
Sr  RADELING toutes les terres lui appartenant;  le  31  7 
1714 le Sr Pierre de RADELING,  habitant Montagne St Louis 
du Baillif,  revend partie des terres aux Srs Pierre Felix 
et Pierre Alexandre ODET,  ses beaux-fils,  du 1er mariage 
de sa femme. Pierre RADELING est encore mentionné les 23 2 
1735, 18 1 1737 et 28 2 1738.
3°) Labat "Nouveau voyage..." tome I pp 378-379 (réédition 
des  Horizons caraïbes,  1972) décrit les circonstances de 
la  mort du Sr de BORDENAVE,  aide-major,  lors du  débar- 
quement des anglais en 1691. Est mentionnée la "Demoiselle 
RADELIN, fille du sieur de BORDENAVE".
4°)  A Capesterre (Belle eau) le 20 4 1723 se marie Pierre 
RADELING,  natif du Baillif, fils de Mr Pierre RADELING et 
de  Dlle  Christine de  BOURDENAVE.  Dans  les  signatures 
collationnées,  juste  après  les  mariés  :  Radeling  de 
Hautefeuille.  En outre  le 19 1 1738 est baptisé Frédéric 
RADELING,  fils de Pierre et Marie CHEVALLIÉ.  La marraine 
est Christine Eléonore HAUTEFEUILLE.
Tous  ces  éléments permettent d'affirmer que Marie  Agnès 
RADELING est fille de Pierre et Christine de BORDENAVE. 
Par  contre  nous n'avons  aucune  information  concernant 
l'origine des familles RADELING et BORDENAVE.
Pour l'ascendance BORDENAVE voir GHC page 520.
94-4 FÉNELON (Martinique, 18°)
Tout renseignement généalogique sur le marquis de FÉNELON, 
originaire du Périgord,  lieutenant des armées du roi à la 
Martinique en 1763, m'intéresse.                 M. Rateau
NDLR  François-Louis  de FÉNELON,  marquis de SALIGNAC  de 
LAMOTTE, fut gouverneur de la Martinique de 1763 à 1765. A 
la Martinique se trouvait aussi,  en 1769-1770, son frère, 
le vicomte de FÉNELON, capitaine des gendarmes.
94-5 PÉCHOLIER (Guadeloupe)
Quelle est l'origine de ce nom ?  Je crois qu'il vient  du 
Lyonnais. Quel ouvrage en expliquerait le sens ? J. Bonnet





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