G.H.C. Numéro 55 : Décembre 1993 Page 928

COOPÉRATION

de David Quénéhervé : Ascendance ARGILON (p. 388-389)

Dans  la thèse de doctorat de Guy Lasserre "La Guadeloupe, 
étude   géographique"   (Union   française   d'impression, 
Bordeaux,  1961),  p. 896, il est question des esclaves de 
la Désirade et des patronymes qui leur furent attribués en 
1848  :  "L'imagination de l'officier d'état civil put  se 
donner libre cours !  Nous le soupçonnons d'avoir  utilisé 
les  bons  offices d'un répertoire  de  minéralogie,  tant 
abondent les noms de métaux, de roches et de cristaux !
Nous  avons relevé les noms de NICKEL,  TITANE,  LABRADOR, 
DOLOMIE,   CINABRE,   PÉRIDOT,   LIGNITE,  ALUMINE,  MICA, 
AMIANTE,  CALAMINE,  PÉPITE,  CARAT,  voisinant  avec  des 
LAITONA,  des ARÉNA,  ou des TITANA, avec des ARGILON, des 
JADON,  des BORATON et des TITANON (...) Quelques familles 
se  sont éteintes mais la plupart de ces noms sont  encore 
portés par des Désiradiens."
La  référence donnée est le registre des  nouveaux  libres 
conservé  à  la  mairie de Grande-Anse et daté du  2  août 
1848.

NDLR  Merci  de ce complément  !  Malheureusement,  il  ne 
semble pas que ce registre de la Désirade consulté par Guy 
Lasserre  ait été microfilmé car celui des archives de  la 
Guadeloupe dont nous avons le microfilm au CARAN (472Mi/4) 
commence  le  19 mars 1849;  c'est donc le second  (ou  le 
troisième).


d'Huguette Voillaume : les MAMIEL

Louise MAMIEL (6,  p.  879) épouse de Jean Joseph Audibert 
MONTALèGRE, en eut un fils, marié au Port-Louis, mais elle 
partit  avec ses trois filles pour Saint-Gaudens où  elles 
épousèrent des notables en 1827, 1829 et 1831 (d'où posté- 
rité).  MONTALèGRE partit les rejoindre pour le mariage de 
1829  mais  y mourut la  même  année;  son  épouse,  comme 
beaucoup de créoles au XIXe siècle, ne retourna pas outre-
mer  et  mourut  âgée à Saint-Gaudens en  1854  (voir  mon 
article "Du Nébouzan aux Isles du Vent; cf GHC p. 884). 

Georges Gabriel MAMIEL (3, p. 878) épousa à Saint-François 
Grande-Terre,  le  21 10 1732,  Anne Angélique  DEVILLIERS 
(sic),  native  de Ste-Anne,  fille de feu Pierre Louis de 
VILLIERS (sic),  écuyer, et dame Anne LEMORME (et non Rose 
Françoise JOUBERT).

NDLR Merci de la précision.  En effet,  Pierre Louis avait 
épousé en premières noces au Gosier,  le 21 9  1706,  Anne 
LEMORME,  fille  de  Jacques et Marie Marguerite  GEORGET, 
puis s'était remarié en 1717 avec Rose Françoise  JOUBERT, 
fille   de   Charles  et  Elisabeth   LOMBART.   A   notre 
connaissance,  il  y  eut  donc deux ou  trois  filles  du 
premier mariage et,  du second,  cinq ou six filles et  un 
seul garçon, qui continua la descendance VILLIERS.  

COURS DE GÉNÉALOGIE


  Bibliothèque généalogique 3 Rue de Turbigo 75001 Paris
    5 séances à partir du 17 janvier 1994 de 17h à 19h
                   Prix : environ 300F
       Renseignements et inscriptions : 30 58 32 80

            

NOUVELLES DE CUBA


     Lors  d'un  court séjour à Cuba nous avons  pu,  trop 
rapidement,  prendre contact avec les Archives  nationales 
et surtout rencontrer un professeur d'histoire avec lequel 
nous espérons pouvoir travailler efficacement.
     Signalons  à ceux que cela intéresse que  pour  avoir 
accès  aux documents (les répertoires sont libres d'accès) 
il faut :

- une lettre d'introduction des archives de France
- deux jours (au moins) pour établir les papiers
- un visa de chercheur et non de touriste

Les  registres paroissiaux sont conservés dans les églises 
et dans un état variable.

Il faut aussi savoir que ce n'est que depuis 1989 que  les 
recherches  sur  la  période coloniale sont  possibles  et 
qu'il faut prendre contact avec l'Instituto de Historia de 
Cuba,  palacio  Aldama,  Amistad n° 510,  (entre les  rues 
Estrella et Reina),  La Havane,  pour obtenir les  autori- 
sations nécessaires.
Mme  Sergia  Martinez,  directrice des relations  interna- 
tionales, nous y a reçus fort aimablement et nous a permis 
de rencontrer Mme Carmen Barcia,  directrice de la section 
"Historia colonial". 

RECHERCHES A LA JAMAïQUE

Relevé dans le bulletin de nos amis louisianais :

Mary Dixon, P.O. Box 211, Mona, Kingston 7, Jamaica.
tarif des recherches : 10 livres de l'heure. Avance de 5 à 
10 heures exigée suivant la durée des recherches.

"The  Daily  Gleaner",  7 North St,  Kingston,  Jamaica  a 
publié  une lettre d'une généalogiste  écossaise.  Peu  de 
temps après ellle a eu des réponses de plusieurs  branches 
de sa famille à la Jamaïque. 

NDLR  Qui  pourrait nous informer sur les archives  de  la 
Jamaïque ?

INDE FRANÇAISE


Lors  de l'assemblée générale,  à la suite d'une  question 
concernant  l'existence  éventuelle d'une  association  de 
généalogie sur l'Inde française, Monique Pouliquen signale 
l'Association  "Les  comptoirs de l'Inde",  13 passage  du 
Buisson Saint Louis,  75010 Paris,  mais qui ne semble pas 
avoir d'activité généalogique.

PUBLICATION

Chatam County Marriage Books, Volume I and II
Georgia Historical Society, 501 Whitaker Street, Savannah, 
GA 31499. Environ 40 $ 

Cet  ouvrage fournit les actes de mariages de Géorgie  fin 
18° - début du 19°.  S'y trouvent de nombreux réfugiés  de 
St-Domingue dans cet état des USA.





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