G.H.C. Numéro 52 : Septembre 1993 Page 874
RÉPONSES
2.1 Nicolas DAVID
b Pointe-Noire 24 6 1698 p Nicolas de LA RUE
m Françoise DAVID, sa compagne
ax Pointe-Noire 7 5 1727 Claire Véronique PERPOIL,
fille de François et Marie MORFY
bx Pointe-Noire 31 5 1729 Agnès ABDÉ, fille de Louis
et Marie Rose GEORGET
b Pointe-Noire 24 4 1707
3 Renée DAVID
o 1664/1671
+ Pointe-Noire 13 (+) 14 1 1709 (suites de couches)
x Pierre LA RUE
4 Françoise DAVID
o 1664/1671 + Pointe-Noire 13 3 1712, veuve
x Nicolas de LA RUE, enseigne puis capitaine de milice
du quartier du Gros Morne
4.1 Françoise de LA RUE
o St-Louis de l'Ilet à Goyave
x Pointe-Noire 24 11 1705 Nicolas LANGLOIS, fils de +
Jean et Madeleine PELLETIER
o Baillif
4.2 Anne Thérèse de LA RUE
b Pointe-Noire 27 12 1698 p Claude François Joly
m Anne Seigneur, sa compagne
x Pointe-Noire 19 4 1721 Jean Baptiste FORESTIER,
marchand, fils de Jean, chirurgien juré commis aux
rapports de Rennes, et Roberte LE TAILLEUR
o Rennes en Bretagne (St-Germain)
(autres enfants LA RUE, nombreux)
5 Marianne (ou Marie) DAVID x /1700 Jean MARTINIER
5.1 Marie Rose MARTINIER
b Pointe-Noire 13 6 1700 p Louis Godet, m Elisabeth
David
5.2 Jean Baptiste MARTINIER
b Pointe-Noire 7 2 1706 p Pierre Bunel m Françoise
David
5.3 Marie Angélique MARTINIER, posthume
b Pointe-Noire 8 7 1708 (née le mercredi, la nuit)
p Jacques Fillion m Rose Gosse
x Pointe-Noire 3 11 1722 Pierre PARÉ, fils de Noé et
Jeanne GUILLON
o bourg de Mottié, diocèse de Nantes
B. et Ph. Rossignol
93-57 DETANGER (Guadeloupe, 19°)
Le rouge écarlate de la confusion n'a épargné aucun repli
de mon visage en lisant la réponse page 842 : cette
filière m'avait été très aimablement offerte il y a trois
ou quatre ans par Guy Ffrench qui avait consacré je ne
peux imaginer combien de jours et d'heures à ce travail de
fourmi. Ne me considérant pas seul destinataire de ce
trésor, je me suis permis de le transmettre sous votre
couvert à ce cousin jusqu'alors inconnu (...) : rendons à
César ce qui est à César. Mais je ne manquerai pas de
reprendre le dossier. Le premier document où apparaisse le
nom ROCBRUNE, communiqué aussi par Guy Ffrench, est le
mariage, le 27 2 1786, de Jean François DAMPHOUX de
ROCBRUNE et Anne Nanette SELLIER. M. Desbordes
93-61 MARCORELLE (Nantes, St-Domingue, 18°)
Nous avons fait des recherches, vaines, dans les registres
de Petit-Saint-Louis, Saint-Louis-du-Sud et Mirebalais, en
reprenant toute l'année 1786 puisque, enfant naturel
mulâtre, Jean ne devait pas être répertorié sur les
tables. On trouve seulement, au Petit-Saint-Louis, le 24 7
1781, le mariage de Jean Louis BERNARD, mulâtre libre,
fils majeur et légitime de Thomas BERNARD et de Marie
Louise LANOIR habitants du quartier du Borgne, veuf en
premières noces, avec Geneviève MACORELLE, native du
Petit-St-Louis, fille mineure et légitime de feu François
MACORELLE et de Marie Françoise négresse libre, sous
l'autorité de son tuteur et beau-frère, le sieur FÉ. Le
rapport n'est pas évident avec la famille recherchée...
B. et Ph. Rossignol
93-66 DU CLERC (Guadeloupe, St-Domingue, 17°-18°)
Il s'agit de Jean François DU CLERC qui est celui dont
parle Labat et qui était fils d'un premier mariage de Jean
DUCLERC (et non de son remariage avec Claire TABOUROT
veuve DU LYON); en outre Marie Anne DUCLERC épouse de Me
Antoine DEBOURG, conseiller au Conseil souverain de Guade-
loupe, serait soeur de Jean François.
Il fut major à St-Domingue, capitaine de brûlot, puis
capitaine de frégate et décoré de la croix de St-Louis, à
l'occasion d'une expédition montée à Brest contre Rio de
Janeiro, dont il avait le commandement et qui fut un
désastre. DU CLERC, prisonnier, fut assassiné dans des
circonstances mystérieuses le 18 mars 1711. DUGUAY-TROUIN
l'apprit en arrivant en septembre de la même année avec
des forces plus importantes qui lui permirent de s'emparer
de Rio de Janeiro. Source : DU CLERC à Rio de Janeiro
(1710) par Henri Malo (après "Landolphe corsaire", pp. 99
à 106). Bibliothèque de l'Institut maritime et colonial,
Paris, 1943. J. Ch. Germain
93-75 Majorité au 18° siècle
Dans "Le Lien" (revue du Centre généalogique du Finistère)
n° 45 (1er trimestre 1993), nous trouvons les réponses
suivantes :
Chez les Romains, l'âge de la majorité était fixé à 25
ans; pour le mariage, l'âge minimum était 12 ans pour les
femmes, 14 ans pour les hommes.
Au Concile de Trente (milieu XVIe), l'Eglise impose la
réglementation romaine pour l'âge du mariage et fixe, à
l'Ordonnance de Blois (1579), la majorité pour les femmes
à 25 ans et pour les hommes à 30 ans.
La Révolution française fixa par la loi du 20 septembre
1791 la majorité civile à 21 ans pour les deux sexes et
l'âge minimum du mariage à 13 ans pour les femmes et 15
ans pour les hommes.
En 1803, le Code Napoléon fixa l'âge minimum du mariage à
15 ans pour les femmes et 18 ans pour les hommes (toujours
en vigueur aujourd'hui) et la majorité à 21 ans pour les
femmes et 25 ans pour les hommes; en 1907, elle fut
ramenée à 21 ans pour les deux sexes et en 1974 à 18 ans.
93-78 MERCERY (St-Domingue, 18°)
On trouve dans le dossier VIAU de LA ROCHE, procureur du
Conseil supérieur de Léogane (Colonies E386), un acte de
22 pages, du 24 12 1752, qui concerne le mariage de la
demoiselle JOUANNAUX veuve MERCERIE avec le sieur
LETOURNEUX de RACINÉ (il faudrait donc comprendre, avec
les informations données dans la question, qu'elle s'est
mariée quatre fois !). Cela semble une histoire compliquée
de fuite de la femme, de son désir de retour, d'emprison-
nement du mari, d'intervention de la belle-mère, etc.
B. et Ph. Rossignol