G.H.C. Numéro 52 : Septembre 1993 Page 843
ÉDITORIAL
Voici un numéro de 32 pages qui "rattrape" le "manque
à lire" du mois d'août. Chacun pourra puiser ce qui
l'intéresse car la variété et la qualité des articles et
des auteurs est grande.
Déjà la rentrée et la préparation de notre Assemblée
Générale. Nous lançons à nouveau un appel à ceux qui
pourraient nous signaler une salle de réunion à Paris,
aussi gratuite que possible (environ 50 personnes, un
samedi ou un dimanche) et un restaurant à proximité.
Le projet de voyage aux Antilles est abandonné car le
nombre de réponses que nous avons reçues est trop faible
(une dizaine) et la dispersion des dates et des
destinations rend impossible la constitution d'un groupe
suffisant. Nous tenterons d'autres essais plus tard.
Pour notre part nous avons profité du mois de juillet pour
rendre visite à nos "cousins" de Louisiane et de New-York,
qui nous ont réservé un accueil chaleureux dont nous
rendons compte plus loin. L'entraide par dessus l'Atlan-
tique y gagnera certainement.
Enfin il faut signaler qu'à la suite de l'appel que
nous avions fait dans le bulletin, Jacqueline Chaffanjon
est en train de travailler à la Bibliothèque généalogique
de Paris pour effectuer la saisie informatique des
personnes ayant reçu une pension en 1817. Bravo et puisse
cet exemple être suivi par d'autres : les dépouillements
des mariages et la mise en ordinateur marquent le pas.
Nous voici prêts à recevoir tous vos articles et les
résultats de vos recherches qui, nous l'espérons, auront
été fructueuses tout au long de ces vacances où vous aurez
sans doute apprécié la fraîcheur des salles d'archives par
comparaison avec la chaleur de l'extérieur.
La Fédération en deuil
Gaston Sagot, président de la Fédération Française de
Généalogie est décédé brutalement le 22 juin à Paris.
Au cours de ses dix années de présidence il s'était
attaché à aplanir les difficultés, tant à l'intérieur de
la Fédération qu'à l'extérieur, en particulier avec les
Archives de France. Il laisse à tous ceux qui l'ont connu
le souvenir d'un homme conciliant, souriant et dévoué.
NOUVELLES DES ARCHIVES
de Pierre Baudrier :
La salle de lecture de la Bibliothèque du Service
historique de l'Armée de Terre (SHAT) au château de
Vincennes est désormais réunie à celle des Archives de
l'Armée de Terre, à l'emplacement de cette dernière. Au
bureau d'accueil, deux fichiers des "officiers d'adminis-
tration" et des "officiers de santé" pour la période 1789
- XIXe siècle. C'est ainsi que j'ai pu vérifier que tel
personnage, dont j'avais consulté le dossier, il y a
plusieurs années, dans la série "commissaires des
guerres", avait également un dossier d'"officier d'admi-
nistration". Ce n'est pas une critique, c'est normal, les
archivistes évitant les mélanges de documents qui occul-
teraient la diversité des sources.
de Chantal Cosnay : à Aix-en-Provence (C.A.O.M.)
Récente arrivée du double, sur microfilm (93 Miom),
des tables des hypothèques de la Martinique, jusqu'à
présent conservées seulement aux archives départementales
de la Martinique, alors que les registres sont en double
collection, à Fort-de-France (série Q) et à Aix (inven-
taires 88 pour l'arrondissement de Fort-de-France et 89
pour celui de Saint-Pierre). Merci à Monsieur Maurel et
Mademoiselle Rabut qui en avaient fait la demande et à
Mademoiselle Chauleau qui a bien voulu effectuer l'opé-
ration.
Ces tables comprennent deux parties, correspondant
aux arrondissements de Fort-de-France et de Saint-Pierre,
toutes deux de 1806 à 1911. Elles sont annuelles et
chronologiques, sans distinction alphabétique. L'acte lui-
même peut indiquer le nom d'un notaire. Reste à savoir si
les doubles des minutes du dit notaire ont bien été
envoyées en France et sont bien conservées.
En ce qui concerne la Guadeloupe, le problème est
semblable et différent. Semblable car seuls les registres
des hypothèques sont conservés au C.A.O.M. d'Aix.
Différent car les tables ne sont pas aux archives départe-
mentales mais aux deux Centres des Impôts et Conservation
des hypothèques, aux adresses suivantes :
Morne Carmel 97139 LES ABYMES
Boulevard Félix Eboué 97000 BASSE-TERRE.
Un microfilmage est-il envisagé ou envisageable ?