G.H.C. Numéro 49 : Mai 1993 Page 801
QUESTIONS
93-58 LEGARDEUR de REPENTIGNY (Guadeloupe, 18°)
Je cherche des informations sur la descendance de Louis
Gaspard LEGARDEUR de REPENTIGNY qui épousa à Basse-Terre,
Martinique, en 1780, Madeleine Pauline Marguerite LE
PREVOST DUQUESNEL, fille d'Antoine et de Marie Madeleine
Gabrielle Rose GIRAUD du POYET. Ph. Renard
NDLR Le mariage eut bien lieu le 11 12 1780, mais à
Capesterre de Guadeloupe ! Louis Gaspard, lieutenant des
vaisseaux du roi, né à Québec le 10 7 1753, était fils de
Louis LE GARDEUR de REPENTIGNY et de Marie Madeleine Régis
CHAUSSEGROS de LERY. Son épouse avait été baptisée à
Capesterre le 10 3 1765. Voici ce que nous savons de leur
descendance :
1 Louis LE GARDEUR de REPENTIGNY, capitaine d'infanterie,
franc-maçon à Basse-Terre en 1805
o Capesterre 24 9 1781 b 15 5 1785
+ S.P.
2 Théodore LEGARDEUR de REPENTIGNY
o Capesterre 15 6 b 13 8 1786
+ Petit-Bourg 22 2 1822 S.P.
3 Antoine Camille LE GARDEUR de REPENTIGNY
o Tours ca 1789 + Petit-Bourg 1 4 1820
x Nicole Antoinette Aimée GANTHEAUME
bx Petit-Bourg 14 12 1824 Edme Jean Joseph MIGNARD
3.1 Antoinette LE GARDEUR de REPENTIGNY x BONFILS
3.2 Joséphine Lucrèce LE GARDEUR de REPENTIGNY x CLAVIER
o Petit-Bourg 16 11 1819
(Source : Registres de Guadeloupe et Intermédiaire des
Chercheurs et des Curieux 1961-1962, Steph)
93-59 ARTUS de SAILLY (Amiens, Martinique, Canada, 18°)
Je recherche l'ascendance de Louis ARTUS sieur de SAILLY
(o Amiens ou Paris ca 1625 + Montréal, Canada, 9 4 1668),
qui fut négociant avec son beau-frère Médéric BOURDUCEAU
avant 1660 en Martinique. Il avait épousé à Amiens le 12
10 1658 Anne Françoise BOURDUCEAU, fille de Médéric,
conseiller du roi, greffier des commissions extraordi-
naires en son conseil et de ? Ph. Renard
93-60 GUIZOT (St-Domingue, 18°)
Deux frères GUIZOT, originaires de Nîmes et Saint-Geniès-
de-Malgoirès (30) se sont fixés à St-Domingue : Paul
(1701-1785) y épousa Catherine RIDEAU, esclave d'origine
guinéenne, dont il eut Louis GUIZOT, né en 1740 et mort
guillotiné sous la Terreur le 15 prairial 1794; Louis
GUIZOT, frère de Paul, décédé en 1742 à St-Domingue où il
épousa Jeanne de NILLOT dont il eut Jacques Louis, décédé
en 1754 et qui fut en 1713 avocat au Parlement de
Bordeaux; la fille de ce dernier, Françoise, épousa
Philippe DELEVERRIER, conseiller au Conseil souverain du
Cap Français.
Ces renseignements sont parvenus jusqu'à nous par des
voies pas toujours très sûres et nous aimerions pouvoir
les vérifier. E. Coignard
NDLR La date de 1713 semble déjà incohérente avec les
autres éléments. Dans l'index de Moreau de St-Méry, un
GUIZOT-DESHOMMET, habitant du Cap, était un des
souscripteurs pour le théâtre en 1744 et un LE VERRIER
était un des premiers habitants du Trou. Si les GUIZOT
étaient bien du Nord de l'île, c'est le quartier dont les
archives ont le plus souffert de la révolte, ce qui ne
facilitera pas les vérifications. Par ailleurs, aucun de
ces noms n'apparaît dans la série Colonies E (personnel),
sauf un Michel Léonard LEVERRIER de BASMARAIS, sous-
lieutenant au régiment du Cap en 1787 (E285).
93-61 MARCORELLE (Nantes, St-Domingue, 18°)
Je suis à la recherche de tous documents sur Jean
MARCORELLE, dit "négociant nantais", père, le 25 1 1786
dans la paroisse St-Louis de St-Domingue, de Jean, dont la
mère, Gertrude, était femme de couleur. Le père et le fils
ont été déportés en France en l'an IX. Le fils, dont je
connais la descendance, a eu besoin pour se marier d'un
acte de notoriété pour sa naissance, acte fait le 16 9
1811. Le père était alors décédé (1801/1811) et je ne sais
rien de ses origines. Au mariage du fils, le 20 10 1811 à
Moëze (Charente-Maritime), il est dit "fils naturel de feu
Jean MARCOREL, négociant, et de feu Gertrude, femme de
couleur".
Je ne sais pas où et quand le père a embarqué pour St-
Domingue (en principe ni à Bordeaux ni à Nantes), ni où et
quand père et fils ont débarqué en France.
La famille MARCORELLE (orthographe variable) est connue à
Nantes mais il n'y a pas de Jean. Seul un Jean-Baptiste
est né à St-Nicolas de Nantes, le 8 11 1731, fils
d'Etienne, négociant ou armateur, mais rien ne permet
d'établir le lien avec celui que je cherche.
Un NN MARCORELLE, armateur à Nantes, né vers 1750, aurait
armé pour la traite le navire "La Thémis" (capitaine
Nicolas BERTHOMMé), de 300 tonneaux, 45 hommes d'équipage
(dont 8 morts durant la campagne), parti le 10 4 1783 pour
l'Ile de France et le Cap de Bonne Espérance et revenu à
Nantes le 25 10 1785 (source 178317 Jean Mettas). Un Jean
aurait-il fait le voyage aller sur ce bateau ? Je n'ai pas
les moyens de vérifier. M. Verré
NDLR Ecartez la dernière piste : ce n'est vraiment pas le
même secteur géographique !
Dans "Les réfugiés des Antilles à Nantes (voir la réponse
à la question BAILLE 93-50), il n'y a qu'Antoine
MARCORELLES, sans doute né à Nantes vers 1742, qui avait
formé une maison de commerce à Léogane dont il était
créancier, était intéressé dans une caféière et proprié-
taire de la moitié d'une sucrerie au Grand-Boucaud. Mais
il était marié en 1779 à Nantes où il demeurait avec sa
femme et leurs quatre enfants (Archives départementales de
Nantes, P 117; formulaire an VIII).
Il y a à St-Domingue 5 paroisses sous le vocable de St-
Louis... Mais ce n'est pas le patron de la paroisse de
Léogane. Quant au Grand-Boucan, c'est un nom de canton qui
apparaît dans 4 quartiers dont le seul à avoir pour nom de
paroisse "St-Louis" est Mirebalais.
93-62 Photographes en Guadeloupe (19°-20)
Nous avons hérité d'un lot de photos de famille que nous
nous efforçons de dater (fin du siècle dernier et toutes
premières années du XXe).
Voici les noms des photographes-portraitistes relevés au
verso : qui pourrait donner les dates extrêmes de leur
activité ? Cela serait utile à plusieurs d'entre nous. Le
même travail pourrait être réalisé pour la Martinique et
la Guyane.
Eug. LAMOISSE, Pointe-à-Pitre, Guadeloupe
Em. BLANCHET, Basse-Terre, pour l'une et, pour une autre,
Pointe-à-Pitre et Basse-Terre, Guadeloupe
Chs. GIRAUD, Guadeloupe
COMON, Pointe-à-Pitre, Guadeloupe ("Photographie améri-
caine", pour l'une et, pour une autre, "Exposition de la
Basse-Terre 1887, mention honorable, Exposition de la
Pointe-à-Pitre 1888, médaille d'argent")
Ph. et B. Rossignol