G.H.C. Numéro 47 : Mars 1993 Page 771

RÉPONSES

Les LE BLOND apparaissent à Fort-Dauphin à partir de  1721 
(début  des registres 1705).  Ils venaient probablement de 
St-Louis du Quartier Morin où est née Marguerite NOGé  qui 
meurt, veuve de Pierre LE BLOND, le 2 5 1753, à 56 ans, et 
qui  est  inhumée le lendemain à  Fort-Dauphin.  Mais  les 
registres conservés du Morin ne commencent qu'en 1777.
                                       B. et Ph. Rossignol
92-240 BOUBÉE (St-Domingue, 18°)
Compléments à la réponse page 724 : Guillaume BOUBÉE (o ca 
1692  +  Bayonne  1777),  forgeron  chargé  des  pompes  à 
incendie  de  la ville,  était époux de Marie HILAIRE  (ou 
DILHAIRE). Dans l'acte de baptême de leur fils Jacques (18 
3 1731), il est mentionné sous le nom de BEAUBÉ mais signe 
BOUBÉE.  Son origine est inconnue. Son fils Pierre, chargé 
de  l'horloge  et  des pompes  à  incendie,  épouse  Marie 
DETCHEGOYEN le 1 juillet 1756.                  M. Douyrou
92-241 RAMBAUT et de LA ROCHE (St-Domingue, 18°)
En  réponse à Michel Rateau (p.  740),  je précise que  le 
second  mari de mon ancêtre Eliza de LA ROCHE,  connu  aux 
Etats-Unis sous le nom de Fagner Guilloy LA TOUCHE,  avait 
servi non pas dans l'armée mais dans la marine :  il était 
connu  sous le nom de LA TOUCHE-TREVILLE,  chef  d'escadre 
sous  les ordres du comte de GRASSE,  commandant "La Ville 
de  Paris".  Il était d'une noble  famille  martiniquaise. 
Naturalisé américain à Baltimore, son nom fut anglicisé en 
James  William  LA TOUCHE;  il est enterré  à  Petersburg, 
Virginie.
Quant aux LA ROCHE,  les Archives de la Charente m'ont dit 
que la famille LA ROCHEFOUCAULD, connue dès le IXe siècle, 
donnait  au long des siècles à un des fils de chaque géné- 
ration  le  nom "de LA ROCHE".  Mon  ancêtre  était  comte 
Guillaume de LA ROCHE et nous pensons que notre branche de 
cette  famille descend de la branche de ROYE/de ROUCY  des 
LA ROCHEFOUCAULD,  établie à St-Domingue au début du XVIIe 
siècle.  Je  souhaiterais avoir des informations sur cette 
branche.                                      B. M. McDade
NDLR (Ce qui précède est le résumé d'une lettre en anglais 
avec  pièces annexes).  Tout d'abord,  "Fagner Guilloy  LA 
TOUCHE",  d'après la photocopie du manuscrit que vous nous 
avez envoyée,  doit être lu "Jacques Guilloy LATOUCH",  ce 
qui  a  été  logiquement traduit en "James  William"  Nous 
sommes  au  regret  de vous dire par ailleurs  que  ce  LA 
TOUCHE n'a rien à voir avec LATOUCHE-TREVILLE,  dont voici 
une généalogie simplifiée (tirée de "Guillaume d'Orange et 
les origines des Antilles françaises" du Vicomte du Motey, 
1908) :
La  famille martiniquaise remonte à une famille parisienne 
LE  VASSOR,  de  trois frères,  arrivés en  Martinique  au 
milieu  du  XVIIIe siècle.  Un des frères  était  François 
Samuel  LE  VASSOR  de LA TOUCHE,  dont un fils  forma  le 
rameau LA TOUCHE TREVILLE. Un des fils de ce dernier fut :
1 Louis Charles LE VASSOR de LA TOUCHE de TREVILLE, 
  lieutenant général des armées navales
  o Lamentin (Martinique) 31 3 1710
  + Paris 14 4 1781
  ax 1744 Marie Rose Madeleine de SAINT-LEGIER de LA 
    SAUSSAYE
  bx 2 5 1752 Marie Louise Céleste de ROCHECHOUART
d'où quatre fils, morts sans postérité :
1a.1 Louis René Madeleine LE VASSOR de LA TOUCHE de 
  TREVILLE, connu comme "Amiral LA TOUCHE-TREVILLE"
  o Rochefort 3 6 1745 
  + en rade de Toulon (France) 20 8 1804, célibataire
1b.1 Louis Jean François, marquis de LA TOUCHE, mousque- 
  taire noir, chef d'escadron au régiment du roi
  o 25 6 1753 + 1802, célibataire
1b.2 Louis Charles, abbé de LA TOUCHE, vicaire général
  o 18 7 1754 + Bayeux 5 8 1780 
1b.3 Camille vicomte de LA TOUCHE, lieutenant des 
  vaisseaux du roi
  + 23 9 1788 (suite de blessures lors d'un combat naval 
    contre des pirates en Méditerranée)
  Vous  voyez qu'il n'y a là aucune place pour un  Jacques 
Guillaume naturalisé américain et mort aux Etats-Unis.  Il 
vous faudrait donc chercher ailleurs pour l'identifier. 
  Qui connaîtrait une branche des LA ROCHEFOUCAULD établie 
à St-Domingue ? 
92-242 LEVESQUE (Martinique, 18°)
On  trouve deux LEVESQUE à  Saint-Christophe,  d'après  le 
recensement  de  1671  :   Guillaume,   "vaccabond",  sans 
famille,  et Antoine,  habitant au quartier de Basse-Terre 
avec sa femme, Jeanne de LACROIX, ainsi que 4 enfants dont 
3  fils.  On  trouve  aussi  Adrien  AUVRAY,  habitant  au 
quartier  de  Cayonne avec sa femme,  Marie DUMONT,  et  5 
enfants dont une fille.
Il  est  probable qu'un des fils du premier  couple  était 
David LEVESQUE,  qui mourut à la Martinique et fut  inhumé 
au  Carbet le 25 9 1699,  et que la fille du second couple 
était la femme de ce David LEVESQUE.  Le fils de  ceux-ci, 
Vincent LEVESQUE,  est dit natif de St-Christophe dans son 
acte  de mariage au Carbet en 1724.  Ils ont aussi eu  une 
fille,  Jeanne,  baptisée  au Carbet le 20 4 1692 (âge non 
indiqué);  elle  épousa au Carbet,  le 7 6  1700,  Charles 
PAPIN.  
La  copie des registres du Carbet faite après 1775 et  qui 
se  trouve aujourd'hui à Aix contient de nombreuses fautes 
du  copiste.  C'est sans doute pour cette raison  qu'on  y 
trouve les variantes suivantes du nom de la femme de David 
LEVESQUE :  en avril 1692,  Marie AUFRAY ou AUFROY, en mai 
1692, Marie AUFFRRAY, en juin 1700, Marie FIEZ ou FREL, et 
en janvier 1724 Marie VIFFRÉ.       I. de Minvielle-Devaux
92-247 TAUREL (Martinique)
Jean  TAUREL,  de  Bergerac,  est parti à 28 ans  sur  "Le 
Mars", capitaine GERNAERT, pour St-Domingue, le 18 4 1783, 
comme  arquebusier :  de taille moyenne,  cheveu  châtain, 
"ancien catholique".  (Source : AD Gironde, 6/B/57; relevé 
par les "Amitiés généalogiques bordelaises").    M. Rateau 
93-4 LE JEUNE de MALHERBE (St-Domingue, 18°)
(suite  à la réponse en page 740) La généalogie donnée par 
Saint-Allais  (Nobiliaire universel de  France,  1872,  2e 
éd.,  IV  pp 162-171) n'indique aucune Charlotte ni  aucun 
François  LE JEUNE de MALHERBE.  En page 169,  Pierre III, 
époux  de Jeanne MAUVIF,  a  une  soeur,  Françoise,  dont 
l'auteur  ignore  la destinée :  pourrait-il  s'agir  d'un 
François ?                                       M. Rateau
93-5 LASSèGUE (Guadeloupe, St-Domingue, 18°)
Voir article "Les LASSèGUE et les BOISROND"
93-6 BOISROND (St-Domingue, 18°-19°)
Voir article "Les LASSèGUE et les BOISROND"
93-17 SAINT-AURET (La Désirade, 19°)
Voici des éléments d'ascendance de Paul SAINT-AURET  (tous 
les actes sont de la Désirade) :
1 Paul SAINT-AURET
  o 30 6 1836 
  x Silverine Fortunée SAINT-AURET, fille de Charles et 
     Louise RICOU




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