G.H.C. Numéro 47 : Mars 1993 Page 745
La famille du peintre jamaïquain Adolphe DUPERLY
3 Françoise RAUFORT
o Larcaÿe (sic = L'Arcahaye) (les registres commencent
en 1712; nous n'y avons trouvé que le mariage de sa
soeur Marguerite le 9 1 1713 avec Jean DORÉ, fils
d'Antoine et Catherine DEMOTIER, de ND des Vertus,
évêché de Périgueux)
+ 1753/
4-5 Jean VIOLEAU x Marguerite POIRIER
6 Jacques RAUFORT, habitant à l'Arcahaye
7 Marguerite GRIVELENS (ou GOBELLIN ou GOIBELIN ou
DESGOLLINS !)
Enfants de Pierre VIOLEAU et Françoise RAUFORT
1 Jacques VIOLEAU
o Petite Rivière de l'Artibonite 24 4 b 3 5 1723 p et m
Jacques et Marguerite Raufort
x St-Marc 4 2 1744 Marie Madeleine ROGER, 20 ans, fille
d'Alexandre et Marie PATURIN (sic)
2 Françoise VIOLEAU
o Petite Rivière de l'Artibonite 2 b 14 10 1725 p Pierre
Latanier m Marguerite Peniguet épouse du Sr Rivière
x St-Marc 16 1 1742 Michel GENDREAU, 26 ans, né à
Périgueux, fils de Michel et Marie Louise (sic)
3 Pierre VIOLEAU
b St-Marc 15 6 1728, 13 jours, p Pierre de Serre,
m Marguerite Raufort, veuve du Sr Doré, tous deux
habitants de l'Artibonite
4 Jean Baptiste VIOLEAU
o St-Marc 9 b 23 6 1730 p Alexandre Roger m Marie
Marguerite Labourée épouse du Sr Prugue, chirurgien
+ St-Marc 31 10 1784, 53 ans
x St-Marc 6 10 1753 Angélique ROGER veuve TASSIT, 23
ans, fille d'Alexandre et Marie PATUREAU (sic)
Ils légitiment à leur mariage "une fille de 6 mois point
baptisée encore" Le curé ne devait pas être content
car, au baptême de la petite Angélique (4 11 1753),
il rappelle qu'elle est "des illégitimes oeuvres de
Jean Baptiste VIOLEAU et d'Angélique ROGER veuve
TASSIT", que le père et la mère l'ont reconnue à la
célébration de leur mariage "et l'avouent encore ici
pour leur enfant, en présence de témoins qu'ils ont
appelés pour cela et pour suppléer au défaut de leur
signature, qu'ils ne savent faire ni l'un ni l'autre,
de ce par moi enquis"; parrain Pierre VIOLEAU,
marraine Françoise RAUFORT "qui ont aussi déclaré ne
savoir écrire ni signer". Angélique, veuve DAMIEN,
épousera à St-Marc, le 11 2 1786, Jacques MESTAYER
CHAUVELIèRE, fils de + François MESTAYER et de +
Scholastique Anne Vincente DESMÉ, natif de St-Jacques
de Chinon, diocèse de Tours, demeurant à St-Marc
depuis 9 ans.
5 Marie Madeleine VIOLEAU
o St-Marc 17 9 b 2 10 1735 p Grégoire Graillié m Marie
Madeleine Métivier épouse du Sr Chadaine
x St-Marc 19 6 1753 Jean Armand BOUILLY de NIRAY
6 Jean VIOLEAU
o St-Marc 28 2 b 20 3 1738 p Jean Fleuranceau,
chirurgien, m Françoise Violeau, soeur
7 René Charles VIOLEAU
o St-Marc 23 7 b 12 8 1741 p René Charles Chapelay,
m Marie Madeleine Fleuranceau
On peut signaler le mariage, en 1782 et 1783, de trois
VIOLEAU, quarterons, enfants illégitimes de Marie
GOSSELIN, mulâtresse. Nous ne savons pas qui est leur
père.
(1) Ces informations apparaissent dans l'acte de mariage
de leur fils en 1753. Cet acte a été retrouvé en
recherchant dans les tables décennales les actes de la
famille de l'épouse, VIOLEAU; en effet, au mariage, le
mari est appelé "le sieur Jean ARMAND", en faisant du
deuxième prénom le nom de famille. Il ne pouvait donc pas
apparaître dans les tables décennales, ni à BOUILLY, ni à
NIRAY, ni à DENIRAY, les trois noms sous lesquels les
actes de cette famille sont répertoriés. Cependant, dans
les signatures, collationnées, qui suivent l'acte de
mariage de 1753, on trouve bien F. DENIRAY, Jean ARMAND,
BOUILLY, comme s'il s'agissait de trois personnes diffé-
rentes. La mariée et sa mère ne savent pas signer
(2) Dans les actes collationnés qui concernent cette
famille, on trouve des orthographes très diverses. Mais
nous retenons celle des actes avec signatures originales.
(3) Saint-Marc et les Verrettes sont des paroisses
limitrophes. Moreau de St-Méry (II 865) indique "Les
mornes qui sont à l'orient de la ville (de St-Marc) et
qu'on nome le canton des Hauts de St-Marc, sont cultivés
en café, comme leur revers, qui dépend des Verrettes". Le
Tapion est le nom d'une montagne entre St-Marc et les
Verrettes, de la rivière qui en coule et du canton où
elles se trouvent (II 860 à 862). Habitant à la limite des
deux paroisses, il n'est pas étonnant que BOUILLY de NIRAY
et sa famille fassent baptiser leurs enfants tantôt dans
une paroisse tantôt dans l'autre.
(4) Les registres de St-Marc vont de 1719 à 1789 et ceux
des Verrettes de 1715 à 1788.
(5) Le Mont-Rouis ou Mont-Roui est un "canton très
considérable" de la paroisse de St-Marc, "qui avait ce nom
dès 1671" et qui "est subdivisé en trois portions dont une
appartient à St-Marc, une aux Verrettes et la troisième à
l'Arcahaye" (Moreau de St-Méry II 894).
Commentaire : Jean Armand BOUILLY de NIRAY, arrivé de
Chinon au milieu du XVIIIe siècle, s'est donc allié à des
familles anciennement établies dans la riche plaine de
l'Artibonite : Petite Rivière, Les Verrettes, St-Marc,
L'Arcahaie; ces familles sont arrivées au début du XVIIIe
siècle, de l'ouest de la France : évêché de Saintes,
d'Angoulême, Nantes, La Rochelle. Mais il s'agit de petits
habitants, demeurant "dans les hauteurs" ou de gens des
villes.
Les DESNOüES à Marie-Galante et en Guadeloupe
I Jean Baptiste DESNOüES, conseiller du roi, juge royal
civil et criminel à Sauveterre en Guyenne
+ 1747/1768
x Marie BOUDENAVE (! 1768) ou BOUDOUAIRE (! 1807), en
fait BOUDèRE (! GHC p. 616)
+ Saint-Brice 7 1 1747