G.H.C. Numéro 46 : Février 1993 Page 740

RÉPONSES

IV Jacques FOULQUES de CHALIGNÉ, receveur des droits de 
   Mgr l'Amiral et négociant à La Trinité
  o ca 1706
  x La Trinité (?) Marie Elisabeth CHATEAU fille de Jean, 
     maître en chirurgie (o ca 1698 + La Trinité 1 3 1767,
     69 ans), et Marie Elisabeth ROZIER (o ca 1705 + 
     La Trinité 16 2 1772, 67 ans)
     + La Trinité 28 8 1765
  plusieurs enfants, dont :
  1 Marie Elisabeth 
    o La Trinité
    x La Trinité 28 8 1766 Arnaud DUGAY, capitaine de 
       navire, fils de Dominique et Louise FORTON 
       demeurant à Bordeaux
       o Bordeaux
    d'où descendance DELOL, RICARD, etc.
  2 Adélaïde Josèphe
    o La Trinité 
    x La Trinité 6 2 1769 Jean TIFFENAUD, enseigne 
       d'infanterie fils de Jacques, négociant (o La 
       Trinité) et Jeanne FIONELA
       o Amsterdam (Hollande)
    + La Trinité 12 11 1770
  3 Paule Rachel
    o La Trinité
    x La Trinité 10 9 1770 Camule PARSON, demeurant à La 
       Trinité, fils de Robert, bourgeois, et Marie PIOC
       o Tireston (Angleterre)
                                               J.C. Ricard
92-226 Périgord, Antilles
Je  remercie vivement Chantal Cordiez pour ses  précieuses 
informations.
                                                 M. Rateau
92-238 JUCHEREAU (St-Domingue, 17°-18°)
L'ascendance de Joseph Charles JUCHEREAU est donné dans le 
"Dictionnaire  des familles canadiennes" de l'abbé Cyprien 
Tanguay. Vous la connaissez sans doute.
                                                 M. Rateau
92-241 RAMBAUT et de La ROCHE (St-Domingue, 18°)
Aucun FAGNER ni GUILLOY ni de La TOUCHE n'apparaît dans le 
"Dictionnaire  des  officiers de l'Armée  royale  qui  ont 
combattu   aux   Etats-Unis"  du  capitaine   (aujourd'hui 
commandant et responsable de la section Armée de Terre aux 
Archives  militaires au SHAT de  Vincennes)  G.  Bodinier, 
château  de  Vincennes,  1982;  pas  plus  que  dans  "Les 
officiers  de l'armée royale" du même  auteur,  Vincennes, 
1983, ni dans "Les français sous les treize étoiles (1775-
1783)" Macon/Paris, 1935, du commandant André Lasseray. 
                                                 M. Rateau
92-247 TAUREL (Martinique)
Le Minitel indiquant plusieurs porteurs de ce nom au Gros-
Morne,  c'est par cette commune que nous avons commencé la 
recherche et trouvé ce qui suit :
Laurent TAUREL,  nègre de 31 ans, né au Gros Morne, culti- 
vateur à la Trinité,  esclave du Sr Bonneville  Bonneterre 
fils, est déclaré libre le 15 mai 1843 et la transcription 
est faite à la Trinité le 9 juin. 
Le 17 septembre 1853, alors âgé de 41 ans, il se reconnaît 
père,  au  Gros-Morne où il est cultivateur,  de Rose,  16 
ans,  Rémy, 15 ans et Donatien LENTHALY, 6 ans, enfants de 
Clarice LENTHALY, 36 ans, cultivatrice au Gros-Morne, tous 
nés  à La Trinité où ils ont été inscrits sur le  registre 
d'individualité le 14 du même mois.
Deux  jours après,  le 19 septembre,  il épouse Marie Luce 
MARTEL,  35  ans (d'après son acte d'individualité  du  27 
janvier 1849 au Gros-Morne), fille majeure et naturelle de 
Louise  MARTEL,  60 ans,  cultivatrice.  Lui est dit  fils 
majeur  et  naturel de demoiselle Angèle RIVOLY,  60  ans, 
sans profession.
Aucun de ces actes n'indique pourquoi le nom  patronymique 
TAUREL  lui  a  été attribué.  Nous n'avons  pas  retrouvé  
d'acte antérieur avec ce nom.  Sur l'attribution des noms, 
voir l'article de Léo Elisabeth p.  556 :  l'ordonnance de 
1836  interdisait  de prendre le nom  d'un  blanc;  aucune 
famille  de  ce  nom n'existait donc  à  la  Martinique  à 
l'époque.
                                       B. et Ph. Rossignol
92-247 TAUREL (Martinique)
Il  existe  des TAUREL en Périgord.  Le  questionneur  les 
connaît-il ?
                                                 M. Rateau
93-4 LE JEUNE de MALHERBE (St-Domingue, 18°)
Il  faut peut-être chercher dans la généalogie LE JEUNE de 
LA TALVASSERIE qui figure dans la biographie de l'officier 
Alexandre Guy Charles de LAVAU (o Machecoul, 44, 1 11 1789 
+ Meslay,  41,  7 2 1869), fils d'Alexandre Guy Pierre  et 
de  Charlotte  LE JEUNE de LA  TALVASSERIE,  et  frère  du 
préfet de police Guy Louis Jean Baptiste de LAVAU. 
                                               P. Baudrier
NDLR  Nous envoyons directement au questionneur la  lettre 
de   Pierre  Baudrier  qui  donne  plusieurs   références. 
Signalons  qu'il existe à la Martinique au  XVIIIe  siècle 
une  branche des LE JEUNE de MALHERBE,  issue de  Jacques, 
officier  des troupes réglées,  et de Marie Anne  DELUYNES 
DEVALLONIèRES (réf. "Les officiers du Conseil souverain de 
la  Martinique" d'Emile Hayot,  Mémoire de la  Soc.  Hist. 
Martinique  1964).   Eugène  et  Raymond  Bruneau-Latouche 
indiquent  dans la "Généalogie LE CURIEUX"  (CGHIA,  1990) 
que  la  famille LEJEUNE fit enregistrer  ses  lettres  de 
noblesse  par le Conseil souverain de la Martinique le 4 5 
1786 et qu'elle remonte à Michel LEJEUNE,  fils de Pierre, 
écuyer  x 7 7 1462 Loyse MALHERBE fille de  Jehan,  écuyer 
seigneur de POILLE, et de Jacquette de POILLE, demeurant à 
Marsan.  Leur lointain descendant, Pierre LEJEUNE sieur de 
LA VINCENDIèRE (o St-Pierre de Lorouer diocèse du Mans 6 4 
1654) demeurant à Nantes (St-Nicolas),  x Jeanne de MAUVIF 
(+ 1731/) d'où deux fils passés aux îles : Jean LEJEUNE de 
LA  TALVASSERIE,  à St-Domingue,  et Jacques LEJEUNE de LA 
MOTHE à St-Pierre de la Martinique.
93-12 HEBERT (Guadeloupe, 17°)
Suite à la remarque en NDLR : la page de GHC où il est dit 
que les HEBERT étaient de Dieppe est 678 (91-26) J. Bonnet
NDLR Dans les papiers de l'abbé Le Ber, sur le notariat de 
Dieppe, apparaît plusieurs fois le nom HEBERT, mais pas le 
prénom de Nicolas.
En  1671 en Guadeloupe,  un Nicolas HEBERT est recensé  au 
quartier de Trois Rivières,  Dos d'Ane,  Grande Anse, donc 
pas le même qu'en 1664, avec trois garçons.
Il  y  a d'autres HEBERT en 1664 et 1671 :  c'est  un  nom 
assez courant.




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