G.H.C. Numéro 45 : Janvier 1993 Page 711
ASSEMBLÉES GÉNÉRALES 1992
J'ajouterai un mot en mon nom personnel :
Compte tenu de la dignité attachée à la fonction de
trésorier-intendant de GHC, le mandat de son titulaire ne
saurait être qu'un septennat. Votre trésorier mettra donc
un terme à son activité le 31 décembre 1995, date qui en
constituera ipso facto le terminus ad quem.
Le président reprend alors la parole pour souhaiter que
d'ici 1995, un candidat au poste important de trésorier se
déclare.
VOTES ET RÉÉLECTIONS
Avant de parler de 1992, je vous demanderai
d'approuver le rapport moral et le rapport financier de
l'année 1991 (Approuvé à l'unanimité). Je vous remercie de
votre confiance.
Un autre point à aborder est la réélection des
membres du bureau de l'Association. Bien qu'il n'y ait eu
aucune candidature, je demanderai si quelqu'un se propose
(Aucune proposition).
Soumis à réélection : Mmes Marily Gouyé-Pétrélluzzi et
Bernadette Rossignol, MM Pierre Bardin et Philippe
Rossignol.
Intervention de l'intendant : vous savez combien ces
personnes, malgré un certain nombre d'ennuis personnels
plus ou moins graves, ont assuré le service de notre
Association sans compter leur temps, leur dévouement et
leurs finances. Je vous les recommande donc chaudement
(rires). Vote : réélus à l'unanimité.
ACTIONS 1992 ET PERSPECTIVES 1993
Cette année n'a pas vu d'action particulière de
promotions de notre Association mais le réseau d'adhérents
a bien fonctionné. Les relations avec les Services
d'Archives sont bonnes, bien que, pour certaines, elles
soient assez épisodiques.
La Fédération Française de Généalogie, dont je suis
un des administrateurs, a entrepris d'améliorer ses
publications et de proposer au public l'abonnement au
Flash Fédération ainsi qu'à la Vie généalogique.
L'année 1993 verra un nouveau Congrès, à Vichy,
auquel nous participerons en ayant un stand commun avec la
Réunion et la Nouvelle-Calédonie.
Un colloque Généalogie-Archives est prévu et vous
pouvez nous communiquer les sujets d'intérêt général que
vous souhaiteriez voir abordés.
Nous avons toujours de bonnes relations avec un
certain nombre d'Associations, maintenant une vingtaine,
tant en France qu'à l'étranger, parmi lesquelles deux
Associations de familles : les GESTAT et les MAUDET.
Mais l'action principale reste le bulletin et je cède
la parole pour cela à la secrétaire.
COMPTE RENDU DE LA SECRÉTAIRE
Cette année 1992, pour diverses raisons, familiales
et professionnelles, j'ai beaucoup moins de temps dispo-
nible et, en particulier, depuis juillet, très peu de
temps à passer en archives : absente de Paris pendant deux
mois cet été, je n'ai plus, depuis la rentrée scolaire,
qu'une seule journée libre en semaine sur laquelle je ne
peux dégager, au mieux, que deux ou trois heures en
archives.
Par ailleurs, nous avons dû abandonner le projet de
conférence pour le Congrès de Vichy "Quand les Antillais
prenaient les eaux", par manque de temps pour compulser
les fonds d'archives nécessaires, et nous l'avons
transformé en "Réfugiés des Antilles en France au début du
XIXe siècle", sujet sur lequel nous avons déjà une docu-
mentation importante. Mais il faut, bien sûr, des
recherches complémentaires en archives : mon temps dispo-
nible du premier trimestre 1993 sera donc consacré princi-
palement à la préparation de cette conférence.
La conséquence de ces deux contraintes est que je ne
fais plus que très peu de recherches pour répondre aux
questions des lecteurs; les réponses, directes en NDLR ou
différées, viennent essentiellement de ce que nous avons
déjà en fichiers. La seule exception concerne des
chercheurs éloignés de France et qui, eux-mêmes, donnent
beaucoup de réponses, coopérations ou trouvailles. Pour
ceux-là, nous faisons un effort particulier. De même pour
quelques questions qui, pour une raison ou une autre, nous
intéressent.
Mais, heureusement, l'association est l'affaire de
tous et beaucoup de membres répondent aux questions
posées, ou donnent informations et articles, en parti-
culier pour St-Domingue, Haïti; moins pour la Guadeloupe
et la Martinique; presque pas pour la Guyane. Et pourtant
nous savons que plusieurs ont accumulé au cours d'années
de recherches une masse de documentation, qui dort en
attendant une publication alors qu'une partie pourrait
servir à tous, sans pour autant déflorer le sujet, sans
compter que la coopération entre les lecteurs pourrait
apporter des éléments complémentaires et inconnus.
N'oublions pas que tout ce qui est publié ne sera pas
perdu.
Quelques prières à ceux qui nous écrivent :
- certains reposent la même question quelques mois plus
tard, sans dire qu'elle est déjà passée dans le bulletin.
Soit ils ne lisent pas le bulletin et n'ont pas vu que la
question a été publiée, soit ils espèrent ainsi obtenir
une réponse qu'ils n'ont pas eu la première fois. Parfois,
je ne m'en rends compte qu'après republication mais, en
général, en tapant la question, je me souviens vaguement
l'avoir déjà tapée; il me faut alors perdre plusieurs
minutes à consulter d'abord l'index des années précédentes
puis à feuilleter les numéros de l'année en cours. Je
modifie alors la question que j'ai déjà tapée en rappelant
la page antérieure ou en la transformant en "réponse"
s'il y a des précisions complémentaires du questionneur ou
encore j'efface simplement ce que je viens de taper. Mais
il faut bien prendre conscience du fait qu'on ne pourra
jamais répondre à certaines questions. Les reposer ne sert
pas à grand-chose... La généalogie est une école de
patience.
- en rédigeant un article, pensez toujours que les
lecteurs, ou du moins la majeure partie d'entre eux, ne
connaissent rien du sujet qui est, à vos yeux, "bien connu
de tous". "Tous", ce n'est jamais qu'un cercle très
restreint de personnes. C'est là un point de vue tiré
d'une longue expérience dans l'enseignement : se rappeler