G.H.C. Numéro 44 : Décembre 1992 Page 703
La Guadeloupe à l'ordre du jour de la Convention
Personnes citées dans l'acte
La FARE. Commande par intérim la station navale des îles
du Vent en 1788, commande "La Perdrix" qui part le 1 3
1789 de Rochefort pour la Martinique, puis "La Didon" qui
par de Brest le 5 2 1791 pour la Martinique. Cette frégate
coule en 1792 à l'entrée dans le port de Pointe-à-Pitre.
Emigré en 1792, il est maréchal de camp dans l'armée de
CONDé le 16 9 1797, admis à la retraite avec brevet de
contre amiral le 16 9 1797 et meurt en mars 1817. Il était
chevalier de Malte.
Philibert François ROUXEL de BLANCHELANDE, gouverneur de
St-Domingue depuis la fin de 1790, en remplacement du
gouverneur de PEINIER parti pour la France.
Jean-Baptiste de LACOSTE, ministre de la marine du 15
mars au 21 juillet 1792.
Au 1er mars 1790, la station navale des îles du Vent, à
Fort-Royal, se composait de :
"La Ferme", vaisseau, 478 hommes (de RIVIèRE),
"La Didon", flûte, 123 hommes (de VILLEVIEILLE, capitaine
de vaisseau),
"La Calypso", flûte, 177 hommes (MALLEVAULT, lieutenant de
vaisseau),
"Le Maréchal de Castries", corvette, 112 hommes (DACHé,
lieutenant de vaisseau),
"La Perdrix", corvette, 103 hommes (DUVAL, lieutenant de
vaisseau),
"Le Ballon", aviso, 16 hommes (ROBERT de ROUGEMONT).
Sources :
- "Etre patriote sous les tropiques" Anne Pérotin-Dumon
Société d'Histoire de la Guadeloupe, 1985
- Sources de l'histoire des Antilles... (M.A. Ménier, AN)
- Histoire de la Guadeloupe de Lacour
- Inventaire de Colonies C/8 (Archives nationales)
- Registres paroissiaux
- Communication de M. Fournier-Laroque et dossier Colonies
E362 pour BONNIER.
- notice MALLEVAULT dans le "Dictionnaire des familles du
Poitou" de Beauchet-Filleau, communiqué par A. Gallet de
Saint-Aurin
- Dossiers Marine C/7/193 (MALLEVAULT), 238 (VILLEVIELLE),
277 (RIVIèRE) et fiches Marine C/1.
- "Jean-Baptiste de LACOSTE, ministre de la Marine" par
J. d'Arjuzon et Ch. Blanc (GHC p. 284)
Tremblement de terre à la Martinique
Des lettres de nos ports portent que l'on y apprend
de la Martinique que trois secousses de tremblements de
terre ont alarmé cette isle et fait crouler quelques
maisons à St-Pierre. Le Morne Vauclain, dit-on, a disparu
et il n'y a plus à sa place qu'un gouffre de 600 toises de
long, qui jette de temps en temps des flammes.
Journal général de France, samedi 29 septembre 1787
BN, communiqué par Pierre Bardin
NDLR Aucune allusion à ce tremblement de terre dans la
correspondance des gouverneurs (C/8) pour l'année 1787...
TROUVAILLES
de Pierre Bardin Gazette de France 20 avril 1787 (*)
Annonce du décès à Paris, le 8 avril, d'Achille de COCHARD
marquis de CHASTENOYE, chevalier de St-Louis, ancien
gouverneur du Cap Français.
(*) BN Micr. M 197.
de Pierre Baudrier : dans les Archives parlementaires
Transport à Sainte-Lucie de "41 hommes de couleur" marti-
niquais déportés au Sénégal. Ils avaient contracté un
emprunt pour payer leur voyage de retour aux Antilles
auprès de la "maison VALANTIN"; un procès s'en était
suivi. Le Conseil d'Etat s'était prononcé avant la Chambre
des Pairs. C'est dire la documentation imprimée ou manus-
crite dont on doit disposer sur une question certainement
très révélatrice d'une époque.
Archives parlementaires de 1787 à 1860, deuxième série
(1800 à 1860), tome XLIX du 9 12 1826 au 26 2 1827, Paris,
P. Dupont, 1881, pp. 170 et ss.
de Chantal Cordiez : Antillais à Marseille (St-Martin)
- 9 8 1763, mariage de Pierre Arnaud SALLES, docteur en
médecine en l'isle de la Martinique, fils de feu Arnaud et
de Marie Françoise QUESTEL, résidant à Marseille depuis
quatre mois et avant à La Ciotat (consentement de sa mère
devant Mes Roger et Chambon, à la Martinique, le 6 5) et
de Magdeleine Polyxène HONNORé, d'Aix, fille de feu
Pierre, avocat, et de feu Françoise REYNAUD.
- 22 10 1765, mariage de Charles François SALLES, officier
d'infanterie du Fort-St-Pierre, majeur, frère du
précédent (consentement de la mère devant Mes Saumier et
Leblanc à la Martinique le 17 5) et Marie Elisabeth Emilie
MOREAU, de la Grenade, fille mineure de feu François et
Rose AUTOYER, mère et tutrice, résidant à Marseille depuis
un an environ.
- 22 5 1768, mariage de Jean-Baptiste Guillaume ROUX,
marchand parfumeur, fils de Guillaume et Elisabeth ROCAVI,
avec Marie Anne BOUCHAUD LA MOTTE, du Fort-St-Pierre,
fille de feu Jean-Baptiste et de feu Luce VOISIN, veuve
d'Henry Balthazar DUPRAT.
(AD Marseille, 201 E 482, 484, 487)
de Jean-Marie Loré : Un Moulinois rentre chez lui
Congé absolu accordé par Joseph Hyacinthe de RIGAUD
marquis de VAUDREUIL, le 27 9 1755 au Port-au-Prince, à
François GILLET dit Belle-Rose, soldat de la compagnie de
du Payre, fils de Jean et Catherine PRO, natif de Moulins
en Bourbonnais, 22 ans, 5 pieds 1 pouce, cheveux et
sourcils noirs, visage ovale, yeux jaunes (!), né (sic)
long et large par le bout, bouche grande, une cicatrice
sur la tempe gauche, barbe brune, cordonnier engagé à
Paris. Ce congé pour passer en France lui est donné en
raison d'une maladie scorbutique dont il est attaqué
depuis deux ans.