G.H.C. Numéro 43 : Novembre 1992 Page 683

COOPERATION

de Claude Florentin : Les LITTéE (page 573)

Il est dit de Michel LITTéE dit AMELIN (1.1) :
ax /1784 NN THYRUS de PAUTRIZEL,  de Guadeloupe,  fille de 
  Jean Baptiste et Julie COQUILLE
bx /1798 Rose de La HOUSSAYE
     Or je note, sauf erreur de ma part, que :
Jean Baptiste Gabriel THYRUS de PAUTRIZEL
o Trois-Rivières 1 b 16 12 1731
ax Madeleine Angélique THILORIER, o Ile de Ré
   d'où plusieurs enfants entre 1754 et 1779
bx Trois-Rivières 24 4 1780 Marie Louise Julie COQUILLE, 
   sa cousine germaine
   o T.-R. 9 b 19 9 1747 + T.-R. 27 10 1786, 39 ans
   d'où (seul fils connu) :
   1 Jean Anne Léon o T.-R. 11 b 21 4 1782 
  Il semble donc impossible qu'ils aient eu une fille  née 
après 1780 et qui aurait épousé Michel LITTéE avant 1784 ! 
S'agirait-il d'une fille du premier lit ?
NDLR La généalogie LITTéE publiée par Henri de Frémont (cf 
GHC p. 573, NDLR) dit que Michel AMELIN LITTéE serait mort 
en 1817 après avoir été marié deux fois :
"avec une demoiselle PAUTRIZEL, de la Guadeloupe", d'où un 
fils unique, Jean-Baptiste (1784-1840) ax Luce DELAUNAY
bx Désirée LAHOUSSAYE DUVIGNY ou DURIVAGE, d'où 9 enfants, 
dont Louis Antoine Robert dit Ludovic, l'aîné, o ca 1798. 
Sur  les  10 enfants du premier mariage de  Jean  Baptiste 
Gabriel avec Madeleine Angélique THILORIER il y a 7 filles 
dont une mariée en 1773,  quatre mortes jeunes,  une morte 
en 1827.  Reste Claire Françoise Angélique,  née en 1768 à 
Trois-Rivières,  au sort inconnu, qui pourrait convenir... 
(informations de Jacques Esquevin).

de John Bosher, transmis par Anne Perotin-Dumon :
Les GARBUSAT (ODET de CAMPRY et GAALON, p. 525)

Aux AD de Charente-Maritime :  Me Savin (La Rochelle,  9 8 
1668)  Augustin  GARBUSAT (et non GARBUZAL),  marchand  de 
Lyon,  est  sur le point d'embarquer sur  le  St-Jean,  de 
Bayonne, capitaine Raymond HELGER (HELYGER ?), pour voyage 
à  la  Guadeloupe.   Un  nommé  Siméon  BAUDRY,   20  ans, 
tonnelier,  voyagera  avec lui.  Cette liasse de Me  Savin 
contient  d'autres  actes sur cette  expédition.  Augustin 
GARBUSAT  était toujours en Guadeloupe en  1674.  J'ajoute 
que les actes de Me Savin sont d'une écriture exécrable !
Me  L.R.  Gariteau  (3 E 2074) :  en 1701,  il y avait  un 
Augustin  GARBUSAT  au Conseil  Supérieur  de  Guadeloupe, 
apparenté  aux familles LE BLOND et COTTEVAL (je n'ai  pas 
pris note des actes).   

d'Albert Collineau de Montaguère : COLLINEAU de MONTAGUèRE 
                     (p. 222 et 624)

Suite à l'information donnée dans GHC p.  624,  j'ai écrit 
aux  archives départementales et municipales de Nantes  et 
les premières m'ont répondu que Marie Hippolyte  COLLINEAU 
de  MONTAGUèRE est né le 9 5 1828,  d'Hippolyte,  29  ans, 
propriétaire,  et  Marie  Victoire Eloïse DUJON,  32  ans, 
dom.  à Nantes. Tém. : Théophile COLLINEAU, propriétaire à 
Chatellrault (sic) et Atys POUPONNEAU, avoué à Nantes.
Quel  lecteur de GHC pourrait vérifier si on ne trouve pas 
le mariage des parents à Nantes avant 1828 ou,  peut-être, 
à Châtellerault (Vienne) ?    


Photocopie d'un court article de Jacques Ameil (source non 
indiquée)  sur  Index Bio-bibliographicus Notorum  hominum 
(voir  GHC p.  667),  qui précise que  l'auteur,  Allemand 
d'Osnabruck,  s'appelle  Jean-Pierre Lobies et que les  52 
volumes parus sont consultables,  pour les Parisiens, dans 
la salle des catalogues de la Bibliothèque nationale, à la 
rubrique "Biographies 9",  et au Centre Pompidou,  sous la 
cote 041-IND.


de  Francis  James Dallett  :  Registres  de  St.  Peter's 
            Church, New York  (p. 491 et 598)

     Il  est  regrettable que tant de sources  américaines 
pour les recherches généalogiques soient presque inconnues 
en France.  Un microflim des registres paroissiaux de  St. 
Peter's  Church,  New York City,  est déposé à la New York 
Genealogical et Biographical Society, 122 East 58th Street, 
New York, NY 10022, tel (212) 755-8532. Contenu : baptêmes 
et  naissances de 1787 à 1908 et mariages de 1789 à  1908. 
  Les  sépultures n'ont pas été microfilmées,  alors qu'un 
certain nombre doit exister à l'église.
     De plus,  les baptêmes et naissances les plus anciens 
ont été imprimés deux fois, à chaque fois par des éditeurs 
peu  familiers  de la langue française  et  ignorants  des 
termes et de la calligraphie de l'époque, ce qui est cause 
de  beaucoup d'erreurs,  erreurs différentes dans les deux 
versions.  Les  deux sont traduits en anglais à partir  du 
latin et, parfois, du français :
- Baptêmes  et  naissances (l'un ou l'autre apparaît  dans 
les  registres  originaux) 1787-1801,  in  "United  States 
Catholic  Historical  Society,   Historical  Records   and 
Studies"  tome I pp 97-107,  387-399;  tome  II,  première 
partie pp 148-162,  deuxième partie pp 454-463;  tome III, 
première partie pp 217-225, deuxième partie pp 506-515.
- Baptêmes  et naissances 1787-1800 in "National  Genealo- 
gical Society Quaterly",  mars 1980,  tome 68, n° 1 pp 21-
30;  juin 1980, tome 68, n° 2, pp 129-136; septembre 1980, 
tome 68, n° 3, pp 203-212. 

     De la même façon, et avec le même problème de mots et 
noms mal lus,  beaucoup de registres d'églises catholiques 
de  Philadelphie ont été imprimés il y a plusieurs  années 
dans  la  série  dite "Records of  the  American  Catholic 
Historical  Society"  (organisme  différent  de  l'"United 
States  Catholic Historical Society" mentionnée plus  haut 
et  aujourd'hui disparu).  l'"American Catholic Historical 
Society"  et sa revue "Records" existent encore  à  Phila- 
delphie. Je vous en enverrai plus tard la bibliographie.

     Enfin,  il  y a un livre récent sur une partie de ces 
registres :  "Catholic Trails West,  The Founding Catholic 
Families   of   Pennsylvania"   (Baltimore,   Genealogical 
Publishing Co.,  Inc.,  1988), tome I, par Edmund Adams et 
Barbara Brady O'Keefe.  Il comprend seulement les baptêmes 
de 1733 (erreur :  ils commencent en 1758) à 1800,  à  St. 
Joseph's  Church,  la  première paroisse catholique de  la 
ville.  Les  trois  autres églises catholiques  du  XVIIIe 
siècle,  Holy Trinity,  St.  Mary's et St. Augustine's, ne 
figurent  pas dans ce livre.  Il est regrettable  que  les 
éditeurs  de  ce  livre,  qui  est en fait  la  copie  des 
extraits  imprimés dans les "Records" d'ACHS,  aient  fait 
encore d'innombrables erreurs dans chaque page.    




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