G.H.C. Numéro 42 : Octobre 1992 Page 680
REPONSES
Autre piste : à Fort-Royal, le décès, le 7 4 1772, de
Frédéric Marie de KEARNEY, 16 ans, natif de la paroisse,
fils de feu M. de K., écuyer, et de Véronique Catherine de
RAMPONT, demeurant au Fort-Royal
Y.J. du Breuil, B. et Ph. Rossignol
92-196 de LOPPINOT (St-Domingue)
Je ne sais rien de Charles Joseph de LOPPINOT ni de son
ascendance. En revanche, je connais l'ascendance de son
épouse, que voici :
I Pierre CHAUVIN, fils de René et Catherine AVARD
o St-Vion (?) ou Solesmes (France) ca 1631
+ Montréal (Canada) 4 8 1699
x Montréal 16 9 1658 Marthe HAUTREUX, fille de René et
Françoise LACHAUMERLIER
o Noyen-sur-Sarthe (St-Germain) ca 1636
+ St-François de l'Ile-Jésus (Canada) 25 2 1714
II Barbe Thérèse CHAUVIN
b Montréal 15 10 1665 + Louisiane (?) /1737
x Boucheville (Canada) 20 5 1687 Ignace HUBERT dit
LACROIX, fils de Nicolas et Marguerite LANDREAU
b Montréal 14 8 1656 + Louisiane (?) /1737
III Jacques HUBERT dit LACROIX (BELLAIRE)
b Montréal 16 11 1698 + ?
x La Nouvelle-Orléans (Louisiane) 5 4 1728 Marie
Catherine NEVEU, fille de Jacques et Michelle CHAUVIN
b St-François de l'Ile-Jésus 22 6 1706
ax Etienne ROY de VILLERé
IV Catherine HUBERT de BELLAIRE (le 2° nom, en Louisiane)
o Tchapitoulas (Louisiane) (?)
+ La Nouvelle-Orléans 1791/
x La Nouvelle-Orléans 7 2 1744 Charles Guy FAVRE d'AUNOY
fils de Claude Jean et Adrienne Charlotte MICHEL
o Paris, St-Etienne du Mont (?)
+ La Nouvelle-Orléans (?)
V Cécile Catherine FAVRE d'AUNOY
o La Nouvelle-Orléans (?)
+ La Nouvelle-Orléans ou St-Domingue (?)
x La Nouvelle-Orléans 30 10 1768 Charles Joseph de
LOPPINOT, fils de ?, o ?, + ?
VI Claude Charles Joseph de LOPPINOT
o Port-au-Prince (St-Domingue) 29 10 1788
Sources :
- Dictionnaire généalogique des familles du Québec René
Jetté
- Les CHAUVIN en Louisiane Ernest Monty
Ph. Renard
NDLR L'index de la "Description de St-Domingue" de Moreau
de Saint-Méry indique :
Charles Joseph LOPPINOT de BEAUPORT, né en 1738, cadet à
l'Ile-Royale (1747), enseigne (1758), passa à la Louisiane
(1763), capitaine (1769), major (1770), chevalier de St-
Louis (1777), major au Port-de-Paix (1779), lieutenant-
colonel (1782), lieutenant de roi au Port-au-Prince (1784)
(COL E290). Vous vous retrouvez donc au Canada. Consultez
aussi les dossiers LOPPINOT dans E290, comme conseillé en
page 645.
92-199 MELOT (Antilles, 17°)
Il est très difficile de répondre à une question aussi
vague mais nous pouvons signaler que ce nom ne figure pas
dans une liste de protestants que nous avait communiquée
M. Gérard Lafleur et concernant les îles suivantes :
Guadeloupe, Martinique, Marie Galante, St Christophe (St
Kitts française) et Ste Croix.
Par contre une mention intéressante concernant l'île de la
Tortue dans "Les engagés pour les Antilles" de G. Debien,
Revue d'Histoire des Colonies, tome XXXVIII, pages 150 :
"L'entreprise la plus active (pour la Tortue) est sans
contredit celle des familles LESELLIER, LASTIER et MELOT,
associés. Daniel Lesellier et son beau-frère Pierre
Lastier sont installés à la Tortue dès 1640. Judith Melot,
femme de Daniel Lesellier, est restée à La Rochelle,
prudemment séparée de biens de son mari pour rendre plus
faciles les opérations commerciales (la pratique était
courante entre époux faisant du commerce). Avec son frère
Pierre MELOT, elle va fournir en main-d'oeuvre les planta-
tions de la famille,et permettre sans doute à ses associés
de la Tortue de tenir une affaire de courtiers en engagés.
En janvier 1641, Pierre Melot recrute un homme; sa soeur
en engage vingt du 4 janvier au 29 mars 1642, pour
lesquelles elle retient passage sur "les étoiles" en mars,
et sur "La Charité" de Flessingue, capitaine Corneille
ALLARD. A cette date les embarquements directs pour La
Tortue doivent être rares. Ces engagés sont dirigés sur
Saint Christophe, où ils attendent leur transbordement. En
avril et en mai 1643 Pierre Melot fait encore embarquer
sept hommes, puis trois. La Tortue recevra ainsi en cinq
ans soixante-sept engagés par La Rochelle, apparemment
tous protestants."
Bien que les références ne soient pas données il s'agit
très probablement des minutes de notaires de La Rochelle
et plus particulièrement de l'étude de Me Moreau.
Relevons au passage que PETERSON signifie littéralement
"fils de Pierre" et que votre ancêtre pourrait avoir pris
de deuxième nom pour se distinguer d'autres MELOT, cousins
ou non.
Pour éclaircir la question voici quelques suggestions :
Préciser la date d'arrivée aux U.S.A.
Etudier l'environnement du premier arrivé : relations
humaines (prénoms des enfants, noms des parrains et
marraines etc.) et relations géographiques (les
protestants avaient à cette époque des relations étroites
avec la Hollande).
Faire (ou faire faire) des recherches à La Rochelle pour
la généalogie de la Famille Melot et des familles alliées.
Pour cela vous pouvez vous adresser à M. Marcel Ducoin,
9 Rue de la Tallonnière, 79110 Chef-Boutonne.
Au besoin se mettre en relation avec la Société d'Histoire
du Protestantisme Français : 54 Rue des Saints Pères,
75007 Paris. Ph. et B. Rossignol
92-203 HACET ou ACHé (Martinique ?, 18°)
Suite à la suggestion en NDLR à ma question, je recherche
toute information sur la famille du vicomte d'ACHé (prénom
inconnu), officier de marine, présent à St-Pierre de la
Martinique en 1792.
M. Rateau
92-204 SAINT-OURS, MAUCLERC d'ESCAFFRES de RONESQUES
Des précisions seraient nécessaires pour localiser cette
branche de la famille SAINT-OURS, fort nombreuse,
possiblement originaire du Périgord où ils sont connus
depuis plus de cinq siècles.
M. Rateau
92-205 DUBREUIL de VILLARS (Louisiane, St-Domingue)
Il faut lire Marie Eulalie ESNAUL de LIVAUDAIS.
Ph. Renard