G.H.C. Numéro 41 : Septembre 1992 Page 646
QUESTIONS
92-200 RAYMONDY (Guadeloupe, 19°)
Je recherche à Capesterre de Guadeloupe les actes de décès
de Jacqueline RAYMONDY, inscrite sur le registre des
nouveaux libres de Capesterre le 7 11 1848, 31 ans; Amour
RAYMONDY, inscrit le même jour, 33 ans; Jacques RAYMONDY,
affranchi le 13 1 1845, 30 ans. D. Quénéhervé
92-201 DUPERLY et DESNöEs (Cuba, Jamaïque, 19°)
Cherche tout renseignement sur Adolphe Armand DUPERLY, né
à Paris en 1801, de François et Marie Elisabeth CORDIER,
parti vers Cuba (Santiago ?) vraisemblablement en 1824,
avant le mois d'août (trace dans les registres d'embar-
quement ?) x Kingston (Jamaïque) 11 8 1832 demoiselle
Louise DESNOëS (nom d'une famille actuelle en Jamaïque,
vraisemblablement d'origine franco-domingoise, peut-être
déformation de "de NOë" ?) J. de Cauna
NDLR La recherche dans les registres d'embarquement serait
très longue et très aléatoire, les répertoires étant fort
approximatifs. A titre indicatif, il y aurait une dizaine
de cartons (microfilmés ou pas) à consulter pour cette
période dans la série F/5b, sans la certitude que la
destination de Cuba soit prise en compte. Un sondage dans
le F/5b/114, qui, d'après l'état général des fonds,
concernerait les "passagers allant aux Antilles ou en
revenant, 1820-1825" fait apparaître qu'il y a en fait
deux microfilms, dont les listes sont dans le plus grand
désordre chronologique et géographique et très antérieures
et très postérieures à la fois aux années 1820-1825.
Ainsi, au début du microfilm 114/1, il y a les embar-
quements à Brest en 1839, 1844, 1845, puis les arrivées à
Fort-Royal de Martinique de sous-officiers et soldats en
1825, puis les passagers arrivés à St-Pierre de Martinique
en 1814-1815, "à la reprise de possession" (très inté-
ressant), etc.
92-202 CHAUVITEAU et BIOCHE (La Dominique, 18°-19°)
Originaire de l'île d'Yeu, Jean Joseph CHAUVITEAU, né le
10 7 1714, époux de Louise CARREAU, s'installa à Roseau,
où il eut deux fils, tous deux nés à Roseau et baptisés à
la paroisse Notre-Dame en 1746 et 1750, Joseph, père de
Salabert, et Louis, sans postérité. Ultérieurement, nous
trouvons Joseph et Louis à Basse-Terre, sans que l'on
sache rien sur le sort des parents, ni s'ils sont restés à
la Dominique. Y-a-t-il des naissances signalées à Roseau
antérieures à ces dates ? Connaît-on quelque chose de ces
premiers colons de Roseau et, plus généralement, de la
Dominique ? Lors d'un voyage récent aux Antilles, j'ai
fait un passage rapide à Roseau et j'en ai ramené une
brochure sur la Dominique par Lennox Honychurh, qui semble
le spécialiste de l'histoire de cette île, mais il
n'apporte pas beaucoup de précisions sur l'histoire de
cette période.
Pendant la période révolutionnaire, deux membres de la
famille BIOCHE se sont réfugiés à la Dominique, Jean-
Baptiste et son frère Hilaire BIOCHE. Jean-Baptiste était
à Coulihaut. Il signale dans ses lettres la présence de
Bruno MERCIER avec lui. Ils revinrent à la Guadeloupe en
1802. Y-a-t-il beaucoup d'autres Français réfugiés à la
Dominique ? E. Boëlle
NDLR Oui, il y avait beaucoup de Français à la Dominique
et, en particulier, beaucoup d'émigrés guadeloupéens à la
période révolutionnaire. Qui peut faire un article sur les
Français à la Dominique ?
La secrétaire vous remercie de l'envoi des renseignements
sur les "villes d'eaux" de Cuba (voir GHC p. 606).
92-203 HACET ou ACHé (Martinique ? 18°)
Suzanne MORAND DUPUCH, née en 1732, soeur d'un de nos
ancêtres, aurait épousé M. le comte d'HACHET (ACHé, HACHé,
HACHET), gouverneur de la Martinique. Mais je me méfie de
la mémoire familiale. Qui peut préciser ou corriger ?
M. Rateau
NDLR Aucun gouverneur de ce nom (ou approchant) dans
aucune des Antilles françaises, ni en Guyane. En revanche,
un vicomte d'ACHé, officier de marine, présent à St-Pierre
de la Martinique en 1792. C'est peut-être son fils !
(Source : Index Colonies C/8a)
92-204 SAINT-OURS, MAUCLERC d'ESCAFFRES de RONESQUES
Je cherche toute information sur une branche de mon ascen-
dance : Mon aïeul SAINT-OURS serait allé aux Caraïbes avec
son épouse Mariane de MAUCLERC; une de leurs filles a
épousé un d'ESCAFFRES de RONESQUES, dont une fille est mon
arrière-grand-mère. F. de Tinguy du Pouet
NDLR Qui a rencontré ces familles ? Pourriez-vous préciser
ce que vous savez déjà des dates, lieux et prénoms des
personnes citées, afin d'orienter les recherches et de ne
pas chercher ce que vous avez déjà ? Il y a des SAINT-OURS
au Canada et en Martinique et les trois noms figurent dans
le Répertoire des généalogies du colonel Arnaud.
92-205 DUBREUIL de VILLARS (Louisiane, St-Domingue)
Recherche tous renseignements sur la descendance du couple
de Joseph DUBREUIL de VILLARS (o Louisiane 1744, fils de
Claude Joseph et Catherine GUéRIN de la BOULAYE) x La
Nouvelle-Orléans 27 5 1779 Marie Eulalie ESNAUL de
LIAUDAIS.
Il fut lieutenant en second en Guadeloupe puis, en 30 ans
de services, commandant d'un régiment d'artillerie puis
lieutenant colonel des troupes de Léogane, en 1780 commis-
saire représentant la France en matière de commerce avec
la colonie espagnole de Louisiane. Il fut envoyé en 1793,
avec le même grade de lieutenant colonel, pour réprimer
les troubles à St-Domingue. Banni de l'île par les agents
de la République française, il laissa ses habitations de
St-Domingue et deux de ses enfants (le chevalier de
VILLARS et VILLARS son cadet). Il s'embarqua pour
Philadelphie, mais son bateau fut détourné sur la Jamaïque
par les Anglais. A Kingston, il organisa une expédition
militaire avec LOPPINOT et MONTANIT (orthographe incer-
taine) sous la couverture d'une frégate anglaise. Il
devint membre du Conseil privé du gouvernement anglais de
Port-au-Prince. Au départ des Anglais en 1798, il regagna
la Louisiane.
NDLR Avez-vous consulté les dossiers DUBREUIL VILLARS
(Colonies E141) ? On y trouve ceux de Louis, d'Alexandre
(né à La Nouvelle-Orléans le 31 12 1741 et baptisé le 2 1
1742, enseigne en Louisiane puis capitaine du régiment de
Guadeloupe, détaché à Tabago où il décéda le 1 7 1785) et
surtout le gros dossier de Joseph (o Louisiane 15 8 1744),
avec des passages particulièrement émouvants sur sa
famille de Louisiane "plongée dans la plus affreuse
misère" en 1773, la fortune brillante de son grand-père,
fondateur de La Nouvelle-Orléans, "amassée par 60 ans de
travail assidu et précieux", ayant été "dissipée en un
moment et passée à des mains étrangères" : "les larmes de
désespoir arrosent aujourd'hui le pain noir que mange ma
famille (...). Le passage subit de l'opulence à la néces-
sité est peut-être, de tous les accidents, le plus diffi-
cile à supporter." Quant à lui, une pièce de 1788
mentionne qu'il a six enfants.