G.H.C. Numéro 39 : Juin 1992 Page 615

RÉPONSES

Félicité REGNIER (o Saint-Vincent,  de Claude,  chirurgien 
juré,  petit planteur à la Soufrière,  Sainte-Lucie, et de 
Marie Louise LOISEL). 
De ce mariage est né au moins :
  - Antoine,  b la Soufrière 24 6 1794, à l'âge de 5 mois, 
    qui vivait vers 1834 (voir plus bas).
    Céleste Parfait CENAC semble avoir épousé en 2°  noces 
    Henriette CLAUZEL, et de ce mariage est né au moins 
  - Louis,  inhumé  à la Soufrière le 25 octobre  1805,  à 
    l'âge de 7 mois et demi.
7 Pierre   Marie,   dit  CENAC  DUVAL  (o  24 9 1768,   b 
  29 12 1768) qui vivait en 1806
8 Jean-Baptiste (b 1771)
9 François  (baptisé  1773) qui vivait en 1819 (voir  plus 
  bas)
10 Marie Anne Rose
  o avant 2 10 1773,  elle était majeure au moment de  son 
    mariage)
  x la Soufrière  2 10 1798  Dominique Christophe  VITTET, 
    planteur à la Soufrière, d'où descendance.
11 Matthieu, ondoyé en 1777
12 Julienne, ondoyée le 24 février 1777, à l'âge de 3 ans
13 Marie Anne Rose
  b 10 7 1786, à l'âge de 10 ans, vivant à la Soufrière en 
    1814
  x la Soufrière 15 2 1791 Jean-Baptiste CLAUZEL,  Notaire 
    royal, d'où descendance.
14 Jean Marie
  b 10 7 1786, à l'âge de 7 ans
15 Céleste Parfait
  b 10 7 1786 (parrain : son frère Céleste Parfait).
    Il  était peut-être le mari d'Henriette CLAUZEL  (voir 
    plus haut no. 6)
Vers 1810 il existait à la Soufrière les 4  établissements 
suivants :
1  "Héritiers CéNAC" : 3 hommes blancs et 58 esclaves ;
2  "CéNAC  aîné"  :   2 hommes,  une femme et  3  enfants 
   blancs, et 15 esclaves ;
3  "François  CéNAC & Compagnie" :  2 hommes et une femme 
   blancs, et 40 esclaves ;
4  "François CéNAC" :  3 esclaves (il s'agit probablement 
   d'une maison au bourg).
Selon  Longin,  l'habitation de François CéNAC  à  Sainte-
Lucie fut dévastée par un ouragan en octobre 1819. Lors de 
la libération des esclaves,  vers 1834, il ne restait plus 
à   Sainte-Lucie  qu'un  seul  CéNAC  susceptible   d'être 
compensé  par  le gouvernement pour la perte de  sa  main-
d'oeuvre  :  c'était Antoine CéNAC,  qui n'avait que  deux 
esclaves.  Il  existait,  dès avant la libération générale 
des esclaves,  au moins un libre nommé CéNAC. En effet, un 
des témoins cités lors d'une enquête faite à  Sainte-Lucie 
en  1831 se qualifiait lui-même "Jacques CéNAC,  free man, 
residing on and formerly a slave belonging to the  Reunion 
Estate".
Notons  que  l'orthographe  du nom de  cette  famille  est 
presque toujours CENAC, parfois CéNAC.
Principales sources :
Registres des paroisses citées
BRUNEAU-LATOUCHE, Sainte-Lucie , 1989
PETITJEAN   ROGET  et  BRUNEAU-LATOUCHE,   Personnes  et 
famille, 1983
Taillemite, Inventaire ... C8A, 1967
LONGIN, Voyage, 1848
LEFORT de LATOUR, 1787
Recensement de Sainte-Lucie en 1810-1811
Account of Slave Compensation Claims, 1838
DAUZAT : Dictionnaire des noms de famille, 1951
N.B.  Des  renseignements  sur l'ascendance  de  Dominique 
CéNAC,   de  Jacques  PETIT  LéTANG,  de  Marie  Françoise 
ATTELETTE,  de  Claude REGNIER et de Marie  Louise  LOISEL 
seraient les bienvenus.
Quelqu'un  pourrait-il nous dire duquel des trois fils  de 
Nicolas ROBLOT est né son petit-fils Honoré ?
                                    I. de Minvielle-Devaux
92-92 Joséphine et le rétablissement de l'esclavage
Joséphine  n'a pas "empêché l'abolition de l'esclavage"  à 
la Martinique :  le décret de l'abolition de la Convention 
en   1794  n'est  jamais  arrivé  à  la  Martinique,   car 
ROCHAMBEAU a dû capituler en 94 pour être remplacé par  un 
gouverneur anglais.  En outre,  Joséphine,  qui a toujours 
été très bonne pour les Martiniquais quels qu'ils  soient, 
n'avait  aucune  influence  sur Napoléon dans  le  domaine 
politique.  En 1803, le préfet de la Martinique n'a pas eu 
à "rétablir l'esclavage" dans l'île puisqu'il n'avait  été 
aboli.
Et cependant, cela est enseigné jusque dans les écoles !
                                        J. Petitjean Roget
92-109 BOULOGNE (Marie-Galante, 19°)
Après  plusieurs  années  de  travail  sur  la  généalogie 
BOULOGNE,  je suis en mesure,  non seulement de  confirmer 
votre  réponse à la question posée et les autres  réponses 
en  NDLR  aux  questions BOULOGNE antérieures  (91-141  en 
particulier),  mais aussi de fournir l'ascendance complète 
de Marie Jules Gabin Alexandre BOULOGNE jusqu'à Germain né 
ca  1630 à la paroisse Dandelier  (probablement  Andilly), 
archevêché de Paris, arrivé à Marie-Galante en 1658. 
Cependant,   travaillant   dans  l'industrie  sucrière  et 
manquant  de  temps  actuellement,   je  peux   simplement 
indiquer que les parents d'Alexandre BOULOGNE,  Georges et 
Lucie Laure, sont cousins germains, Constant Antoine Décap 
et Jean Hubert étant frères. 
En ce qui concerne Amélie Marie, née à Capesterre le 16 11 
1893,  son  ancêtre est Pierre BOULOGNE,  frère  d'Antoine 
BOULOGNE dit CLéRANGE.                         P. Pédurand
NDLR
En attendant une réponse plus complète, voici, grâce aux 
indications de Patrice Pédurand, l'ascendance simplifiée 
d'Alexandre BOULOGNE:
1 Constant Antoine Décap BOULOGNE
  et Jean Hubert BOULOGNE, frères
2 Antoine Hubert BOULOGNE CLéRANGE o Cap MG 7 b 25 12 1791
  x Gd Bg 31 8 1812 Madeleine Antoinette RAMEAU
4 Pierre BOULOGNE CONSTANT o Cap MG 12 3 b 14 5 1769
  ax Gd Bg 16 12 1788 Marie Adélaïde HOUELCHE
8 Antoine Hubert BOULOGNE CLéRANGE b Cap MG 31 5 1730
  x Cap 9 2 1735 Françoise BOTREAU
16 Antoine BOULOGNE (CLéRANGE à partir de 1738) o ca 1708
  ax Cap 21 6 1729 Marie FAVEREAU
32 Germain BOULOGNE x Madeleine SERGENT   
92-121 MASSIEU et RENOIR (Dominique,Guadeloupe, 19°)
Voici l'ascendance succinte de Paulin MASSIEU:
I Michel MASSIEU, dit le Grand Michel
  Habitant propriètaire à la Montagne St Charles dès 1664
  o ca 1619
  x Marguerite PELERIN
    o ca 1626



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