G.H.C. Numéro 37 : Avril 1992 Page 568

REPONSES

Magdelaine SCEAU,  de 3 ans au moins.  En 1673,  on trouve 
François  RUAU,  28 ans,  époux de Marie ROBERT,  avec une 
"fille  à  marier" (!),  Magdelaine  RUAU,  et  un  garçon 
dernier  né,  point baptisé.  Les correspondances de  noms 
sont  assez frappantes,  ainsi que la place identique  des 
deux François dans la liste des habitants de Plaisance. Il 
apparaît ainsi que Marie AUBERT s'est notablement rajeunie 
dans le recensement de 1698 (de 8 à 10 ans). 
  La famille SCEAU originaire de St-Georges d'Oléron a été 
étudiée  par Maurice Mesmin,  membre du Cercle d'Aunis-et-
Saintonge;  mais,  au  stade  actuel,  pas de  convergence 
trouvée avec François SCEAU.                     A. Détape
92-72 REMPLER, LALOUBèRE et VITAL (Haïti, 19°)
Les  REMPLER,  LALOUBèRE  et  VITAL sont  tous  alliés  et 
forment plus ou moins une même famille.  Le lien commun se 
trouve  dans  la famille LALOUBèRE.  Je ne puis  confirmer 
l'origine vosgienne de Rose REMPLER, née avant 1803 (début 
des registres de Jacmel en Haïti :  1805),  mais je  pense 
qu'elle  était née à Jacmel à la fin du XVIII° siècle.  En 
revanche,  les LALOUBèRE et les VITAL venaient de Fourques 
dans le Lot-et-Garonne. Voici leur généalogie :
1 Jean LALOUBèRE 
  o Fourques (47) ca 1760 + Fourques 23 8 1818
  x Marie SALLES
1.1 Marie LALOUBèRE
  o Fourques 7 6 1796 + Fourques 30 10 1849
  x Fourques 23 11 1819 Bernard VITAL, fils d'André et 
    Marie TAUZIN
    o Fourques 13 3 1800 + Fourques 23 4 1822
  (postérité ci-après)
1.2 François Cyprien LALOUBèRE, commerçant à Jacmel où il 
    est arrivé vers 1821
  o Fourques 27 10 1798 + Jacmel 6 12 1843
  x Rose REMPLER (o Jacmel ?)
  1.2.1 Alexandre Cyprien LALOUBèRE, commerçant
    o Jacmel 1826 + Jacmel /1899
    ax Jacmel 14 1 1861 Marie Jeanne MICHEL, fille de Jean 
      Claude et Rosette DUBOIS, o Jacmel ca 1820
    b* Bartholine SANCHE o Jacmel 
    1.2.1a.1 Alexandre LALOUBèRE o Jacmel oct. 1855
      x Jacmel 31 8 1899 Lélia CRAFT 
        o Jacmel nov. 1856 + Jacmel 30 12 1930
    1.2.1b.1 Rose Hélène LALOUBèRE (voir ci-après)
De Bernard VITAL et Marie LALOUBèRE (1.1) :
1.1.1 André VITAL 
  o Fourques (47) 30 12 1820 + Couthures (47) 1863/
  x Couthures 28 4 1846 Suzanne ESPéNAN
    o Marmande (47) 16 12 1819 + Couthures 1863/
  1.1.1.1 Jean Baptiste VITAL, commerçant à Jacmel
    o Couthures 25 10 1843 + Kingston (Jamaïque) 13 4 1911
    ax Jacmel 8 10 1863 Rose Hélène LALOUBèRE, fille 
      d'Alexandre Cyprien et Bartholine SANCHE
      o Jacmel 1847 + Couthures ca 1895/96
    bx Kingston (Jamaïque) 10 5 1897 Jessica MORAVIA, 
      fille de Charles et Madeleine NAAR
      o Jacmel 1846 + Kingston ca 1925
        ax Jules LABARRE
    1.1.1.1a.1 Céline VITAL o Jacmel
      x NN ROBERTS (postérité en Angleterre)
    1.1.1.1a.2 André VITAL o Jacmel
      x Elza NN (allemande) (postérité en Allemagne)
    1.1.1.1b.1 Emile VITAL o Jacmel
      x NN allemande (2 enfants morts jeunes)
    1.1.1.1b.2 Louis VITAL
      o Jacmel 13 2 1880 + Jacmel 22 3 1955
      x Port-au-Prince 17 4 1906 Clara LAROCHE, fille 
        d'Evariste et Elisabeth WOOLLEY
        o Port-au-Prince août 1884
      (postérité en Haïti)
    1.1.1.1b.3 Alexandre VITAL
      o Jacmel 4 11 1883 + New York, USA, 4 9 1945
      x Jacmel 13 1 1921 Jeanine MUZAC, fille de Charles 
        et Henriette GERDES
        o Jacmel 1 1 1904 + Port-au-Prince 26 4 1990
      (postérité en Haïti)
Ainsi,  Jean  Baptiste  VITAL  et  Rose  Hélène  LALOUBèRE 
étaient cousins issus-de-germains. Jean Baptiste VITAL est 
arrivé  à  Jacmel vers 1861,  à la demande de  son  cousin 
Alexandre Cyprien LALOUBèRE,  qui désirait de l'aide  dans 
la  gestion  et  l'exploitation  de  la  société  REMPLER, 
LALOUBèRE  et Cie.  Après que Jean Baptiste eut épousé  en 
1863  Rose  Hélène LALOUBèRE,  son cousin et beau-père  se 
l'attacha  comme  associé.  L'entreprise  devint  REMPLER, 
LALOUBèRE,  VITAL et Cie,  puis J.B.  VITAL et  Cie.  Elle 
était  en son temps la plus importante et la plus  presti- 
gieuse  de  Jacmel.  Par la suite,  son siège  social  fut 
transféré à Port-au-Prince. Elle existe encore aujourd'hui 
et  compte parmi les plus anciennes compagnies haïtiennes. 
Elle  est gérée par les petits-enfants et  arrière-petits-
enfants de Jean Baptiste VITAL,  tous issus de sa  seconde 
épouse,  Jessica  MORAVIA.  Les  deux enfants nés de  Rose 
Hélène  LALOUBèRE  étaient retournés en France  avec  leur 
mère à la fin des années 1890 et ne sont jamais revenus en 
Haïti.  Ils ont fait souche en Angleterre et en Allemagne. 
La  maison  J.B.  VITAL est toujours spécialisée  dans  le 
commerce  du  café  qui  est exporté  vers  la  France  et 
l'Italie.  Elle  représente en Haïti la compagnie  d'assu- 
rance  "Lloyds  of  London" et les  lignes  de  navigation 
"French   Line"  et  "Happag-Lloyd"  qui   effectuent   le 
transport de marchandises entre l'Europe et Haïti.
Je  peux mettre en contact avec des membres de la  famille 
VITAL à Port-au-Prince.                        P.J. Frisch 
92-77 FABRE (Albigeois, Martinique ou Guadeloupe, 18°)
Compléments  à ma réponse page 552 :  le 3  5  1766,  Jean 
Marie FABRE,  négociant,  embarque sur la Brunette pour la 
Guadeloupe;  le 5 9 1766, Pierre FABRE embarque sur le St-
François pour Cayenne (F/5b/40).                 P. Bardin
Grand  merci à Pierre Bardin de sa rapide réponse  !  Dans 
les   registres  d'embarquement  que  j'ai  contrôlé   aux 
Archives  de Bordeaux,  il y a bien sûr beaucoup  d'autres 
FABRE.  Quel  est le nom du capitaine des 4 traversées  du 
navire "Les deux frères" en 1766 ? Combien de temps durait 
l'aller et retour ? Je souhaite surtout savoir ce que sont 
devenus  les deux cousins FABRE embarqués pour  la  Marti- 
nique en 1766 (voir GHC p. 531). Par ailleurs, je souhaite 
avoir  le relevé intégral de l'acte de départ du 18 4 1752 
de Jean et Pascal FABRE.                        S. Cujives
NDLR  La durée d'un aller et retour était au minimum de  3 
mois  environ  :  les  navires "Les deux frères"  de  1766 
étaient donc différents,  sauf peut-être les deux pour  la 
Guadeloupe.  Les  registres d'embarquement sont de simples 
listes   succinctes.   Le  nom  du  capitaine  n'est   pas 
mentionné.  Aucun  rapport  avec la  précision  des  actes 
conservés à Bordeaux. 




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