G.H.C. Numéro 35 : Février 1992 Page 531
QUESTIONS
92-75 BOUCHé et CHARDAVOINE (St-Domingue, 18°)
Recherche tous renseignements sur Jean BOUCHé (de
Jérémie), + /1770, et sur son épouse Anne Françoise
CHARDAVOINE, + 1784/. Marie BOUCHé, qui épousa François de
CARLE, est-elle leur fille ? et donc soeur de Marie Jeanne
épouse de Jean-Baptiste PAJAUD ? Ph. Renard
NDLR S'il vous plaît, n'oubliez pas de citer la page de
GHC à laquelle vous faîtes allusion, et le numéro de
question ou de réponse (voir compte rendu AG p. 477, 2°
colonne). Ici, il s'agissait des pages 499 réponse 89-56
et 497 question 92-25.
Je rappelle que les registres de Jérémie ne sont conservés
que de 1778 à 1790. Les BOUCHé et les CHARDAVOINE y sont
nombreux et la trop courte période ne permet pas de
trouver les liens entre eux ni leur origine (sinon,
j'aurais donné celle-ci). Effectivement Marie Jeanne et
Marie BOUCHé semblent soeurs.
92-76 de SALES (Albigeois, Martinique ou Guadeloupe, 18°)
Existait-il en Martinique ou Guadeloupe, entre 1700 et
1800 des personnes ou familles du nom de "de SALES", de
l'Albigeois. Si oui, quelles sont les dates d'arrivée, de
mariage et décès ? Y-a-t-il eu des descendants ? Ne pas
tenir compte des SALES originaires d'autres régions de
France, ni d'autre orthographe (DESALLE, LASALLE, etc.) Il
s'agit de retrouver les origines de Pierre de SALES-
LATTERIèRE, débarqué à Québec en septembre 1766 et décédé
au même lieu à 68 ans en 1815. Je pense qu'il est douteux
que cette famille soit aux Antilles, c'est une simple
vérification. S. Cujives
92-77 FABRE (Albigeois, Martinique ou Guadeloupe 18°)
Je recherche toute trace de familles FABRE mais uniquement
originaires d'Alban, à 20 km à l'est d'Albi. On trouve à
Alban le mariage, le 25 11 1756, de Jean FABRE, 22 ans,
habitant le hameau de la Drech, fils de Jean, aussi
laboureur, "absent du Royaume depuis environ 5 ans sans
espoir de retour", et de Marianne BIAU, procédant de
l'autorité de sa mère et de Pierre FABRE, son oncle
paternel et curateur, avec Madelaine TROULLET. Jean FABRE,
le père, aurait donc quitté la France entre 1750 et 1752.
Par ailleurs, Jean Baptiste FABRE, natif d'Alban en
Albigeois, 16 ans, et Pierre FABRE son cousin, 25 ans,
"anciens catholiques romains" se sont embarqués sur le
navire "Les 2 frères", capitaine Dominique Charatre, pour
la Martinique, où ils vont pour affaires. L'acte est de
Bordeaux, 30 5 1766. Serait-ce un fils et un neveu de Jean
FABRE (lacunes dans les registres d'Alban) ?
Enfin, Pascal FABRE, venant du Canada, est décédé à la
Guadeloupe en 1787. Il se faisait appeler le capitaine
RUSTAN et aussi LATERRIèRE. Né en 1727 en Albigeois, il
s'était marié avec Catherine AUBUCHON le 14 1 1760 à
Longue Pointe de Montréal au Canada. Son acte de décès
intégral me serait utile, ainsi que celui de sa femme,
s'il existe. Ont-ils eu des enfants ? Il serait le frère
de Jean FABRE, laboureur, et l'oncle de Pierre de SALES
LATERIèRE (question précédente), lequel est donc cousin de
Jean Baptiste et Pierre FABRE, embarqués à Bordeaux le 30
5 1766. Le dit Pierre de SALES aurait simplement usurpé au
Canada le nom d'un petit noble albigeois décédé.
S. Cujives
NDLR Les registres de débarquement et d'embarquement aux
Antilles au XVIII° siècle n'ont pas été conservés. Aucun
espoir de ce côté ! Auriez-vous une idée de la commune de
Guadeloupe où est décédé Pascal FABRE ?
92-78 PAPET (St-Domingue, 18°)
Recherche tous renseignements sur Charles François PAPET
(de Léogane) qui épousa à La Nouvelle-Orléans ca 1808
Catherine Thérèse DESCAC. Ph. Renard
92-79 BERNARD et SACTROS (ou SAINTROS) (St-Domingue, 18°)
Ascendance de Jacques BERNARD et son épouse Thérèse
SACTROS ou SAINTROS, qui sont dits originaires de St-
Nicolas de La Rochelle, d'où une fille, née à La Rochelle
ca 1748, ce qui situe leur date de naissance une vingtaine
d'années ou plus avant ? Ils durent quitter la France pour
St-Domingue vers 1757. Où trouver la date exacte d'embar-
quement ? B. Guillot de Suduiraut
92-80 POITEVIN de VEYRIèRE (Guadeloupe,19°)
Christophe POITEVIN de VEYRIèRE, propriétaire, o Pointe-à-
Pitre 26 9 1809, + id. 19 10 1868 se maria au même lieu le
9 février 1841. Je ne connais la date de mariage que par
une table reconstituée après le tremblement de terre de
1843, l'acte lui-même ayant disparu : comment le
retrouver ?
Il était fils d'Antoine Christophe, marchand propriétaire,
b Guise (Aisne) 11 12 1772, et de Marie Elisabeth LEGER ou
LEGIER. Je ne retrouve pas le mariage à Guise. Aurait-il
eu lieu en Guadeloupe ? J. Chaffanjon
NDLR Dans les microfilms des registres de Guadeloupe
conservés au CARAN, on trouve les tables décennales de
1835 à 1844 dans le 5Mi/303, avec les registres d'état
civil de 1835-1836. Mais on passe directement, dans ces
tables, de 1840 à mai 1843. Pour ces années, il faut
consulter directement les microfilms d'état civil, donc le
5Mi/305 (1839-1841) pour le mariage recherché. En 1841,
les registres commencent par le décret de reconstitution
des actes détruits par le tremblement de terre du 8
février 1843. La commission de reconstitution était
composée de MM (Charles Anatole) LEGER, notaire et adjoint
au maire, président, (Henry Auguste Adrien) THIONVILLE,
notaire et adjoint au maire, et CAUSSADE, avoué, membres,
et (Jean Pierre Michel) MANPETIT dit Monrose, clerc de
notaire, secrétaire.
Les actes reconstitués sont classés par ordre chronolo-
gique non de l'acte originel mais de la déclaration en vue
de reconstitution. On peut néanmoins les retrouver faci-
lement par la liste alphabétique à la fin de chaque
registre de naissances, mariages ou décès, qui donne le
numéro de l'acte.
Les actes sont reconstitués soit par la déclaration de 4
témoins, soit par la présentation d'autres documents,
paroissiaux ou notariaux principalement.
L'acte n° 7, le 22 9 1843, supplée l'acte du mariage,
célébré le 9 février 1841, du sieur Christophe POITEVIN de
VEYRIèRE, propriétaire domicilié à Pointe-à-Pitre, 31 ans,
fils légitime de feu Antoine Christophe et feu dame Marie
Elisabeth LEGIER et de demoiselle Marie Virginie Stéphanie
BONY, 18 ans, née à Pointe-à-Pitre, légitime, de feu
Henry, et dame Thérèse Virginie BAZIN aujourd'hui veuve en
2° noces du sieur Joseph GARNIER.
L'acte a été dressé "tant d'après le contrat de mariage
passé devant M° Grisel (Pointe-à-Pitre 8 2 1841) que
d'après le registre de mariage de la paroisse de cette
ville pour la même année. Les témoins de la célébration
religieuse étaient les sieurs Louis BERTHEMET, négociant,
Théodore Antoine CHAMPY, avoué, Ferdinand LHERMINIER,
docteur médecin, et Jean Baptiste JAMMES, aussi docteur
médecin, tous domiciliés à Pointe-à-Pitre."