G.H.C. Numéro 34 : Janvier 1992 Page 500

REPONSES

5 Justine de CARLE
  o Jérémie
  x Jérémie 29 11 1787 Simon NAVARRE, négociant en cette 
    ville, fils de Jean et Germaine PILOU
    o Montau, diocèse de Lescar en Béarn (Montaut, 64)
6 Marie Jeanne de CARLE (signe au mariage de Victoire, 
  soeur)                               B. et Ph. Rossignol
89-59 CABARRUS (Capbreton, Antilles, 18°)
Trouvé  au cours d'une autre recherche à St-Pierre  de  la 
Martinique,  le  Mouillage,  le  15 12 1766 :  mariage  de 
Michel  Léon CABARRUS,  négociant,  veuf  de  Mad.  Marie 
DUFOREST,  né à Bayonne (ND) de Nicolas et Marie FOURCADE, 
avec  Marie  Madeleine STONESTREECK,  née  au  Havre  (St-
François),  de  Gauthier,  négociant,  et Marie  Catherine 
BALENE, demeurant en cette paroisse.   B. et Ph. Rossignol
90-15 CHAMBELEAUX (Guadeloupe, 19°)
Je  trouve à Port-au-Prince,  le 6 11 1888,  le mariage de 
Marie Louise Gabrielle Julie CHAMBELEAUX (o Pointe-à-Pitre 
1854 + Port-au-Prince 1931),  fille légitime de Jean  Elie 
Jules (+ Pointe-à-Pitre) et Emma (+ Pointe-à-Pitre),  avec 
Jean  Baptiste  Boyer LAFOREST (o Jérémie  -Haïti- 1833  + 
Port-au-Prince  16  10 1893),  fils de Mésilas  et  Théïna 
LIZAIRE. D'où nombreuse déscendance en Haïti.
Egalement  à  Port-au-Prince,  le  décès le 17 7  1893  de 
Joseph Abraham CHAMBELEAUX (o Pointe-à-Pitre ca 1859) fils 
légitime de Jean Elie Jules et Emma SAINT-PIERRE.
Cela  implique  un mariage du couple CHAMBELEAUX  x  Emma, 
probablement  à  Pointe-à-Pitre  entre 1834  et  1856,  si 
l'épouse est née vers 1824.  Toutefois, cela n'empêche pas 
un mariage plus tardif avec reconnaissance et légitimation 
des  enfants naturels.  Pourrait-on retrouver cet acte  de 
mariage et le décès du couple à Pointe-à-Pitre ? Ce qui me 
trouble,  c'est que, dans la question, il est fait mention 
de  Charles  Elie CHAMBELEAUX,  époux  d'Emma,  alors  que 
l'état  civil  haïtien parle d'un couple Jean  Elie  Jules 
CHAMBELEAUX x Emma (SAINT-PIERRE).               
                                                 P. Frisch 
90-49 TOUSSAINT-LOUVERTURE (Haïti Etats Unis, 19°-20°)
D'après  le livre de Victor Schoelcher "Vie de  TOUSSAINT-
LOUVERTURE",  la famille de celui-ci,  déportée en France, 
comprenait Madame LOUVERTURE,  sa femme, Placide, Isaac et 
Saint-Jean, ses enfants, Louise CHANZY, sa nièce. Internés 
à  Bayonne,  transférés à Agen en 1803.  Mme LOUVERTURE  y 
mourut le 19 5 1816 et Saint-Jean, le plus jeune, aussi, à 
13 ans.  Isaac,  né en 1782,  ajouta à son prénom celui de 
Rhésis et se maria le 1 12 1803 à Agen avec la  mulâtresse 
Louise CHANZY,  sa cousine. Ils s'établirent à Bordeaux en 
1816  et  y moururent tous deux sans enfants.  Le  gouver- 
nement leur faisait une pension.
Placide,  frère utérin d'Isaac,  né en 1781,  emprisonné à 
Belle-Isle-en-Mer,  fut  envoyé à Agen dans sa famille  en 
1804.  Le gouvernement lui fit une pension.  Il se maria à 
Astafford près d'Agen avec une blanche en 1821.  Il en eut 
une  fille,  Rose LOUVERTURE.  Le gouvernement continua  à 
servir  la pension.  Rose eut deux filles et sollicita  la 
reversibilité sur leurs têtes, ce qui fut refusé. 
Placide,  né en 1781,  était né du mulâtre Séraphin et  de 
Mme  LOUVERTURE avant son mariage.  Il était griffe  (fils 
d'un mulâtre et d'une négresse ou d'une mulâtresse et d'un 
nègre).  TOUSSAINT-LOUVERTURE  l'avait reconnu et toujours 
considéré comme son propre fils.  Son frère Isaac lui  fit 
un  procès  pour  usurpation d'identité  (Tribunal  de  1° 
Instance d'Agen,  2 5 1823).  Mais il continua à s'appeler 
Placide Séraphin LOUVERTURE.
Peut-être  une  des petites-filles de  Placide  LOUVERTURE 
épousa-t-elle un M. SAINT de VEULLE ?          M. Bécoulet
90-56 BOURDEL (Guadeloupe, 18_19°)
Au Mouillage (Martinique),  le 2 8 1798, baptême de Joseph 
Jean Louis CHAUVITEAU,  né le 23 6 de Louis, négociant, et 
Anne Louise LETELLIER.  Le parrain est Joseph  CHAUVITEAU, 
aïeul,   représenté   par  Messire  Jean  Pierre  François 
BOURDEL,   chevalier  de  St-Louis,   ancien  officier  au 
régiment  de la Guadeloupe;  la  marraine,  Jeanne  Claire 
Cornette, représentant dame Louise Cornette Chérot.
                                       B. et Ph. Rossignol 
90-128 BOURGEOIS et MAUGER (St-Domingue, 18°)
(voir  les réponses pages 288 et 438) 
Peut-être  est-ce Jacques MAUGER (grand-père de Guillaume, 
Marie  Magdeleine  et Laurent)  qui,  bien  qu'issu  d'une 
famille normande, fut "lieutenant du siège royal du Lude", 
s'il  faut en croire le mémoire présenté par Guillaume  de 
MAUGER  en  vue  d'obtenir  des  lettres  de  noblesse  et 
conservé  au  CARAN  dans le carton Colonies  E307  (indi- 
cations reprises par Gabriel Debien dans "Les esclaves  de 
la plantation MAUGER" page 3).
Mais  pourqoui  Guillaume de MAUGER dit-il que  son  aïeul 
"passa  dans l'autre siècle (XVII°) à St-Domingue" et  que 
son  père  Laurent  (qu'il  appelle Charles  et  dit  fils 
unique) est "né habitant de St-Domingue" alors que Laurent 
MAUGER était né en France,  ceci (indépendamment de  toute 
recherche  en France) aux termes de son acte  d'inhumation 
aux Vérettes,  selon lequel il était "natif de la ville de 
Blois"  (la  ligne donnant cette source a été sautée à  la 
fin de ma réponse page 288);  plus précisément, d'après E. 
Arnaud, de St-Laurent-des-Eaux, entre Orléans et Blois ?
Quoiqu'il en soit, certaines des affirmations de Guillaume 
de MAUGER dans son mémoire paraissent bien être sujettes à 
caution.
En  ce  qui concerne les lettres d'anoblissement  obtenues 
par Guillaume de MAUGER,  il apparaît maintenant  qu'elles 
ont  été délivrées en 1773,  selon les indications données 
par E. Arnaud,  et à Compiègne (cf Séreville, Cahier 35 du 
CGHIA p. 19).  Cependant la copie des "lettres de noblesse 
pour  le sieur Guillaume MAUGER,  officier de milice à St-
Domingue"  conservée  au CARAN (E307) se  termine  par  la 
mention  suivante  :  "Donné à (en blanc) au mois  de  (en 
blanc)  l'an de grâce mil sept cent soixante quinze et  de 
notre règne le deuxième".  On pourrait croire,  s'agissant 
de l'année, à une simple erreur du copiste mais la mention 
de la deuxième année du règne de Louis XVI est surprenante 
puisque,  en août 1773, Louis XV vivait encore; mais peut-
être  est-ce  seulement  que  le copiste a  tenu  à  errer 
complètement ...                          P.H. Gaschignard
90-132 de LA JAILLE (Guadeloupe, 19°)
Je trouve à Port-au-Prince le décès,  le 7 7 1920, de René 
Charles  de  LA JAILLE (o Fontainebleau 14 9  1884),  fils 
légitime  d'Eugène Louis,  baron de LA JAILLE et de  Marie 
Luce Julie Louise Félicie CAUSSADE.              P. Frisch
91-21 LEMESLE (Guyane, 18°-19°)
Ascendance de Julie Charlotte Désirée LEMESLE :
1 Alfred Prosper QUESNEL, armateur au Havre
2 Edouard Prosper QUESNEL
  o Rouen 20 10 1781, + 1850
  x (Rouen ?) 20 1 1802
3 Julie Charlotte Désirée LEMESLE
  o Bordeaux 12 7 1784, + Auzouville 20 1 1847




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