G.H.C. Numéro 34 : Janvier 1992 Page 478
ASSEMBLEE GENERALE
- soit Pierre Bardin ou moi nous intéressons à la
question, de façon tout à fait arbitraire et subjective,
et, lors de notre passage au CARAN (une fois par semaine
en moyenne pour moi, un peu plus pour Pierre Bardin), nous
rentamons la recherche.
Par ailleurs, la mémoire extraordinaire, la curiosité
tous azimuths et la parfaite connaissance des archives de
Pierre Bardin lui permettent, même longtemps après, de
reconnaître au cours d'autres recherches un nom de famille
cité dans le bulletin et il note et transmet les rensei-
gnements trouvés "par hasard". Le même phénomène m'arrive,
mais beaucoup plus rarement.
Insistons une fois de plus sur une règle de base de
notre association : si une question est posée dans le
bulletin, la réponse doit passer par le bulletin; si un
article suscite des réactions ou compléments, ils doivent
passer par le bulletin et pas directement à l'auteur. Cela
ne vous empêche pas, parallèlement, de vous écrire,
puisque le but premier de ce "bulletin de liaison" est de
"créer des liens" mais, justement, il ne faut pas risquer,
en en créant avec une seule personne, de rompre ou
d'empêcher la création de liens avec plusieurs autres.
D'autre part, n'oubliez pas l'effet "boule de neige" qui
apparaît dans la rubrique "Coopération" et qui serait
beaucoup plus limité par un échange direct. Enfin, tout ce
qui est publié dans GHC est répertorié dans l'index annuel
et donc facile à retrouver pour tous.
Terminons, en ce qui concerne la rubrique "Questions-
réponses", par un voeu personnel de la secrétaire et qui
s'adresse à un nombre réduit de membres : n'envoyez pas
des listes impressionnantes et décourageants de questions!
4 ou 5 au maximum, tous les deux mois ou plus, semblent
une mesure raisonnable. Sinon :
- cela lasse la secrétaire qui finit par redouter de
reconnaître une écriture sur une enveloppe à la pensée de
la masse à saisir ...
- cela lasse les lecteurs en encombrant le bulletin et en
gonflant exagérément la rubrique "questions-réponses" par
rapport aux autres rubriques.
- cela n'est pas votre intérêt car, si l'effort peut être
fait de répondre à une question ou deux, on ne peut le
faire pour dix questions, et elles tomberont dans l'oubli.
- cela occasionne des divergences de vue entre la rédac-
trice et le directeur de publication : l'une souhaitant
passer les questions en plusieurs numéros (mais saisissant
toutes les questions de peur de les oublier) et l'autre
voulant publier le plus rapidement possible tout ce qui
est saisi. Il vaut mieux que le "couple présidentiel",
comme dit Monsieur l'intendant, s'entende bien !
Enfin, ne vous limitez pas à poser des questions, ou
même à envoyer des trouvailles, précieuses certes, mais
éparses; efforcez-vous de rédiger des articles, même
relativement brefs, sur telle famille ou tel sujet. Ainsi,
vous ferez le point sur ce que vous savez et vous vous
verrez obligé de vérifier vos sources et de rectifier
certaines erreurs; votre recherche ne sera pas perdue, il
en restera une trace; des lecteurs pourront vous apporter
des compléments ou des corrections. Et surtout, vous vous
comporterez vraiment en membres d'une association, qui
donnent et ne se contentent pas de demander.
Année 1992
(le président reprend la parole)
Pour terminer, je peux vous assurer qu'en 1992, nous
essaierons de ne pas faire moins ... ni plus !
La prochaine Assemblée générale devra être bicéphale :
ordinaire et extraordinaire. Pour vous y préparer, nous
vous avons fait parvenir les statuts et vous avez
certainement remarqué que le 31 décembre 1992 est une date
importante, non pas pour la Communauté européenne, mais
pour "Généalogie et Histoire de la Caraïbe".
Questions diverses
Charles Henri Lacour demande s'il est prévu de faire des
cartes de membre. Le président répond que non car cela
entraînerait un surcoût, donc une augmentation de coti-
sation, sans que l'utilité soit évidente. Le questionneur
le regrette, en tant que collectionneur...
Marie-Antoinette Ménier suggère de faire la table des noms
qui apparaissent dans le recensement de la ville du Cap
Français en 1776 et 1787 et publier l'inventaire des
dossiers dits de l'Indemnité de St-Domingue. Le président
répond que si quelqu'un se propose pour le faire, il peut
mettre un microordinateur à sa disposition.
Michel Gleizes demande où consulter les revues et les
bulletins de généalogie signalés dans GHC. La secrétaire
répond que les parisiens peuvent s'inscrire à la Biblio-
thèque généalogique (GHC page 450), que les provinciaux
peuvent s'adresser à leur centre de généalogie s'il a un
local et une permanence (ce que n'a pas et ne souhaite pas
avoir pour l'instant GHC) et surtout que nous donnons
chaque fois l'adresse et le prix au numéro et que vous
pouvez commander un numéro seul, dans la plupart des
associations. Nous sommes opposés à la diffusion par
photocopie, qui mènerait à la mort des associations.
COOPERATION
de Bernadette et Philippe Rossignol : les CHAUVITEAU (GHC
pp 52-54, 95, 295, 416)
Un acte notarié trouvé au cours d'une recherche permet
de préciser deux dates de naissance jusque là inconnues :
Le 7 février 1778 (NO/GUADELOUPE/696, Maître Mimerel), le
sieur Joseph CHAUVITEAU, négociant à Basse-Terre (Mont-
Carmel) et son frère puîné Louis CHAUVITEAU, actuellement
majeur, étant né le 16 juillet 1752 sur la paroisse de ND
de Bon Port du bourg du Roseau île Dominique, demeurant en
la dite île et paroisse, ont dit que le 10 juin 1774,
Louis CHAUVITEAU, encore mineur, a vendu à son frère
Joseph sept têtes d'esclaves 10.000 livres, payables en 5
ans. Depuis, ils ont reconnu quelques erreurs dans le
compte de la société établie entre eux d'une habitation à
Bouillante, résiliée par acte du même jour. Ils refont
donc leurs comptes.
Une recherche dans le registre de Bouillante nous a
alors permis de retrouver le baptême du fils aîné de
Joseph CHAUVITEAU et Sophie BIOCHE, cherché en vain à
Basse-Terre, où étaient nés leurs autres enfants. Le 26
février 1774, baptême de Louis Mathieu, né depuis environ
3 mois. Parrain, Mathieu Bouis, marraine Angélique
Philotée Bioche.