G.H.C. Numéro 31 : Octobre 1991 Page 423

QUESTIONS

91-158 LACOSTE (Guadeloupe, 19°)
Je  cherche  tous renseignements sur deux  frères  LACOSTE 
dont l'un était en garnison, sans doute officier, au Fort-
Napoléon, à Terre-de-Haut des Saintes, et l'autre, Charles 
LACOSTE,  lieutenant sur un navire qui faisait du cabotage 
en  Guadeloupe  et  sur Terre-de-Haut.  Le tout  dans  les 
années 1884-1886.                                 A. Bride 
91-159 PASSEMENT, FRAMARAGNE (Cuba ?, Louisiane, 18°)
Ma  quadrisaïeule,  Marcelina Ana PASSEMENT,  installée  à 
Artix  (Béarn)  mais  née  à  La  Nouvelle-Orléans,  était 
quarteronne,   fille   de  Juan  Bautista  PASSEMENT   (ou 
PASAMAN),  de race blanche,  et Rosa GALO (ou GALOT), très 
probablement  originaires de la Caraïbe et peut-être de La 
Havane.  Peut-être ont-ils changé de nom en s'installant à 
La Nouvelle-Orléans car, le 11 juillet 1793 (M° Pedesclaux 
à   La   Nouvelle-Orléans)  un   certain   Juan   Bautista 
FRAMARAIGNE  donne tout pouvoir à Juan Bautista PASSEMENT, 
capitaine  du  paquebot lui appartenant  "La  baronesa  de 
Carondelet",  alors  à La Nouvelle-Orléans et sur le point 
de partir pour La Havane, pour vendre celui-ci en arrivant 
à La Havane. Or les deux Juan Bautista se confondent peut-
être,  leurs signatures se ressemblant.  Peut-on envisager 
une  origine  juive de FRAMARAIGNE qui l'aurait  incité  à 
changer de nom ? Comment en savoir plus ?     Jean Maufras 
NDLR
Dans  l'index  de  Moreau de St-Méry  (Description  de  la 
partie  française  de St-Domingue),  on  trouve  seulement 
"GALOT, habitant au Gros-Morne, 1765, sans renseignements"
91-160 LAFLEUR et BLOT (St-Domingue,18°)
Jean-Louis-Joseph LAFLEUR, natif du Cap-Français, nègre de 
naissance, fils de Pierre LAFLEUR et Marie Catherine BLOT, 
épousa  à  Tarbes (65) le 11 mars 1793 Catherine  LATAPIE, 
née à Tarbes le 30 juin 1767,  fille légitime de  Jacques, 
52 ans,  tisserant,  et de + Françoise FAUGUIER. Les époux 
légitiment  leur fille Marie Louise,  née le 24 juin 1792. 
Le  marié  est  dit "domicilié depuis environ  15  ans  en 
Europe et depuis 4 ou 5 années à Tarbes,  âgé,  d'après la 
commune  opinion et les renseignements que  moi,  officier 
public, ai pris à cet égard, d'environ 25 ans."
Les  témoins  du  mariage  sont  Jean  BOUE  (signe  BOY), 
messager  à Barèges,  22 ans,  Antoine CAVAYé,  joueur  de 
tambourin,  32 ans,  Baptiste DHUGUEZ, cabaretier, 33 ans, 
Hugues MOLIS aîné,  tisserant, 38 ans, les trois habitants 
de  la  ville de Tarbes.  Tous (le marié et  les  témoins) 
signent, sauf LATAPIE père et fille.
Comment en savoir plus sur les LAFLEUR et BLOT et sur quel 
navire et à quelle date ils ont pu arriver en France ?
                                              R. Cornebois
NDLR  Les registres du nord de St-Domingue,  et en  parti- 
culier du Cap,  ont souffert de la Révolution. Ceux du Cap 
sont  conservés  seulement de 1777 à 1789.  Si la  famille 
était libre,  il est donc peu probable qu'on la  retrouve. 
S'ils   étaient  esclaves,   impossible,   les   registres 
d'esclaves n'ayant pas été conservés.
Si  LAFLEUR est arrivé en France vers 1778,  à l'âge de 10 
ans,  il  est très improbable qu'il soit arrivé  avec  ses 
père  et  mère  seuls mais plutôt  avec  leur  maître.  Il 
faudrait  consulter les registres des passagers en  prove- 
nance de St-Domingue,  autour de 1778 (série Colonies F/5b 
aux  Archives  Nationales et registres de  l'amirauté  des 
ports,  en  particulier Bordeaux),  en regardant tous  les 
prénoms  et les âges,  car les noirs avaient rarement  des 
noms de famille. Voir aussi si l'un ou l'autre des témoins 
du  mariage ne serait pas l'ancien maître du jeune  homme, 
donc chercher aussi ces noms sur les listes de passagers. 

REPONSES

90-101 FIQUEPEAU et OLIVIER (Martinique, 18°)
Le testament de Joseph OLIVIER,  le 9 novembre  1803,  est 
chez  le notaire Leblanc (NO/MARTINIQUE/685) (Cf GHC 29 p. 
379).                                         C. Meissner
91-3 BONNET, PASQUIER (Guadeloupe, 18°-19°)
J'ai  pu établir la "parenté" entre Nicolas BONNET et  son 
épouse  Victoire PASQUIER :  Amélie (ou  Emélie)  FILéZAC-
LéTANG, première épouse de Nicolas BONNET, était la grand-
tante  de  Victoire PASQUIER qui avait 4 ans lors de  leur 
mariage et devait donc considérer Nicolas BONNET comme son 
oncle,  ce  qui  explique  la  tradition  familiale  selon 
laquelle Nicolas aurait épousé une "nièce" après le  décès 
de sa première femme. 
1 Louis FILéZAC-LéTANG x Marie Victoire RENAULT-BRIOLANT
1.1 Marie Victoire FILéZAC-LéTANG
  x Vieux-Fort de MG 1 6 1762 Germain LACAVé-FAUSSECAVE
  d'où Marie-Victoire LACAVé-FAUSSECAVE 
       x Jean-Louis PASQUIER  
       d'où Victoire PASQUIER o Capesterre 8 6 b 6 7 1782
            x 1803 Nicolas BONNET, veuf
1.2 Marie Emélie FILéZAC-LéTANG
  o Vieux-Fort 17 2 b 29 3 1763
  x Grand-Bourg 24 7 1786 Charles François Nicolas BONNET, 
    fils de François et Marie Marguerite COUPPé DUPELINET
    o Gosier 2 4 b 28 5 1761
    bx Grand-Bourg 18 pluviôse XI (7 1 1803) Victoire 
      PASQUIER                                   J. Bonnet
91-21 LEMESLE (Guyane, 18°-19°)
Voir  article de l'auteur de la question sur "L'habitation 
du Mont-Saint-Jacques à Montsinéry (Guyane)".
91-47 DUBOIS et LEMERCIER (Guadeloupe, 17°)
Voir plus bas réponse 91-114.
91-53 Navires au XVIII° siècle
Un  de  mes amis suppose que Jean-Baptiste ROMEFORT  a  pu 
aller de la Martinique à l'Ile-de-France en transitant par 
la côte est des Etats-Unis où étaient réfugiés beaucoup de 
créoles  des îles françaises,  puis s'embarquer d'un  port 
américain  vers l'Ile de France (Maurice).  Qu'en  pensez-
vous ?                                          P. Boquien
NDLR C'est possible mais qui saurait comment orienter dans 
ce sens la recherche ?
91-54 ROMEFORT (Martinique, 18°)
Correction de la généalogie publiée page 333,  à la  suite 
d'une demande de vérification de P.  Boquien :  Marie Rose 
Marguerite (III 3) n'est pas fille de Pierre ROMEFORT mais 
de sa soeur Marguerite et de Pierre DAVID. Elle est née le 
25 10 et baptisée le 9 11 1772.        B. et Ph. Rossignol
91-64 BOYER (Haïti, 19°)
Voici  les  premières générations BOYER.  Outre qu'il  est 
mort  pauvre,  le général a eu une  nombreuse  descendance 
directe,  sans compter sept neveux et nièces. S'il y avait 
eu un héritage,  je pense qu'il serait revenu à sa famille 
proche, plutôt qu'à d'éventuels collatéraux. :
1 François BOYER, de Marseille
  x Marie-Françoise VICTOIRE, du Congo
1.1 Marie Mélanie Mariette BOYER
  o Port-au-Prince ca 1770      + Port-au-Prince 21 3 1861
  x Jean MOREAU              d'où 2 filles avec postérité.
1.2 Thérèse Françoise Bonne BOYER
  o Port-au-Prince ca 1773
  ax Antoine MOULUT  bx Pierre COQUIèRE dit Dupiton
  d'où 1 fille du premier et 4 enfants du second, 
  postérité d'un fils et d'une fille.




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Révision 26/08/2003