G.H.C. Numéro 30 : Septembre 1991 Page 408

REPONSES

trouvé cette commune dans le Finistère),  et dame  Pélagie 
Monique PERAULT.  
Le  16  juin 1767,  veuf,  il épouse en 2° noces  la  dame 
Catherine TISSEAU,  créole de Cayenne,  fille de + Messire 
Michel,  conseiller  au Conseil Supérieur,  et Madame Anne 
NAZEAU,  veuve  en 1° noces de Monsieur  François  ARCHAL, 
habitant.
  La  consultation  de l'inventaire de la  série  Colonies 
C/14 (avec index des noms) nous a permis de trouver, le 17 
6 1786 (C/14/60, folio 159 à 164) un plan de développement 
du quartier d'Approuague,  avec divers projets,  qualifiés 
par le Ministre de "trop dispendieux", dont celui d'intro- 
duction  de noirs en Guyane fait par LE MESLE habitant  et 
son  frère,   négociant  à  Bordeaux.   Peut-être  Jacques 
LEMESLE,  avec le temps,  est-il devenu habitant. Le frère 
de  Bordeaux  serait  peut-être  l'ancêtre  recherché  par 
l'auteur  de la question,   et l'origine de Jacques donnée 
dans ses mariages serait alors celle recherchée.  Mais  ce 
n'est là qu'une piste.                 B. et Ph. Rossignol
91-58 BATAILLE et LE CURIEUX-CHALON (Martinique, 19°)
Je remercie vivement Monsieur Léo Elisabeth de sa  réponse 
(GHC  p.  380)  et  je souhaiterais le  rencontrer  à  mon 
prochain séjour en métropole,  en septembre. Par ailleurs, 
je  ne  trouve pas trace de mon ascendance dans la  généa- 
logie LE CURIEUX.                                A. Bégaud
NDLR M. Elisabeth demeure à la Martinique où il est prési- 
dent  de  la  Société d'Histoire.  Il a soutenu  sa  thèse 
d'Etat  sur "La société martiniquaise aux XVII° et  XVIII° 
siècle" (voir le n° 2 de GHC,  p.7) et nous attendons avec 
impatience qu'elle soit publiée. Il est peu probable qu'il 
soit en Métropole en même temps que vous.
Quant à votre ascendance, vous la trouverez en page 13. Il 
y est indiqué que l'épouse de Joseph LE CURIEUX, Angélique 
MARéCHAUX,  est créole de Basse-Terre (Guadeloupe),  fille 
de Pierre et Catherine de COUCHER. Ce doit être une erreur 
d'inscription  à St-Pierre de Martinique où cette  famille 
était inconnue.  Il s'agit en fait de Marie Anne Angélique 
MARUCHEAUX et son ascendance est la suivante :
1 Marie Anne Angélique MARUCHEAUX
  o Basse-Terre Mont-Carmel 17 b 26 7 1744
2 Pierre MARUCHEAUX, maître menuisier
  o 1698/ (lacunes des registres de Mont-Carmel)
  x Vieux-Fort-l'Olive (Guadeloupe) 20 7 1722 
3 Catherine DéCOUCHé
  o Vieux-Fort-l'Olive
4 Barthélemy MARUCHEAUX, maître menuisier
  o "Melan en Gascogne, évêché de Bazas" (au mariage).
  Le 27 10 1682, Barthélemy Maruchau, fils de Guillaume, 
  de "Meillan en Gascogne", s'engage à Jean Baptiste Robin 
  et part sur "l'Oranger", "pour les îles" (M° Verger, AD 
  de Loire-Atlantique à Nantes). Sa commune d'origine est 
  très probablement Meilhan-sur-Garonne (Lot-et-Garonne).
  + Mont-Carmel 26 8 1729 (+) cimetière, "menuisier de 
    profession, environ 65 ans"
  x Mont-Carmel 28 1 1687
5 Agnès LAINé (LAYNé, LAISNé)
  + 1732/
6 Jean DéCOUCHé, habitant du Vieux-Fort
  + Vieux-Fort 21 6 1740, 88 ans (+) porte de l'église, 
    dehors côté évangile
  x Mont-Carmel 8 8 1690
7 Marie Marthe PITRE
  + Vieux-Fort 27 1 1760, 95 ans, "Marie Marthe Découché, 
    mère du sieur Jean Découché et de Madame Marchaux 
    (sic)"
8 Guillaume MARUCHEAUX
9 Marie REQUIS (ou REYNIS)
10 Pierre LAINé dit SAINT-MARTIN, à Capesterre
  o ca 1614 (recensé à Capesterre en 1664 : Pierre lESNAY, 
    50 ans)
  x ca 1668
11 Charlotte BAZIN (BASIN)
  ax /1659 Martin MAHON
14 Jean PITRE, flamand et protestant
  o Calais ca 1634
  Recensé avec les gens de la "religion prétendue réfor- 
  mée" (G1/469) le 5 3 1687 : "Jean PITTRE, habitant, 
  natif de Calais, 53 ans, Catherine ADRIEN sa femme, 54 
  ans, François PITTRE, 23 ans"
15 Catherine ADRIEN
  o ca 1633                            B. et Ph. Rossignol
91-64 BOYER (Haïti, 19°)
- Dans  son  livre "Quand la Nation demande  des  comptes" 
(1989),  Alain Turnier déclare, page 93, que BOYER "mourut 
le  9  juillet 1850,  laissant à sa  famille,  pour  toute 
fortune numéraire, 16.000 gourdes d'Espagne."
- Dans  un dossier de BOYER (B/A/978) à la  Préfecture  de 
police  à Paris,  il y a 3 pièces.  La 2° est une note  au 
chef  de la police municipale pour savoir s'il a laissé un 
testament.
- A propos du décès de l'ex président à 74 ans,  on trouve 
dans la collection de "Historical Society of  Pennsylvania 
(Philadelphie)" l'invitation imprimée adressée à Hippolyte 
de SAINT-ANTOINE,  rue St-Florentin à Paris pour "assister 
au  convoi,  service  et  enterrement du  Général,  le  11 
juillet  à  10  heures  en l'église  de  la  Madeleine  sa 
paroisse" (son domicile,  où il est mort,  était 11 rue de 
Castiglione).  "On  se  réunira à  la  maison  mortuaire". 
L'inhumation était dans le cimetière de l'Est.  Parmi ceux 
qui font part du décès : M. et Mme BAZELAIRE, Mme Mariette 
BOYER,  M.  et Mme COQUIèRE, Mme veuve MADIOU et Mme veuve 
DUTON INGINAC.                                   J. Boromé  
91-67 REIMONENCQ (Guadeloupe)
Descendante  de  cette  famille  par  ma  grand-mère  Lise 
REIMONENCQ épouse de Jules BRUGèRE,  je sais combien  tous 
étaient  persuadés être bretons,  mais il faut se rendre à 
l'évidence,  même si les preuves manquent pour  l'instant. 
Voici  la  réponse faite à mon mari en 1983 par le  Cercle 
généalogique des PTT :
"Le patronyme s'orthographie encore REYMONENQ.  Une rue de 
Toulon  porte  le  nom de  Victor  REYMONENQ,  sans  autre 
précision.  La paroisse St-Cyprien n'existait pas à Toulon 
dans   les  années  1700  où  serait  né  Jacques   GUéRIN 
REIMONENCQ.  Elle n'a vu le jour qu'après 1850. Aucun "de" 
REYMONENQ  n'est  recensé  sur le  registre  d'état  civil 
réservé  à la noblesse et consulté aux archives de Toulon. 
Deux  actes  d'état  civil m'ont mis sur  la  voie  de  la 
paroisse de "La Roque",  au nord de Toulon,  qui dépendait 
du diocèse d'Aix,  alors que Toulon fait partie du diocèse 
de  Fréjus.  Il doit s'agir de La Roquebrussanne où il y a 
effectivement de très nombreux REYMONENQ."
                                              H. Cardinale
91-71 d'ALBIS de GISSAC (Guadeloupe, 18°-19°)
Outre  la "généalogie de la famille DESSALLES",  citée  en 
NDLR, je traite de la famille d'ALBIS et de la descendance 
d'EIMAR  de JABRUN dans le premier volume "Correspondance" 
et  le  deuxième volume "Journal" (1837-1842) de  "La  vie 
d'un colon".                                H. de Frémont
NDLR Les 4 volumes (1315 pages,  nombreuses illustrations) 
sont vendus 500 F franco (voir GHC page 263). 





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Révision 26/08/2003