G.H.C. Numéro 29 : Juillet-Août 1991 Page 380
REPONSES
III Jacques François BUDAN
o ca 1732
+ Petit-Bourg 27 3 1777
x Saint-François de Grande-Terre 26 11 1754 Anne Renée
SERGENT, fille de François et Marie Anne DESBONNES
IV Jacques Pierre BUDAN
o Petit-Bourg 16 3 b 1 4 1757
x Anse-Bertrand 12 11 1781 Marguerite Rose ROUJOL, fille
de Jacques Arnould et Marie Rose DESBONNES
V Jacques Marie BUDAN
o Petit-Canal 22 7 b 7 11 1784
+ Tours 11 2 1836
x Sainte-Anne 20 10 1812 Marie Cécile Sophie DUPATY
VI Louis Armand BUDAN J.P. Hervieu
91-41 TIRANT (Guadeloupe)
Voir article pages 363 à 365.
91-49 PéZIER, GOBERT (Martinique, Guadeloupe, 18°-19°)
Voir article dans GHC 28, p. 346-348.
91-52 et 91-54 ROMEFORT (Martinique, 18°)
et pages 109, 132, 150 et 332.
Le nom de ROMMEFORT est aussi porté en Charente-Maritime;
voir mon livre "Au temps des Isles à sucre", p. 52, où il
est question de Charles Pierre PANDIN de ROMMEFORT, époux
de Marie Adélaïde FLEURIAU, décédé à Périgny (17) le 11 11
1823 (acte de décès à la mairie, château de Coureilles.
J. de Cauna
91-54 ROMEFORT (Martinique, 18°)
Voir l'important article de l'abbé David dans le "Diction-
naire biographique de la Martinique. Le clergé" publié par
la Société d'Histoire de la Martinique, n° 378, pages 249
à 252, sur le Dominicain Jean-Baptiste ROMEFORT.
L. Elisabeth
91-58 BATAILLE et LE CURIEUX-CHALON (Martinique, 19°)
CONNINGAN COWNES (St-Domingue, 18°)
Le 14 septembre 1836, au Fort-Royal de la Martinique,
Théodore Narcisse BATAILLE, commis marchand au Fort-Royal
(né à Douai le 9 4 1807, fils de Aybert Joseph, garçon de
chambre de la Cour royale de Douai, y demeurant, et de feu
Brigitte Nathalie BESSEMONT) épouse Anna Maria CHALON (née
au Fort-Royal le 30 10 1819, fille naturelle, reconnue par
son père le 2 2 1836, de Jean-Baptiste CHALON et d'Anne
Rose BELINDA. Les témoins au mariage sont Ernest CHALON,
25 ans, marchand tailleur, et Charles Damiens Emery
CHALON, 24 ans, tailleur.
Jean-Baptiste CHALON, père d'Anne Rose, reconnaît le 2 2
1836 des enfants de deux femmes différentes. Il est alors
âgé de 55 ans, sans profession, ancien négociant de Saint-
Pierre.
Le 5 juillet 1838, toujours au Fort-Royal, Jean-Baptiste
Léon CHALON, malade, au lit, demeurant rue Saint-François,
né à Sainte-Lucie le 7 7 1782 (fils de feu Joseph
LECURIEUX CHALON, capitaine aide major de milice, né à St-
Pierre le 3 4 1744, et de Marie Anne Angélique MARECHAUX,
mariés à St-Pierre le 22 11 1768 et habitants à l'Anse La
Raye de Ste-Lucie depuis au moins 1776) épouse Anne Rose
BELINDA, née au Fort-Royal le 2 4 1795, fille de feu Rose.
Ils reconnaissent cinq enfants nés au Fort-Royal:
Jean-Baptiste Théodore Ernest, le 11 1 1811
Charles Damiens Emery, le 27 9 1812
Marc Eugène, le 27 4 1817
Anna Maria, le 30 10 1819
Marie Antoinette, le 10 7 1825.
La mère, Anne Rose BELINDA, avait reconnu les quatre
premiers en 1824, après son affranchissement par le
gouverneur DONZELOT, homologué le 29 mai 1823. Etant nés
esclaves, aucune des naissances de ces quatre enfants, pas
plus que celle d'Anne Rose le 2 4 1795, ne figure dans le
registre du Fort-Royal. En revanche, il y a, le 10 8 1825,
celui de la dernière, Marie Antoinette, mamelouk, fille
d'Anne dite Belinda, carteronne libre (affranchissement
homologué le 29 5 1823).
Dans ces actes, rien n'est dit de l'origine de Rose, qui,
étant carteronne, avait un quart de sang noir. Ses
enfants, mamelouks, en avaient un huitième et devaient
être difficiles à distinguer des blancs par la couleur de
la peau. L. Elisabeth
N.D.L.R. Anne Rose Belinda ayant un troisième prénom plus
britannique que français, et étant née au Fort-Royal,
ville de garnison, en 1795, au temps de l'occupation
anglaise de la Martinique, pourrait très bien être la
fille d'un militaire irlandais des troupes britanniques de
la Martinique.
Connaissez-vous votre ascendance LE CURIEUX CHALON ? Léo
Elisabeth signale qu'elle figure dans "Sainte-Lucie fille
de la Martinique" de Bruneau-Latouche, dans "Personnes et
familles à la Martinique au XVII° siècle" de Petitjean
Roget et Bruneau-Latouche et, bien sûr, dans la généalogie
LE CURIEUX de Bruneau-Latouche.
91-64 BOYER (Haïti, 19°)
Eléments de généalogie BOYER communiqués par M. Louis
Joseph André DUPUY, à Pétionville, en 1981 :
1 François BOYER x Marie-Françoise NN (+ Pau)
1.1 Jean-Pierre BOYER, président d'Haïti de 1818 à 1843
o Port-au-Prince 28 2 1776 + Paris 9 7 1850
x Suzanne (miss LEMITE)
+ Port-au-Prince 16 12 1816, 24 ans
1.1.1 Jeanne Françoise Victoire (dite Az) BOYER
o Port-au-Prince 7 2 1812 + Port-au-Prince 21 10 1890
x Port-au-Prince 11 6 1831 Charles Jean Pierre (BOYER)
BAZELAIS, chef d'escadron, aide de camp du Président
GEFFRARD, député du Peuple, chef du Parti libéral
o Port-au-Prince 24 5 1833 + Miragoâne 27 10 1853
1.1.1.1 Augustine Charlotte (miss BAZELAIS)
o Port-au-Prince 13 4 1867 + Pétionville 21 4 1941
x 20 1 1897 Jules Charles (Maurice) DUPUY
o Port-au-Prince 26 11 1866 + 16 2 1930
Descendant d'Alexis DUPUY, général signataire de
l'acte d'indépendance d'Haïti en 1804, secrétaire
particulier de l'Empereur Jacques I (DESSALINES),
et, par sa quadrisaïeule Geneviève Pauline Aimée
d'ENNERY, du gouverneur comte Victor Thérèse
CHARPENTIER d' ENNERY, gouverneur général des Iles-
sous-le-vent, + à Port-au-Prince 13 12 1776.
Autres alliances : familles CASTEL, ROCHE, FRANGEUL,
BAILLY, NAU, CATHéRINOT, TRIMOULé, LESUEUR, BUSSY, BALAN,
LIAUTAUD (dit LAFARGUE).
N.B. : Il paraît surprenant que le président BOYER ait pu
laisser un important héritage en France, car il est, de
notoriété publique en Haïti (voir les manuels scolaires)
décédé à Paris dans un état de gêne proche de la misère,
ayant été l'un des rares présidents du pays à ne pas
s'enrichir au pouvoir. Pour plus de renseignements sur la
famille BOYER, je conseille à l'auteur de la question
d'entrer en contact avec M. Peter Frisch à Port-au-Prince,
descendant, me semble-t-il, du président BOYER.
Pour ma part, je serais intéressé par de plus amples
précisions sur François BOYER et son épouse, notamment le
décès à Pau que l'on doit pouvoir retrouver. J. de Cauna
Révision 26/08/2003