G.H.C. Numéro 29 : Juillet-Août 1991 Page 370
COOPERATION
de Léo Elisabeth à propos des LEPELLETIER de LIANCOURT,
page 340 :
Le seul mariage de LONGVILLIERS de POINCY que je connaisse
au Fort-Royal est celui de Jacques Philippe (et/ou Jean
Baptiste) LONGVILLIERS de POINCY de BELLEBRUNE avec sa
cousine germaine Marie Elisabeth Françoise, le 13 février
1748 (dispense papale du 13 janvier 1747).
Antoine LE PELLETIER de LIANCOURT, né dans le diocèse de
Soissons, capitaine de bombardiers, a épousé Louise Luce
LONGVILLIERS de BéNéVENT au Lamentin, le 2 juin 1761. Le
premier enfant est sans doute né aussi au Lamentin car je
ne l'ai pas retrouvé au Fort-Royal. Etant donné l'autori-
sation du général pour le mariage, LIANCOURT a peut-être
un dossier à Vincennes.
N.D.L.R. Merci pour l'information. Mais, Le Lamentin
faisant partie des registres qui, en métropole, ne commen-
cent qu'en 1763, pourriez-vous, à l'occasion, revoir
l'acte et envoyer les renseignements donnés sur les
parents des mariés, ainsi que le baptême du fils aîné s'il
figure sur le registre ?
de Lucile Bourrachot à propos des "compléments à l'article
sur GALBERT de ROCHENOIRE" (p. 345) :
Il est question dans cet article de Joséphine
Virginie LAURIOL qui épouse à Nantes en 1831 Joseph Emile
SAGERAN. Ce personnage m'intéresse car sa famille était
originaire de Clairac en Lot-et-Garonne. Dans cette petite
ville, presqu'encore protestante à l'époque, les SAGERAN
étaient d'importants négociants, avec de nombreuses rami-
fications. Ils furent plusieurs, à la fin du XVIII°
siècle, à partir pour les Antilles, depuis Bordeaux où ils
avaient de la famille aux Chartrons.
Sur celui de l'île Maurice, voici le seul renseigne-
ment que je possède :
Archives du Lot-et-Garonne, 3E 798/2, minutier de Castel-
moron, 29 novembre 1821 : Angélique et autre Angélique
SAGERAN, soeurs, habitant Clairac, déclarent approuver la
vente faite par Jean SAGERAN, leur père, de certains
immeubles dépendant de la communauté ayant existé entre
lui et feu Jeanne VIVèS, son épouse, et "sis à Maurice île
de France". La vente fut faite par leur frère, Joseph
Emile SAGERAN, capitaine en second de vaisseaux de
commerce, et M. IZOUARD, négociant à Maurice (procuration
donnée à Clairac devant le notaire Roussel, trois ans
auparavant).
Tous les renseignements sur les SAGERAN de l'île
Maurice, ainsi d'ailleurs que sur ceux qui vécurent aux
Antilles, m'intéressent en raison de l'importance de
l'émigration clairacaise vers l'outre-mer et du fait que,
si peu de gens de l'Agenais allèrent à l'île Maurice, la
plupart de ceux-ci étaient originaires de Clairac.
N.D.L.R.
Rappelons que cette île, dans l'Océan Indien, à 900 km. de
Madagascar, fait partie des Mascareignes, comme la
Réunion, département français d'Outre-Mer. D'abord décou-
verte par les Portugais, puis par les Hollandais, qui
l'appelèrent Maurice en l'honneur de Maurice de Nassau,
elle fut abandonnée par eux et prise en 1715 par les
Français qui la baptisèrent Isle de France. De 1722 à
1767, elle fut administrée par la Compagnie des Indes, qui
la céda ensuite au gouvernement royal. En 1810, les
Anglais prirent l'île, en s'engageant à respecter langue
et coutumes. En 1814, elle reprit son nom de Maurice et en
1827, l'anglais fut langue officielle. Mais plusieurs
Mauriciens continuent à parler le français de leurs
ancêtres.
Nous ferons la recherche dans les microfilms des registres
paroissiaux de Port-Louis, conservés de 1733 à 1809, car
nous y avons repéré plusieurs actes VIVèS et SAGERAN.
de Georges Prunet, à propos de l'article "Les familles
PéZIER et GOBERT, GHC 28, pages 346-348.
Voici des compléments de généalogie sur les enfants de
René PéZIER (1.2.1) et Marguerite VIDAL. Ils n'eurent pas
quatre mais au moins cinq enfants :
1 Pierre René PéZIER
o Grand-Bourg 5 5 1793
+ 1796/1830 (cité au recensement de l'an IV; son père
n'a plus que quatre enfants à son décès en 1830)
2 François Marius PéZIER
o Grand-Bourg 4 4 1795
+ 1844/ (cité dans un acte de vente)
3 Marie Rose Adélaïde (dite Rosie) PéZIER
o Grand-Bourg 30 10 1800 d 10 prairial XI (30 5 1802)
+ St-Pé-en-Bigorre 1876
x Grand-Bourg 15 7 1817 Jacques Briolan FILéZAC LéTANG,
fils de + Louis Dieudonné et + Charlotte Angélique
DESBOIS
(nota : les FILéZAC LéTANG sont une vieille famille
béarnaise)
4 Elisabeth PéZIER
o Grand-Bourg 29 4 1805
+ Tarbes 9 7 1891
x Grand-Bourg 16 6 1833 Dominique PRUNET (1806-1894)
5 Félicité PéZIER
o Grand-Bourg 8 4 1811
+ Tarbes 19 6 1885
x Grand-Bourg 3 6 1844 Jean PRUNET (1816-1896)
Les familles PRUNET et FILéZAC LéTANG rentrèrent en France
en 1854. Elisabeth et Félicité sont enterrées à Tarbes,
cimetière St-Jean, dans le caveau familial.
N.D.L.R. Merci des compléments ! Votre remarque sur l'ori-
gine béarnaise des FILéZAC LéTANG nous intéresse particu-
lièrement car nous ignorions d'où venait cette famille
marie-galantaise. Le premier couple que nous connaissions
est celui de Louis FILéZAC LéTANG et Marie Victoire
RENAULT BRIOLANT mariés au Vieux-Fort-St-Louis le 30 11
1743, avec dispense du 3° degré de consanguinité, mais
sans indication du nom des parents.
L'ascendance de Marie Victoire RENAULT BRIOLANT est la
suivante :
1 Marie Victoire RENAULT
o Capesterre de Marie-Galante 25 12 1726 b 19 1 1727
+ Vieux-Fort 9 (+) 10 8 1782, environ 57 ans
x Vieux-Fort 30 11 1743 (3° degré de consanguinité)
Louis FILéZAC LéTANG
+ 1782/
2 Jacques RENAULT BRIOLANT + /1758
x Capesterre 19 1 1717 (parents non indiqués)
3 Elisabeth BOTREAU ROUSSEL
o ca 1701
4 (?) Jean RENAUD, recensé à Marie-Galante en 1680
Révision 26/08/2003