G.H.C. Numéro 28 : Juin 1991 Page 345
Les familles ALBINA (Guadeloupe) et CHOISY (St-Barthélemy)
Simon CHOISY, bourgeois, secrétaire de la Marine
o ca 1722 + Versailles (St-Louis) 20 12 1786
x Jeanne Agnès COLLET, + 1790/
d'où :
1 Jean-François o ca 1756
+ Versailles ND 20 2 1785
2 Jean-Baptiste Casimir, qui suit
3 Joseph o ca 1770 + Versailles ND 9 11 1776
Jean-Baptiste Casimir CHOISY, marinier
o Versailles ND 4 11 1760 + /1829
ax Le Havre 22 6 1790 Geneviève Julie LECONTE
bx Marie Madeleine LEBLOND, d'où :
Auguste Casimir CHOISY o Le Havre 1790/1807
x St-Barthélemy 12 5 1829 Elise Anne MATHEUR, fille
de Samuel et Anne DEDENORE
d'où : Samuel o St-Barthélemy 12 10 1830, et :
Anne Elise CHOISY
o St-Barthélemy ca 1830, déclarée 22 5 1842
+ St-Barthélemy 15 10 1875
d'où un fils naturel :
Louis CHOISY o St-Barthélemy 18 1 1852
x St-Barthélemy 20 7 1880 Emilie FALSON
o St-Barthélemy 19 10 1854, fille d'Emile, marin
décédé en mer entre Laguaura et Porto-Cabello,
lui-même fils de Jean (o St-Barthélemy ca 1807),
lui-même fils de Jean, natif de Malte, et de
Madeleine LANGLOIE
d'où :
Emilie CHOISY o St-Barthélemy 31 8 1880
x St-Barthélemy 5 1 1905 Alfred ALBINA (voir ci-
dessus)
COOPERATION
de Claude Florentin : compléments à l'article sur GALBERT
de ROCHENOIRE (GHC 24, pages 278-279)
Je relève d'abord une coquille : GALBERT est décédé
le 9 avril 1807 et non 1808. Son inventaire après décès
est bien indiqué d'ailleurs du 23 avril 1807.
Joseph Edouard Marie LAURIOL, qui était négociant à
Petit-Canal d'après son contrat de mariage, devint habi-
tant sucrier à Trois-Rivières, comme mentionné dans son
acte de décès à Basse-Terre, le 14 5 1815. Il laissera
d'ailleurs cette habitation de Trois-Rivière à sa veuve.
Celle-ci, Marie Anne Virginie MARRE de BOISCHéRI,
veuve GALBERT de ROCHENOIRE puis veuve de Joseph LAURIOL,
quitta la Guadeloupe peu après la mort de son second
époux, d'après des actes notariés de M° Citerne à Nantes,
dont je viens d'avoir communication : en septembre 1818,
elle habitait à Nantes, sur le Marais, n° 34, puis, en
1820, quai de la Fosse. En 1833, elle vivait ordinairement
à Grenoble (sans doute son héritage GALBERT) tandis que sa
mère Marie Anne Dieudonnée COUDROY BOTTé veuve MARRE de
BOISCHéRI vivait à Nantes, à la Tenue Fabré.
En effet, le 8 juin 1833, Marie Virginie MARRE veuve
de Joseph LAURIOL fait donation entre vifs à sa nièce
Joséphine Virginie LAURIOL, épouse de Joseph Emile
SAGERAN, propriétaire, ancien officier de marine, demeu-
rant à Nantes rue Gloriette, maison Métois, de la proprié-
té "Tenue Fabré" dite autrefois "le Mocq Bailly" ou "le
Petit Château Gaillard", à Nantes, 64 rue de la Bastille,
"consistant en une maison de maître, les fondations d'une
autre maison, trois borderies et leurs logements,
terrasse, plusieurs jardins, bosquets, pièce d'eau, terres
labourables, prés et autres." Cette propriété avait été
acquise par la veuve LAURIOL des demoiselles Frances,
Louisa et Flora BERTHOMé le 18 janvier 1820 (M° Jousset à
Nantes). La dame SAGERAN s'oblige, en échange, de laisser
à Madame veuve MARRE BOISCHéRI, mère de la dame veuve
LAURIOL, la jouissance pendant sa vie des deux chambres
qu'elle habite dans la dite campagne, et de lui servir
jusqu'à son décès une rente annuelle et viagère de 2.000
francs, payable par semestre à la Saint-Jean et à Noël, en
espèces métalliques d'or ou d'argent.
Joséphine Virginie LAURIOL, la nièce de Marie Anne
Virginie MARRE de BOISCHéRY veuve LAURIOL, était née à
Saint-Pol de Léon le 6 octobre 1809, deuxième des sept
enfants de Thomas Jean Joseph LAURIOL (frère aîné de
Joseph Edouard Marie). C'est à Nantes, le 19 juillet 1831,
qu'elle avait épousé Joseph Emile SAGERAN, né à l'île
Maurice en février 1800. Au moment de la donation, elle
était donc mariée depuis deux ans et elle avait 23 ans.
Marie Anne Dieudonnée COUDROY BOTTé mourut à la Tenue
Fabré, moins de deux ans après l'acte évoqué ci-dessus, la
23 avril 1835, à 70 ans.
Quant à Marie Anne Virginie MARRE de BOISCHéRY, c'est
à Grenoble qu'eut lieu son décès, le 27 novembre 1843, 15
rue Bayard. Le témoin, Oronce de MONIèRE, lui donnait 64
ans, alors qu'elle en avait 62.
NOUS AVONS RECU
TABLEAU GENEALOGIQUE DE LA FAMILLE DE JAHAM
C'est une oeuvre qui a demandé 10 ans de recherches,
de travail, et beaucoup de patience, effectuée, vu
l'importance de la descendance, surtout à base d'archives
familiales, de publications, de renseignements divers
glanés au fil des jours et des événements religieux.
Ce tableau regroupe un grand nombre de familles de la
Martinique car, outre les de JAHAM, nous y voyons des
ASSELIN, ASSIER de POMPIGNAN, AUBERY, BALLY, BERTé,
BEUZELIN, BRUNEAU-LATOUCHE, CHOMEREAU LAMOTTE, CLARAC,
COTTRELL, DORMOY, FABRE, GALLET de SAINT-AURIN, de
GENTILE, GOUYé, GOUYé MARTIGNAC, GOUYER, HARDY, HAYOT,
HERVé, HUYGUES DESPOINTES, LAFOSSE-MARIN, LANGELLIER
BELLEVUE, LE CURIEUX, LITTéE, de LAGUARIGUE, MARRAUD des
GROTTES, PLISSONNEAU DUQUENE, PORRY, de REYNAL de SAINT-
MICHEL, RIMBAUD, et bien d'autres qui se côtoient au fil
des siècles pendant 13 générations.
Cette généalogie, qui débute avec le premier JAHAM
arrivé à la Martinique en 1635 à bord du "Don de Dieu
Florissant", en provenance de Vendée, Jean-Baptiste JAHAM
sieur de VERPRé, s'arrête fin 1990 et présente environ
7 150 noms, dont 4 670 descendants.
Le tableau se présente sous la forme d'un ovale de
1m 70 sur 1m 40. Le texte a été traité par sérigraphie,
sur papier épais, en deux parties qui peuvent se réunir
facilement.
Pour commander :
Madame Ariel de Jaham
83 Les Hauts de Terreville
97233 Schoelcher
Tel : 52 05 05
Paiement par chèque : 800 F + 50 F de frais d'envoi
Révision 26/08/2003