G.H.C. Numéro 27 : Mai 1991 Page 332

COOPERATION

de Pierre Charroppin à propos des ROMEFORT (GHC pages 109,
132, 150)

  Dans une lettre adressée vers 1725/28 par M.  de LAIGLE,
alors  à  Londres  ou Bristol,  à son oncle  par  alliance
Vincent BELLET, demeurant près de Montendre (17) :
"Monsieur  Richard REGNARD,  qui demeure en Russel  Street
(...)  est un neveu de Monsieur de (P)ROMEFORT qui  demeu-
rait  à Courpignac (proche de Montendre),  dont la fille a
été mariée à M. de LIGNIèRES du GRANDMOULIN."
  Pour   information,   cette  lettre  d'un  religionnaire
fugitif  mentionne :  William  FINCH,  M.  FOURRETIER  (ou
FORESTIER), M. de L'EGLISE, M. GAYOT et M. RICHON (?), qui
sont  tous  probablement de Saintonge.  Ces  lettres  sont
transmises  par l'intermédiaire de David GRADIS,  marchand
de Bordeaux, et SAUVETRE aîné.

de Claude Meissner : Les LEBLANC à la Martinique (p 283)

Peut-être des pistes pour identifier la signature "DUCASSE
Obscur" :  le sieur Sébastien BLONDEL LAROUGERY,  habitant
du  Marin   (18° siècle),,  avait pour épouse  Marie  Anne
DECASSE;  leur fils Charles Nicolas dit CHARLERY, habitant
de Sainte-Anne de la Martinique,  au "Val d'Or", épouse en
septembre  1806  Marie Louise Eulalie  DUCASSE,  fille  de
Jacques Louis,  ancien garde des sceaux de Toulouse, et de
dame Hélène Marthe d'AMBLADE de SECULLER, veuve...

QUESTIONS

91-50 CHARROPPIN (Guadeloupe, 17°-18°)
Marie Madeleine CHARROPPIN (o ca 1682 + Sainte-Anne 12  12
1749, environ 67 ans) et épouse de Pierre GESTAT, est-elle
soeur  de Vincent CHARROPPIN (o 1683) et fille de  Vincent
CHARROPPIN-DUBOIS et Anne LEVASSEUR ?            . Bonnet
N.D.L.R. Très probablement car dates et lieux  coïncident
et  un  de ses fils s'appelle BOISMORIN-GESTAT  alors  que
BOISMORIN  est  un des noms de branches des CHARROPPIN  de
Saintonge (non encore rattachés avec certitude).
91-51 LYNCH (Irlande, Antigua, 18°-19°)
Les LYNCH, ancêtres de ma femme, ont abandonné la ville de
Galway en Irlande, à cause de la persécution anglaise. Ils
se sont installés dans l'île antillaise d'Antigua, où nous
retrouvons leurs traces à partir de 1755.  "The history of
Antigua"  de Langford Oliver fournit quelques  indications
sur  les  LYNCH qui y ont vécu ou se sont,  par la  suite,
installés  en Angleterre.  Nous recherchons  toute  infor-
mation  sur  cet  exil et les conditions  dans  lesquelles
cette famille s'est implantée dans les Petites Antilles et
intégrée dans la société antiguaise.            F. Le Nail
N.D.L.R.  Il y a des LYNCH au XVIII° siècle à la  Barbade,
Marie-Galante,  Guadeloupe et Martinique (au moins !). Qui
s'est intéressé à ces familles ?
Dans  les dossiers Colonies E,  on trouve (E286)  Gaultier
LINCK (sic),  "anglais catholique",  natif de "Gallovay en
Irlande"  (sic),  établi en Martinique et qui obtient  ses
lettres  de naturalité en octobre 1713,  avec Robert VITH,
natif  de Limerick,  et Philippe GILAGH,  natif de  Dublin
(pas d'autre renseignement dans le dossier).  La fille  de
Gautier et de Jeanne MASSON,  Marguerite Rose LYNCH (sic),
née   vers  1717,   épousera  Guillaume  HOUDIN  DUBOCHET,
conseiller  puis doyen au Conseil Supérieur de  la  Marti-
nique.
Le 19 mars 1773, à Grand-Bourg de Marie-Galante, Guillaume
THOMAS,  ancien  officier,  natif de la Barbade,  fils  de
Jacques  et  Marie-Anne LYNCH,  épouse  Adélaïde  Victoire
COGNET-BéZARD. Mais en fait il doit s'appeler Thomas LYNCH
car  on  trouve au Moule,  le 13 mai 1823,  le mariage  de
Thomas  LYNCH,  fils de + Thomas et +  demoiselle  COGNET-
BéZARD,  avec  Marie  Adélaïde  JU,  le  6  février  1827,
toujours  au Moule,  celui de Laurencine LYNCH,  née  vers
1808  à  Marie-Galante,  fille  de Thomas  et  +  Adélaïde
SARRAGOT-LAFERRIèRE, avec Jean-Baptiste BLAIN-DESCORMIERS.
91-52 ROMEFORT et siège de la Guadeloupe (18°)
Grâce à Mademoiselle Bourrachot,  je connais enfin  l'ori-
gine des ROMEFORT (voir GHC pages 109, 132 et 150). Un des
membres de cette famille, Pierre Alexandre ROMEFORT, né le
25  12 1734 à Tonneins exerça un commerce à la Guadeloupe.
Il  y  resta  six mois auprès de son  cousin  Saturnin  de
PINCEVOIR qui,  le 27 avril 1764, écrivait à sa soeur pour
la  charger  d'apprendre à la famille le décès  de  Pierre
Alexandre  ainsi survenu :  "Alexandre a été tué au  siège
que nous avons eu, par sa faute, qu'il ne nous a pas voulu
croire,  et tout par sa tenacité (...) Vous trouverez  ci-
joint  un  de  ses  billets qu'il m'a  fait  tenir  depuis
longtemps  pour de l'argent et marchandises que je lui  ai
donnés  dans son besoin." Il terminait en  ajoutant  qu'il
irait  chercher l'extrait mortuaire aux Trois-Rivières,  à
trois lieues,  où il était enterré. La N.D.L.R. de la page
150 disait que l'acte de décès n'avait pas été retrouvé. A
quel siège est-il fait allusion dans ce texte ? P. Boquien
N.D.L.R. La précision sur le siège de la Guadeloupe nous a
permis  de  retrouver l'acte de décès.  En  effet,  il  ne
pouvait s'agir que du siège de l'île par les anglais du 21
janvier au 1° mai 1759 (capitulation).  L'île étant restée
sous  l'occupation anglaise jusqu'en  juillet  1763,  cela
explique que Saturnin de PINCEVOIR n'ait pas fait prévenir
la  famille  plus  tôt.  Sur le siège de  1759,  voir  "La
campagne de 1759" par Jean Barreau (bulletin de la Société
d'Histoire de la Guadeloupe n° 27,  1976). Nous avons donc
repris  le registre de Trois-Rivières depuis janvier  1759
et avons trouvé,  le 15 mars 1759, l'acte cherché : "a été
enterré dans le cimetière un jeune garçon âgé d'environ 25
ans, nommé ROMPFORT ou ROCHEFORT" (sic).
91-53 Navires au XVIII° siècle
Dans   le  cadre  de  mes  recherches  sur   Jean-Baptiste
ROMEFORT, je cherche à savoir s'il est possible de retrou-
ver la trace du navire "L'Unyt",  capitaine LEROUX, arrivé
à Port-Louis de l'Ile-de-France (aujourd'hui Ile Maurice),
en  1792.  Je souhaite savoir s'il venait de la Martinique
ou d'un port métropolitain.                     P. Boquien
N.D.L.R.   Il  semble  beaucoup  plus  probable  que  J.B.
ROMEFORT  soit  passé  d'abord par  la  France.  La  série
Colonies F/5b (Passagers) au CARAN est très riche pour  le
XIX°  et  très pauvre pour le XVIII°  siècle  (presqu'uni-
quement  les troupes).  Nous avons consulté cependant  les
numéros 9 (Ile-de-France 1768-1816) et 36 (embarqués à  la
Martinique pour France 1730-1830) sans rien trouver : très
peu de listes au XVIII° et rien en 1792.
91-54 ROMEFORT (Martinique, 18°)
Je  recherche toute information sur le séjour des ROMEFORT
à la Martinique (voir en particulier GHC 15, page 132).
                                                P. Boquien
N.D.L.R.  La consultation des microfilms des registres  du
Mouillage  (St-Pierre) permet de corriger et compléter  la
généalogie publiée p. 132 :
I Pierre ROMEFORT, négociant au bourg, + /1766
  x Marie Magdeleine POTIé + /1766



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Révision 26/08/2003