G.H.C. Numéro 26 : Avril 1991 Page 319

REPONSES

3 Marie Anne BUNEL (marraine en 1721 d'un enfant Liger)
  o Martinique ca 1699
  + Trois Rivières 22 12 1767
  x Trois Rivières 5 2 1715 Jean Baptiste FIDELIN, fils de
    Pierre et Marguerite MILLARD
    o Trois Rivières 74 1687
4 Pierre BUNEL (pas d'autre "preuve" que le prénom et les
  nom et lieu d'inhumation de sa première épouse)
  ax Marie Anne QUESTEL
    o ca 1681
    + Trois Rivières 5 7 1721 (+) bas de l'église neuve
      côté épître)
  ? bx Geneviève CROISEL (ou CROISIX)
    d'où postérité à Vieux-Habitants puis aux Saintes
91-14 MONDION (Antilles, 18°)
Une référence en rapport avec la N.D.L.R.  sur la présence
d'une famille MONDION de BEAUPRé à St Domingue :
Prise de possession d'une habitation par M. Thomas Nicolas
de MONDION de BEAUPRé,  habitant au Limbé, actuellement au
quartier du Trou, fondé de procuration de M. le Marquis de
MONDION  et de dame Magdelaine Barbe d'HALLOT de  CHAVANNE
son épouse (9 12 1778 au Trou, M° Brunet Barigny).
                                                K. Gardien
91-20 BEGORRAT, BLACQUE, DESLIX (Martinique? 18°-19°)
On trouve dans les registres de la paroisses  Saint-Pierre
du  Mouillage de la Martinique (début en 1763,  cf GHC  p.
303) la famille suivante :
Pierre BEGORAT, négociant à Saint-Pierre puis à Bordeaux
x Marie Anne TONNELIER (ou THONNELLIER) + 1776/1786
d'où au moins :
- Pierre Barthélemy BEGORAT, négociant au Mouillage
  o Mouillage 23 3 b 5 4 1763 p Barthélemy Villaquier
    m Marie Anne Lespine épouse de M. Cols, négociant
  + Mouillage 4 5 1793, environ 30 ans
  x Mouillage 28 2 1786 (mère décédée, père, négociant à
    Bordeaux, consentant) Rose ROLLAND, fille de + Jacques
    et Rose LEGAL
    o Mouillage
  d'où : Jeanne Joseph Rose
    o Mouillage 5 b 19 1 1787 p Pierre Begorat, négociant
      à Bordeaux, grand-père, représenté part Joseph
      Chaillau aîné, négociant à la Grenade m Jeanne Legal
      veuve Rolland, grand-mère
    + Mouillage 13 7 1788, 18 mois
- Marie Martin Hilaire (= Saint Hilaire ?) BEGORAT
  o Mouillage 12 9 b 13 10 1764 p Pierre Martin Begorat
    (signe Begorat Colonge) m Marie Louise Duquesne (signe
    Duquesne Dupaty)
- Elisabeth Sophie BEGORAT
  o Mouillage 13 b 29 1 1767 p Antoine Tabary capitaine de
    navire m Elisabeth Barrie
- Marie Anne Théophile BEGORAT
  o Mouillage 18 4 b 2 5 1768 p François Begorat négociant
    m Monique Tonnelier
- Jean Charles BEGORAT
  o Mouillage 17 9 b 8 10 1770 p Pierre Jean Lefebvre de
    Caigy m Magdelaine Elisabeth Fourniols Marlet
- Sophie BEGORAT
  o Mouillage 5 b 19 6 1772 p Pierre Begorat fils m Mlle
    Théophile Begorat
- Pulchérie BEGORAT
  o Mouillage 13 1 (ondoyée en danger de mort) b 1 2 1776
    p Marie Martin Hilaire Begorat fils cadet m Mlle
    Sophie Begorat

Les  prénoms correspondant à ceux donnés dans la question,
on  peut penser qu'il s'agit bien de la même  famille.  Il
manque Monique,  mais, si elle est née en 1761, on ne peut
retrouver son baptême.
Signalons  qu'on  trouve  aussi au Mouillage  des  membres
d'une autre famille BEGORAT,  peut-être apparentée, origi-
naire de La Rochelle (St Barthélemy). Ce sont deux frères,
fils  d'Antoine  Vincent,  trésorier  des  troupes  de  La
Rochelle,  et Marguerite GUILLET :  Pierre Louis, décédé à
18 ans le 19 9 1764,  et Victor,  négociant, qui épouse le
30 6 1791 Anne Magdeleine RICHARD, fille de + Jean et Anne
ESTAIR, native de Saint-Pierre.
                                       B. et Ph. Rossignol
91-23 ANQUETIL de BRIANCOURT (Martinique, Saint-Domingue,
18°-19°)
  Je  n'ai  pas de preuve formelle du premier  mariage  de
Pierre  Michel PRONZAT de LANGLADE avec une demoiselle  de
BRILLANCOURT  (et  non  pas BRIANCOURT).  Ce  mariage  est
mentionné dans des notes généalogiques fournies en 1914  à
la  famille  de  ma mère par un descendant  de  l'armateur
nantais Jean Baptiste Christophe GUILLON, qui avait épousé
Marie PRONZAT de LANGLADE, soeur de Pierre Michel : "Après
être  retourné  à  St  Domingue,   il  y  épousa  Mlle  de
BRILLANCOURT  dont il eut trois filles,  dont  une  seule,
Marie Antoinette PRONZAT de LANGLADE,  survécut,  mariée à
M. Henri, vicomte de BOURBLANC. Mlle de BOURBLANC se maria
à  M.  Robert SURCOUF,  de Saint-Malo (né et mort à Saint-
Malo, 1773-1887)."
  Pour  compliquer  un peu plus  les  choses,  une  double
erreur  s'est  glissée  dans le texte où je  mentionne  ce
mariage : BRIANCOURT au lieu de BRILLANCOURT; et une ligne
sautée,  alors qu'il fallait lire : "1) A St Domingue avec
Mlle  de BRILLANCOURT,  d'où trois filles dont  Antoinette
qui épousa Henri vicomte de BOURBLANC,  d'où une fille qui
épousa Robert SURCOUF (1773-1827)."
  J'observe,  d'autre part, que, lors du mariage de Pierre
Michel PRONZAT avec Françoise DAUMONT,  au Mirebalais,  le
30 novembre 1776, il n'est pas fait mention de son état de
veuf.
  Y-a-t-il  eu  une  confusion entre  le  premier  mariage
supposé de P.M.  PRONZAT et celui de son fils Justin  Côme
avec  Louise Elisabeth ANQUETIL de BRIANCOURT,  "créole de
la Martinique", le 22 novembre 1809 au Fort-Royal (mariage
aussi signalé par E.  Hayot dans un article sur "Les  gens
de couleur libres du Fort-Royal" in Revue française d'his-
toire d'outre-mer,  n° 202,  199) ? Ceci bien que quarante
années  séparent du second mariage l'époque à laquelle  le
premier aurait eu lieu.
  Mieux vaut donc ne faire état de ce dernier qu'au condi-
tionnel, avec des réserves, jusqu'à plus ample informé.
  N.B.  Dans  une lettre du 6 janvier 1815 à Antoine  Jean
Marie BOUBéE, son cousin germain par alliance, Justin Côme
PRONZAT  de LANGLADE écrit :  "Il y a un peu plus de  cinq
ans  que j'ai lié mon sort à celui d'une aimable et  jeune
créole de famille honorable (Mlle ANQUETIL de  BRIANCOURT)
et  j'ai le bonheur d'être père de deux enfants,  fille et
garçon;  l'aînée,  âgée  de deux ans  et  demi,  s'appelle
Soline ... Le petit garçon n'a pas encore quatre mois." On
peut  rapprocher cette information de celle qui figure aux
Archives   nationales  (Colonies  E6)  dans   le   dossier
d'Etienne ANQUETIL de BRIANCOURT,  qui fut consul à Surate
(Inde)  :  le 28 janvier 1787,  le sieur ANQUETIL  supplie
Monseigneur (le ministre de la Marine, je suppose) de bien
vouloir  recommander aux administrateurs de la  Martinique




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Révision 26/08/2003