G.H.C. Bulletin 23 : Janvier 1991 Page 267
QUESTIONS
quartier du Micoud en 1789 Louis Calixte Benoît DERT o 26
9 1754 au Carbet de la Martinique, 18° enfant de Joseph
(1700-1764, capitaine de milice) et de Marie Madeleine
PIMARD (ou PIMART). C. Gyldén
N.D.L.R. D'après "Sainte-Lucie fille de la Martinique
d'Eugène et Raymond Bruneau-Latouche" (entre parenthèses,
autre lecture ou complément dans le dépouillement des
mariages par Arnaud Vendryes), à Sainte-Lucie quartier
Micoud, le 20 9 1785 (et non 1789), mariage de :
- Louis Benoît Calixte DERT o Le Carbet (paroisse Saint-
Jacques de la Martinique), officier de milice, majeur,
fils de feu Joseph, ancien capitaine d'infanterie de mi-
lice, et de Marie PIMART
- Catherine Adélaïde DUGARD, fille de Claude Edmond, capi-
taine de milice, et de Louise Elisabeth DAMPIERRE de
SAINTE AGATHE (DAMPIERRE SAINTE AGATHE)
Quel lecteur aurait des éléments complémentaires sur l'as-
cendance DUGARD et DAMPIERRE ?
91-7 DURAND (Martinique, 18°)
Tous renseignements sur Anne Marie DURAND (et sa famille)
1736-1800, x Trou au Chat 8 7 1757 Jean Joseph DERT, o 7 6
1730, 2° enfant des mêmes Joseph et Marie Madeleine PIMART
capitaine des dragons du bataillon du Mouillage, comman-
dant des cadets de Saint Pierre en 1778, chevalier de
Saint Louis. C. Gyldén
91-8 LEBLANC, NOGUES, LABAT, HENRY (Martinique, 18°-19°)
Les LEBLANC sont une famille de magistrats bordelais bien
connue depuis le début du XVI° siècle. Plusieurs LEBLANC,
dont Dominique François LEBLANC NOUGUES, figurent au
procès-verbal de l'assemblée générale des trois ordres en
1789, sous la présidence de Marc-Antoine DU PéRIER.
Des membres de cette famille seraient passés à la Marti-
nique fin XVII° ou début XVIII° siècle. Le premier cité
sans autres détails est Jean Daniel LEBLANC époux d'Elisa-
beth FIZIL; il serait mort avant 1727. Je serais recon-
naissante pour tout renseignement sur ce couple.
Leur fils, Jean Dominique LEBLANC, arpenteur royal à la
Martinique, o ?, + 1780, x Anses d'Arlet 25 6 1737 Rose
Calixte LABAT (1721-1785, fille de Michel, lieutenant de
milice aux Anses d'Arlet, et de Marie Catherine d'ORANGE)
qui avait épousé en premières noces Alexis NOGUES le 19 3
1708. Tous renseignements sur cet Alexis NOGUES, dont je
ne sais rien par ailleurs, m'intéresserait, de même que
tous renseignements sur la famille LABAT, famille d'arma-
teurs qui est dite originaire de Blaye.
Neuf enfants sont nés de ce mariage, dont le plus jeune
(mon ancêtre) Michel Régis LEBLANC est celui sur lequel
nous sommes le moins bien renseignés. Né le 2 1 1763 (+ ?,
ax ?) il épouse en 2° noces Françoise HENRY, créole de la
Martinique, sans doute du Carbet (fille de ?, o ?), décé-
dée sans doute vers 1805, puisque leur fille unique,
Céleste LEBLANC ( o peu avant 1800, + 5 9 1817 à 18 ans,
en donnant le jour à sa fille unique) avait été élevée à
Bordeaux dans la pension de Madame LABORY (dans les locaux
de l'archevêché) qu'elle considérait comme une seconde
mère. Des lettres adressées par Céleste à sa grand-mère,
Madame HENRY, nous prouvent que celle-ci vivait encore en
1816, à Saint-Pierre ou au Carbet.
Quant à Michel Régis LEBLANC (père de Céleste), il avait
plus ou moins confié la tutelle de sa fille à son frère
aîné Dominique François LEBLANC NOUGUES, car il était
retenu à Paris (domicile 18 rue Chabannais) par des af-
faires difficiles à régler (peut-être récupération de
propriétés à la Guadeloupe ?) et ne put assister au ma-
riage de sa fille en octobre 1816 dans la chapelle privée
du château d'Arbanats appartenant à son frère; mais sur le
contrat de mariage il est dit "propriétaire à la Guade-
loupe" et, dans la correspondance qui nous reste, il est
question de voyage "à la colonie" ou "aux îles", prévus,
remis, etc. Après cela, nous ne savons plus rien de lui.
Toute indication sur lui et sur la famille HENRY me
serait donc précieuse.
Enfin, un Pierre LEBLANC époux de Françoise KIRIWAN
signe le 27 9 1751 au contrat de mariage de Marie
Madeleine DERT à Saint-Pierre avec Antoine GAUBERT, maître
en chirurgie. Etant donné la date, il pourrait être fils
de Jean Daniel LEBLANC et Elisabeth FIZIL, et frère de
Dominique LEBLANC époux de Rose Calixte LABAT. Je ne sais
rien de plus sur lui et aimerais savoir davantage.
C. Gyldén
N.D.L.R. Peut-être faut-il lire Elisabeth FIZET et non
FIZIL. Dans ce cas, il pourrait s'agir d'Elisabeth FIZET,
o 1667, fille de François (o Rouen 1629, enseigne de
milice au Mouillage en 1680) et Madeleine OUTIL (o 1647,
fille de Jacques et d'Elisabeth HASLE, o 1629, + /1680, bx
Charles de LA GIRARDIèRE dit LABERLOTE).
Source : "Personnes et famille à la Martinique au XVII°"
REPONSES
90-4 TEXIER-LAVALADE (Guadeloupe, 18°-19°)
Registres de la paroisse Saint-Louis en l'Ile, à Paris :
24 juin 1818, mariage de :
- Sr Antoine TEXIER de LAVALADE, fils majeur de Sr Pierre
et de dame Marie Anne GILLET son épouse, de cette parois-
se, 75 rue St Louis
- dlle Julie Hedwige Alexandrine Sophie de MERY d'ARCY,
fille majeure de Maître Marcel Jean Baptiste, notaire à la
Guadeloupe, et de défunte Hedwige Françoise de LAVAL, de-
meurant 75 rue St Louis
Témoins : Antoine Louis Hyacinthe FIEFVET, avocat à Paris,
16 parvis Notre Dame; Louis Gilles HENRY, chevalier de St-
Louis, 49 rue St Louis; François Mathieu vicomte de
GRAIMBERG, chevalier de St-Louis et de la Légion d'Hon-
neur, 6 place Royale; Pierre Joseph ITHIER, négociant à la
Martinique.
8 février 1820, baptême de :
Pierre Antoine Aristide, né le 8 8 1817, 287 rue St Jac-
ques, quartier de l'Observatoire, fils naturel d'Antoine
Aristide TEXIER de LAVALADE, propriétaire à la Guadeloupe,
domicilié à Paris 16 rue des Nonaindières, et de Julie
Hedwige Alexandrine Sophie MERY DARCY, propriétaire, de-
meurant à Paris même maison que l'enfant. Parrain, Charles
Marcel Didier MERY DARCY, oncle maternel, représentant Mr
Pierre TEXIER de LAVALADE, ayeul maternel de l'enfant;
marraine, Magdeleine Françoise Nicole Marie de GRAIMBERG
veuve de LAVAL, bisayeule maternelle de l'enfant.
P. Bardin
90-96 MANAVIT, CAZALIS de CLERVAL (La Grenade, 18°)
D'après une lettre du Public Record Office (Londres), les
registres des baptêmes et décès de la Grenade remontent à
janvier 1866 et ceux des mariages à 1841. Quelques regis-
tres paroissiaux antérieurs à ces dates se trouvent entre
les mains du clergé des diverses églises de l'île, le plus
ancien étant celui de la paroisse de Saint-Georges qui
date de 1784. Ceux de l'île Saint-Vincent remontent au
premier juillet 1863. Les registres antérieurs sont eux
aussi dans les églises de l'île.
Ph. Le Bourgeois et G. Taillefer
Révision 26/08/2003