G.H.C. Bulletin 22 : Décembre 1990 Page 243
REPONSES
90-91 MOUSSON (Guadeloupe, 19°-20°)
Je ne connais pas cette NN CAPDEVILLE d'ARRICAU. Cepen-
dant, par les dates que vous indiquez, elle doit être née
vers 1840. Dans ce cas, elle ne peut être que la fille
soit de Jean Henri x Simone Elisabeth BABIN DESPRéAUX,
soit de Guillaume Raymond x Mathilde Zéline RIVIèRE
SOMMABERT. J'exclus a priori la seconde solution car,
autrement, la succession de Mathilde Zéline RIVIèRE
SOMMABERT aurait été évoquée différemment sur un contrat
de mariage de 1864. Elle pourrait donc être fille de Jean
Henri, d'où des recherches à effectuer à Petit-Canal,
Anse-Bertrand et Port-Louis .
Pour les enfants connus de Jean Henri voir réponse 90-12.
Ph. Gautret
90-92 ENOFF (Guadeloupe, 19°)
Des recherches dans l'état civil de Pointe-à-Pitre n'ont
rien donné de plus sur l'origine de la demoiselle ENOFF
que ce qui était connu du questionneur: sa patente de
liberté par arrêté du gouverneur du 7 mai, enregistrée le
21 mai 1834. Elle y est dite couturière, âgée de 29 ans et
9 mois, née à New York. Est déclarée libre en même temps
sa fille Sidly, née à Pointe-à-Pitre, âgée de 9 ans et 9
mois. Peu nombreux sont les actes au nom d'ENOFF à Pointe-
à-Pitre. Cependant on trouve le 26 janvier 1858 l'acte de
reconnaissance de la demoiselle Justine dite Poguy, 26 ans
1/2, servante, née et domiciliée à Pointe-à-Pitre où elle
est inscrite sur le registre le 18 avril 1835, sur décla-
ration de la demoiselle ENOFF, 53 ans, couturière, qui
reconnaît être sa mère.
En effet, le 18 4 1835, à Pointe-à-Pitre la demoiselle
ENOFF, couturière, présente un arrêté du gouverneur du 6
mars, qui déclare libres Emile, 7 ans 9 mois, Justine dite
Poguy, 3 ans 9 mois, et Charles Tailor, 21 mois, nés à la
Pointe-à-Pitre (prénoms bien anglo-saxons). Nous n'avons
retrouvé ni la reconnaissance des autres enfants de la
demoiselle ENOFF ni le décès de celle-ci. En revanche,
Sidly meurt à 17 ans le 17 septembre 1841 (acte reconsti-
tué le 20 2 1844).
Remarquons à propos de cette recherche que les années
1833-1834 abondent en patentes de liberté, qui officiali-
sent en général une liberté de fait; il y eut aussi de
très nombreux affranchissements à cette époque, quinze ans
avant l'abolition définitive de l'esclavage. Malheureuse-
ment, les renseignements fournis sont très succincts.
B. Rossignol
90-97 Notariat de la Guadeloupe
Dans la sous-série 2E des Archives de la Guadeloupe
(minutes originales des notaires à partir de 1759), le
contrat de mariage du 13 10 1854 est conservé sous la cote
2E 4/102 (répertoire de la sous-série 2E sous forme dacty-
lographiée).
Les doubles des minutes (ou "copies figurées") sont
conservés en France métropolitaine (Versailles, Paris puis
Aix) pour la période 1776-1912, et, pour la période allant
de 1912 à nos jours, à la Guadeloupe. En effet, le Dépôt
des papiers publics, créé par édit de juin 1776, supprimé
par le décret du 21 avril 1912 (sauf en ce qui concerne
les actes de l'état civil), a été rétabli, pour la Guade-
loupe, par un décret du 30 novembre 1920 organisant, sur
place, un Dépôt de papiers publics (réuni aux Archives le
28 avril 1967). J.P. Hervieu
90-101 FIQUEPEAU et OLIVIER (Martinique, 18°)
Le nom FIQUEPEAU, nom rare, a de fortes chances d'être du
Lot-et-Garonne. Voici, avec quelques variantes, des
éléments qui peuvent constituer des pistes :
1 Pierre FIQUEPAL, de Gontaud (47, arrondissement de Mar-
mande) s'embarque à Bordeaux sur le "Dromadaire" en octo-
bre 1767 pour la Martinique. Il a 24 ans. En octobre 1769
un Pierre PHIQUEPAL, de Gontaud, 24 ans aussi, s'embarque
pour la Martinique sur "La Ligne de Vie".
2 Honoré FIQUEPEAU, né à la Martinique, y repart en octo-
bre 1767 sur "L'Alliance"; il a 16 ans. Antoine Régis
PHIQUEPEAU, né à la Martinique, y retourne en octobre 1776
sur "L'Heureuse Famille"; il a 14 ans; le bateau fit
naufrage et le 22 novembre 1770 il s'embarque sur "L'Heu-
reuse Union". Claire FIQUEPEAU, 16 ans, créole de la
Martinique, y retourne en juin 1778. (Ces renseignements
sont tirés de la sous-série 6B des Archives de la Gironde;
aucun renseignement sur le lieu d'origine de la famille en
France, mais vraisemblablement le Lot-et-Garonne.)
3 Jacques FIQUEPEAU, d'Astaffort (47) part à 17 ans de
Bordeaux pour la Martinique en décembre 1736 (6B 48).
4 Famille FIQUEPEAU de CARITAN, d'Astaffort (47) : partage
successoral du 9 février 1828 (A.D. Lot-et-Garonne, Minu-
tes Augan, 3E 346/14) :
François FIQUEPEAU de CARITAN, né vers 1750, avocat et
propriétaire à Astaffort, épousa successivement Hélène
TRENTY (Astaffort 23 8 1777) puis Jeanne Augustine
MOLINIER. Il était fils de Blaise F. de C. et de Marie de
LAPLAGNE, tous deux d'Astaffort. De son second mariage, il
eut deux enfants, Barthélemy Clément et Elisabeth Clémen-
tine qui épousa Jean SENTIS, de Solomiac (Gers).
De son premier mariage, il eut Louis-Auguste, Louis (bap-
tisé à Astaffort 9 12 1780), Marie (x JB ALAUZE) ainsi que
Jean Baptiste et Louis qui, "partis pour les Colonies",
firent l'objet d'un jugement déclaratif d'absence du tri-
bunal d'Agen du 17 7 1824, qui fixait leur départ à 1806
pour Jean Baptiste et à juin 1802 pour Louis.
5 Guillaume PHIQUEPAL d'ARUSMONT, décédé à Agen le 25 5
1814, eut de son mariage avec Françoise LACOMBE quatre
enfants : Guillaume, médecin à Philadelphie; Emilie, habi-
tant à Paris; Sylvain Guillaume Casimir Hippolyte,
conseiller à la Cour; Charlotte Caroline; qui le 3 juin
1828 vendent la métairie de Montarrus à Fauillet (47, près
de Gontaud, donc possible parenté avec le 1) (A.D. Lot et
Garonne, Minutes Augan, 3E 346/14) L. Bourrachot
90-106 MAC GILLE, PERRONEAU (St-Domingue, 18°)
Compléments d'ascendance :
12 Nicolas PERRONEAU o ca 1664 + /1732 x ca 1689
13 Monique BLETEAU (soeurs : Marie et Renée)
o Montreville en Poitou ca 1662 (il n'existe aucune
commune de ce nom; peut-être Montreuil-Bonnin dans la
Vienne ?)
+ 1732/
28-29 Guillaume BLETEAU x Marie MAUGEAIS
J'aimerais obtenir, si possible, tout complément sur ces
trois familles. M. Debarnot
90-108 BERNIER (Saint-Barthélemy)
Voir le travail de Jean Deveau "Le peuplement de Saint-
Barthélemy", Basse-Terre, Société d'Histoire de la Guade-
loupe, 1976, p. 39-40. J.P.Hervieu
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Révision 26/08/2003