G.H.C. Bulletin 21 : Novembre 1990 Page 228

REPONSES

 
37 Elisabeth CLEVET,   + 1774/
38 Pierre Michel COQUERAN, capitaine d'infanterie de
  milice et habitant,  + /1774
39 Marguerite GUERARD (ou GRARD)
72 (?) François Charles DESVERGERS de SANOIS écuyer sieur
  d'AUROY, habitant du Cul de Sac français (Martinique)
73 (?) Marie Anne de LA VIGNE
Nota :  nous regrettons qu'aucun de nos amis de Martinique
n'ait  envoyé de complément à cette ascendance où figurent
pourtant des noms en principe "bien connus" et nous  espé-
rons qu'ils en enverront d'autres.            B. Rossignol
90-83 FIDEL (Guadeloupe, 18°-19°)
Voici les précisions données dans l'acte de décès du 19 11
1818  à  Sainte-Rose :  décès le même jour de  M.  Mathieu
FIDEL, âgé d'environ 72 ans, natif de la ville de Marseil-
le en Provence,  dans la maison où il était domicilié,  au
bourg.  Déclaré par MM.  Louis François JACOB, instituteur
et Simphorien TROTTIER, maître forgeron.          S. Fidel
Dans le recensement de l'an IV en Guadeloupe, on trouve au
bourg de Sainte-Rose (alors nommé Tricolor) :  Meu. FIDEL,
aubergiste, 7 domestiques. Et dans la maison voisine : Fme
BORELLY  (autre nom  marseillais),  bourgeoise,  Aimée  sa
fille, 1 domestique.                          B. Rossignol
90-86 COLIMON (Haïti)
Le nom s'est conservé sur une habitation de Jérémie.  Il a
pour origine Antoine Joseph TOUSSAINT-COLLIMONT,  proprié-
taire  en 1789 d'une caféterie à la Voldrogue et  de  deux
maisons  en  ville (Jérémie).  Il eut pour  héritiers  ses
petits-neveux et nièces BOISSEAUX, Henri, Elisabeth, Jean-
Baptiste-Justin et Jeanne.                     J. de Cauna
90-87 DUPERION-MORVAN (Les Saintes, 19°)
Philippe MORVAN dit KEDER a été légitimé par le mariage, à
Terre-de-Bas  le  19 mai 1848,  de Philippe dit  Philippot
MORVAN et de Lucrèce BYRON.  Il s'est marié dans cette île
le  20 juillet 1858 avec Célina CARRET et y est décédé  le
25 août 1878.  Dans tous les actes cités, Philippe est dit
fils  légitimé  de Philippot MORVAN.  Quelle  source  pour
l'éventuelle paternité d'Auguste DUPERION ?   J.C. Germain
90-90 DUREAU (St-Domingue, 18°)
Etant personnellement intéressé par Laurent DUREAU  (1694-
1745),  son ascendance et sa descendance,  j'ai effectué à
leur sujet,  il y a une trentaine d'années, des recherches
assez poussées. Puis j'ai été amené à en publier en grande
partie  les  résultats  dans "La France  généalogique"  de
1965,  p. 83-86, pour répondre à une question posée par un
lecteur.  Il convient donc de se reporter à cette communi-
cation.
Je précise qu'il m'a été impossible de retrouver l'origine
en France des DUREAU de St Domingue qui, contrairement aux
affirmations de certains auteurs,  ne paraissent se ratta-
cher  ni aux DUREAU de la ville de Nantes,  ni à  ceux  de
Vaulcomte  (île Bourbon),  ni aux DUREAU (devenus du RéAU)
de l'Anjou.
Quant à Laurent DUREAU, né à Limonade le 31 12 1694, marié
trois fois, il a eu :
- de Marie Louise MICHEL, veuve de Pierre CHICOTEAU, trois
filles,  Mmes  FOURNIER de LA CHAPELLE,  de  CANTINEAU  et
AVELINE de KARCé;
- de demoiselle BOUCHARD, pas de postérité;
- d'Elisabeth de SAUVAGE,  une fille (Mme Claude  COLLET),
une  autre  morte en bas-âge,  et deux fils  dont  l'aîné,
Laurent Anne Charles, épousa Catherine de LHOSPITAL, et le
cadet,  Jean  Baptiste Joseph René,  connu sous le nom  de
DUREAU de LA MALLE, fut secrétaire du roi en la chancelle-
rie  de Nancy et,  littérateur distingué,  publia dans  la
grande collection Panckoucke des traductions très estimées
des  oeuvres  de  Tacite,  Salluste et Tite-Live  qui  lui
valurent d'entrer à l'Académie française en 1804.  Il mou-
rut  à Landres (Orne) le 19 9 1807,  laissant  d'Elisabeth
Renée MAIGNON un fils unique, mort en 1857 sans postérité.
                                                 E. Arnaud
90-93 PERCIN (Guadeloupe, 19°)
Je n'ai pas retrouvé l'acte de naissance de Marie Angélina
PERCIN  au Moule en 1838.  En revanche voici les  éléments
réunis, toujours au Moule :
- 30  4 1833,  mariage du sieur Guillaume Emmanuel (pas de
nom indiqué),  25 ans,  né à l'île Sainte-Lucie,  charpen-
tier, domicilié chez la demoiselle sa mère en ce quartier,
fils  naturel de la demoiselle Rosette  PERCIN,  habitante
propriétaire, avec la demoiselle Luce Louise (pas de nom),
23 ans,  native de ce quartier,  demeurant chez la  demoi-
selle  sa  mère,  sans profession,  fille naturelle de  la
demoiselle Louise, marchande au bourg, présente.
Dans  les  signatures on trouve bien  Guillaume  Emmanuel,
Luce Louise, mais aussi Chles BERGONZY, Louis Roset PERCIN
et E. FRANCISQUE.
- 28  7 1835,  mariage de Louis Rosette  PERCIN,  21  ans,
charpentier,  né à Sainte-Lucie, fils naturel de la demoi-
selle  Rosette  PERCIN  (donc  frère  du  précédent)  avec
Adélaïde Guillaume TOINON,  26 ans,  fille légitime de feu
Guillaume  (+ Moule 23 9 1832) et feu Adélaïde Luce BERLET
(+ Moule 28 7 1812)
- 26 4 1852,  décès de la dame Luce BERGONZY, 41 ans, sans
profession,  née  et demeurant au Moule,  épouse du  sieur
Guillaume  Emmanuel PERCIN,  fille naturelle de la  demoi-
selle  Louise  FRANCISQUE,  sans profession  demeurant  au
Moule.  Déclaré par Edouard FRANCISQUE,  47 ans,  proprié-
taire.
- 18 3 1858,  décès du sieur Guillaume Emmanuel PERCIN, 48
ans,  charpentier,  né à Sainte-Lucie,  veuf en  premières
noces  de la dame Luce BERGONZY,  époux de la dame  Eméla,
fils  naturel  reconnu  de la demoiselle  Rosette  PERCIN,
propriétaire au Moule.  Déclaré par Louis PERCIN,  44 ans,
charpentier.
Suite de la recherche aux noms de FRANCISQUE, Louise, Luce
et BERGONZY :
- 16 2 1854, décès de Edouard FRANCISQUE, 50 ans, proprié-
taire né et demeurant au Moule,  veuf de la dame  Hermine,
fils  naturel reconnu de la demoiselle Louise  FRANCISQUE,
sans profession, demeurant au Moule.
- 13 11 1863, décès de la demoiselle Louise FRANCISQUE, 82
ans,  sans profession, née et demeurant au Moule, fille de
parents inconnus.
- 8 9 1814,  Louise,  marchande au bourg, femme de couleur
libre  patentée,  assistée  de  Pierre DECOUR et  de  Paul
CHARLES,  tous  deux  hommes de couleur  libres  patentés,
majeurs  demeurant  au bourg,  déclare que les  4  enfants
naturels  qu'elle  présente sont compris dans  sa  patente
libre :  Edouard 10 ans, Charles 7 ans, Luce 5 ans, Nelson
3 ans.
Les  BERGONZY sont aussi une famille de mulâtres libres du
Moule  mais  je  n'ai pas trouvé le lien  entre  ceux  qui
apparaissent dans les registres et Luce,  fille  naturelle
de  Louise FRANCISQUE.  La recherche s'arrête donc là pour
cette branche.                                B. Rossignol


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Révision 26/08/2003