G.H.C. Bulletin 21 : Novembre 1990 Page 225
QUESTIONS
90-98 L'Anjou et les Antilles (architecture)
Que sait-on de l'influence ou non de l'Anjou sur l'urba-
nisme et l'architecture des îles et plus particulièrement
de la ville de Saint-Pierre de la Martinique ? Connaî-
trait-on des maîtres d'oeuvre ou des architectes angevins
(architecture civile et militaire) ayant exercé leur art
aux Antilles ? A. de Reynal
90-99 Les "enfants perdus"
Que sait-on exactement des Compagnies des "enfants perdus"
aux Antilles (voir par exemple Dutertre IV p. 25-26) ?
Recrutement des hommes ? qualités requises pour les offi-
ciers ? noms de ceux-ci ? archives, textes sur le sujet ?
A. de Reynal
90-100 de NAVERS (Martinique, 18°)
Je souhaite retrouver l'origine géographique et l'ascen-
dance de Charles François de NAVERS, officier de marine en
1720-1730, époux de la demoiselle ROY, fille du doyen du
Conseil Supérieur de la Martinique. Bodinier, dans un
article sur les Officiers français de la Guerre d'Indépen-
dance américaine cite un NAVERS du Gers ou du Béarn ou de
la région de Caixon (Hautes-Pyrénées). Serait-ce la région
d'origine de Charles François ? R. Bruneau-Latouche
90-101 FIQUEPEAU et OLIVIER (Martinique, 18°)
Recherche les ascendants de Jean-Baptiste FIQUEPEAU
SAINVILLE et de son épouse Marie Elisabeth Sophie OLIVIER,
habitant Sainte Anne (Martinique) lors du mariage de leur
fille Marie Elisabeth avec Mathieu Ignace COURDEMANCHE de
BOISNORMAND (14 1 1771). E. Hayot dit que cette famille
est alliée aux LITTéE. B. Faucher de Corn
90-102 DYEL de NAMBUC (Guadeloupe, 18°)
Qui est ce "Joseph DYEL, alors vicomte de NAMBUC", mort au
Port Louis de la Guadeloupe en octobre 1781 (GHC 5, page
34)? S'agit-il de Joseph DYEL de CLERMONT, né en 1733,
capitaine à la Guadeloupe, en service depuis 1756, comman-
dant de paroisse en 1767, et qui épousa le 16 8 1763
Jeanne Elisabeth fille de Lambert CROCQUET ? J'avais 1814
comme date de sa mort, au Prêcheur de la Martinique.
Ph. Le Bourgeois
N.D.L.R. Il s'agit en fait de Louis François DYEL, cheva-
lier, seigneur (ou vicomte) d'ESNAMBUC, fils de Jean Clair
DYEL du PARQUET et de Suzanne de VILLERS AU TERTRE, o Baie
Mahault 9 4 1746, x Port-Louis 21 8 1781 Marie Madeleine
LE TERRIER de MENNETOT veuve de Charles Joseph BRUMAND, +
Port Louis 27 (+) 28 11 1781. Il y a donc dans l'acte de
notoriété une erreur de prénom (à moins qu'il ne s'agisse,
comme c'est parfois le cas, du prénom donné en famille
différent des prénoms de baptême) et de mois.
90-103 THOMAS VILLARET de JOYEUSE (Martinique, 19°)
Je désire savoir la parenté existant entre mon bisaïeul
Eugène THOMAS (voir question 90-104) et Louis THOMAS comte
de VILLARET de JOYEUSE (1747-1812), contre-amiral et capi-
taine général de la Martinique au début du XIX° siècle.
D. Hérisson
90-104 PRAT de BASTIDE (Martinique, 19°-20°)
Je recherche l'origine de la famille PRAT de BASTIDE : ma
mère Marie Louise Emma PRAT de BASTIDE était fille
d'Eugène et de Pauline THOMAS (voir question 90-103),
descendante du Marquis MANIQUET de PELAFORT et d'ANQUETIL
de BRIANCOURT. D. Hérisson
90-105 d'HERISSON (Marie-Galante, Guadeloupe)
L'origine des d'HERISSON d'IRIGNY remonte au XIV° siècle.
Un des descendants, Jean d'HERISSON, arriva à Marie-
Galante en 1664 dans sa trentième année avec tout son
personnel domestique et son armement militaire. Un descen-
dant, Denis d'HERISSON, quitta Marie-Galante en 1734 et
s'établit en Guadeloupe. Pendant la Révolution, la famille
laissa tomber la particule.
Je voudrais savoir les liens pouvant exister avec la
famille d'HERISSON vivant dans l'Indre au bourg de
Chaillac où ils ont combattu, paraît-il, en je ne sais
quel siècle. Puis avec celle établie au village d'Hérisson
dans l'Allier. Et enfin avec le colonel d'HERISSON, offi-
cier d'ordonnance du général Trochu, présent au siège de
Paris en 1870. D. Hérisson
N.D.L.R. Nous ne connaissons à Marie-Galante (premiers
recensements en 1665 et 1680; début des registres en 1703)
qu'une famille HERISSON, à Capesterre, issue de René,
chirurgien, (o ca 1670 + 15 9 1740), et Thérèse Françoise
BLANCHARD (o Capesterre de Guadeloupe 27 9 1671 + Capes-
terre de MG 15 10 1735) d'où René Joseph x Luce DULAC,
Jean H. DUCORMIER (sans alliance) et Louis H. DUCLOS x
Elisabeth DULAC. Mais il n'est pas fait mention, dans
cette famille, d'un Denis vivant en 1734.
90-106 MAC GILLE , PERRONEAU (St-Domingue, 18°)
Je cherche à vérifier et compléter l'ascendance suivante :
1 Marie Aspasie MAC GILLE o St Domingue ca 1770
x Frédéric MESTAYER (voir question 90-107)
2 Jean Baptiste MAC GILLE, x Baynet 28 10 1762
3 Marguerite PERRONEAU, o Baynet
4 Michel MAC GILLE, o île Saint Martin
5 Marguerite BREAU
6 Louis PERRONEAU
7 Madeleine MAISONNEUVE, o 22 7 1720, + Baynet 26 7 1785
12 Nicolas PERRONEAU
14-15 Jean Baptiste MAISONNEUVE x Marie SAMSON
Robert B. Patout
N.D.L.R. D'après des recherches faites en 1985 pour M.
Mestayer, de Louisiane, qui nous avait envoyé la même
ascendance, recherches dans l'Etat civil et le notariat
complétées par l'article du colonel Arnaud sur les MAC
GILLE dans "La France Généalogique" de 1983, voici quel-
ques éléments :
4 Michel MAC GILLE signe Mÿlos Mc Gill en 1733 au mariage
de sa belle-fille Marie RIRDENT, native de l'île Saint
Martin, fille du premier mariage de Marguerite BREAU (ou
BROM, BROU, BROUN, BROUNE) avec Guillaume RIRDENT.
Il meurt à Baynet le 5 1 1751, âgé de 55 à 56 ans et dit
natif de l'île Monsara (Montserrat). Cette île a été
peuplée par des catholiques irlandais.
5 Marguerite BREAU (variantes voir ci-dessus) meurt à 65
ans à Jacmel le 19 9 1754 sur l'habitation Baynet, chez
sa fille Marie RIRDENT veuve BROSSE.
2 Jean Baptiste MAC GILLE est né à Jacmel vers 1727 et
décédé à Baynet le 6 3 1793 (étude du colonel Arnaud).
Son mariage avec Marguerite PERRONEAU est du 29 10 1763
(et non 28 10 1762) et le contrat de mariage du 27 10
chez M° Guilleau.
1 Marie Aspasie MAC GILLE est prénommée Marie Monique au
baptême et au mariage. Née à Jacmel le 29 9 1766 et
baptisée le 11 11; parrain Michel Mac Gille habitant du
Baynet son oncle et marraine Marie Rirdent veuve Brosse.
Son mariage avec Frédéric MESTAYER est du 9 6 1787, à
Baynet (contrat de mariage la veille chez M° Frontgous).
6 Louis Augustin PERRONEAU était le 8° enfant de Nicolas
P., maître charpentier, et de Monique ou Marie BLETEAU
(mariés vers 1689). Il fut lieutenant de milice au
Baynet puis capitaine commandant honoraire à Jacmel. Il
fut baptisé à Léogane le 15 12 1706; parrain Nicolas
Perroneau, marraine Louise Perroneau, ses frère et
soeur. Marié à Baynet le 22 9 1733, il y meurt le 10 4
Page suivante
Retour au sommaire
Révision 26/08/2003