G.H.C. Bulletin 18 : Juillet-Août 1990 Page 179

COMPTE RENDU DE LECTURE

en Ile de France en 1776,  commissaire des ports et  arse-
naux en 1777,  ordonnateur à Bourbon (= Réunion) en  1785,
relevé  en 1788,  commissaire général à l'Ile de France en
1789,  réoqué en 1794,  ordonnateur général à Bourbon  en
1798, suspendu en 1810, mis à la retraite en 1819.
  b Rivière Pilote 22 3 1753
1.1.2.1.3 Mathieu Edouard THIBAULT de CHANVALLON
  b Rivière Pilote 21 11 1753
  + Sainte-Lucie /1778 (! J. Michel p. 140)
1.1.2.1.4 Charles Louis Ambroise THIBAULT de CHANVALLON,
  vicaire général à Tarbes
  b Rivière Pilote 27 1 1756
1.1.2.1.5 enfant
  o ca 1767 ("à la mamelle" le 13 9 1767 ! J.M. p. 110)
  + /1778 (! J.Michel p. 140)

PUBLICATIONS

Tiers Etat du Poitou en 1789 par H. et P. Beauchet-Filleau
Réédition; 166 pages; 95 frs franco
Clergé du Poitou en 1789 par H. et P. Beauchet-Filleau
 Réédition; 290 pages; 150 frs franco
Noblesse du Poitou en 1789 par M. Beauchet-Filleau
188 pages; 120 frs franco
Chaque ouvrage, format 15x21 comporte  :
Procès-verbaux des séances;  liste des électeurs avec leur
ieu de résidence;  cahier de doéances;  index  aphabétique
des noms cités.
A paraître :  Emigrés du Poitou aux Armées des Princes  et
de Condé par H.  Beauchet-Filleau;  Réédition de l'ouvrage
de 1845
Tous ces ouvrages,  ainsi que les différents fascicules du
"Dictionnaire  Historique et Généalogique des familles  du
Poitou" par Beauchet-Filleau,  peuvent être obtenus auprès
de :  M. Beauchet-Fileau, 20 Grande Rue du commerce, 79110
Chef-Boutonne.

Attention aux tables de St François de Guadeloupe
Chantal Cosnay

  Les  actes de St François de Grande-Terre sont en  latin
pour le début du 17° siècle et la mère est parfois cité en
premier ce qui fait que lors de la constitution des tables
le  nom  de la mère a été donné à l'enfant.  Il  est  donc
utile,  lorsque  l'on consulte le microfilm des tables  de
cette paroisse,  de chercher au nom du père puis au nom de
la mère.  Ainsi dans les tables on trouve la naissance  de
BOIVIN  Marie  Jeanne au lieu de RIVIERE car  dans  l'acte
elle  est  dite  fille de Marie Anne BOYVIN  et  Toussaint
RIVIERE.  Même  chose  pour Anne BOIVIN  fille  de  Jeanne
BOIVIN et Nicolas SERGENT le 27 3 1720.

TROUVAILLES

de Maurice Perrais
M.  Perrais  travaille depuis de nombreuses années sur  la
traite  négrière  de la région nantaise;  il  a  recueilli
aussi  des  informations sur les  volontaires  de  l'Ouest
partis  en  1792 réprimer les révoltes  d'esclaves.  Il  a
relevé  le  renseignement suivant :  1768 - Mort  au  Cap-
Français  de Romain Joseph BOIS,  député dans les colonies
françaises  de l'Amérique pour la collecte des aumônes  en
faveur  des captifs des barbaresques.  Il était profès  du
couvent  des  Trinitaires de Rieux  (Morbihan).  Source  :
Etat-Civil local.

COMPTES RENDUS DE LECTURE
Pierre Bardin

     Robert  CORNEVIN,  décédé brutalement le 14  décembre
1988,  laisse  une  oeuvre importante,  point  de  passage
indispensable   pour   une   meilleure   connaissance   de
l'Afrique.  Je  n'aurais  garde d'oublier  le  travail  de
Marianne CORNEVIN, soit seule, soit avec son mari, dans ce
domaine. Cette collaboration nous permet aujourd'hui d'ap-
précier  un livre,  "La France et les Français Outre-Mer".

La  gageure n'était pas mince que de vouloir en 514  pages
raconter l'histoire coloniale de la France de la  première
croisade  à  la  fin du Second Empire.  Ce livre  est  une
réussite  dans  la mesure où il permet à  l'honnête  homme
curieux  de  rencontrer les hommes  exceptionnels  et  les
lieux  où  ils tentèrent de réaliser leurs rêves  pour  la
plus grande gloire de Dieu, du Roi ou de la République. Ce
livre permet également à celui qui veut en savoir plus sur
ces  mêmes hommes d'aller étudier plus en détail la longue
aventure coloniale de la France grâce à une  bibliographie
très  étoffée.  Pour  ce  qui concerne le domaine  de  mes
recherches,  je n'ai relevé qu'une erreur, page 296, Louis
CURT,  qui  en  émigration à Londres est la clé  du  parti
royaliste antillais,  n'a jamais été président de l'Assem-
blée coloniale de Saint-Domingue. Autre regret : qu'il n'y
ait point d'index.

     C'est un livre à posséder et à consulter, à un moment
où la francophonie devient le destin commun commencé peut-
être  en 732 par la victoire à Tours de Charles Martel sur
les Sarrazins.
La  France  et  les Français  Outre-Mer,  de  la  première
croisade  à la fin du Second Empire de Robert et  Marianne
CORNEVIN paru chez Tallandier.

                            *
                          *****
                            *

     Dans  l'aventure coloniale de la France,  il est  des
noms  qui résonnent comme l'écho d'une belle aventure  qui
n'intéressa pas les gouvernants. La Louisiane est de ceux-
là.  Un livre vient à propos nous rappeler,  si  toutefois
nous l'avons su, que l'épopée de la Louisiane est de celle
qui, de son annexion en 1682 par CAVELIER de LA SALLE à sa
vente par BONAPARTE,  Premier Consul, en 1803, se fit sans
affrontements majeurs.  Maurice DENUZIèRE, qui depuis près
de  douze ans nous a donné six romans de belle facture sur
cette ancienne colonie française, nous offre ici une étude
historique basée sur les Archives de Louisiane,  de Suisse
et de France.  Une documentation minutieuse,  souvent iné-
dite, lui permet, sans la fiction, avec la plume qu'on lui
connaît, de nous faire revivre la vie, les destins de ceux
qui se croisèrent sur le Mississipi.  Un exemple du désin-
térêt des gouvernants :  en 1701,  tandis que  péniblement
les premiers émigrants français bâtissaient des cabanes en
rondins,  les  Anglais,  qui  en 1636 avaient créé ce  qui
allait devenir Harvard, venaient d'ouvrir un établissement
qui deviendrait l'Université Yale. Le Connecticut comptait
alors plus de 22.000 habitants.

     L'histoire de notre pays au-delà des mers, qui se lit
comme  un  roman  :  "Je te nomme  Louisiane"  de  Maurice
DENUZIèRE, chez Denoël.



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Révision 26/08/2003